Un coup de feu a été tiré dans l'enceinte de l'Elysée. L'affaire n'a pas fait grand bruit, et pour cause, elle est si embarrassante qu'elle a été étouffée.
Les faits remontent au 10 avril dernier. Point d'attaque terroriste déjouée : le coup, tiré dans les toilettes du palais présidentiel, est accidentellement parti de l'arme de service de l'un des membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). L'anecdote pourrait faire sourire, mais elle soulève surtout des questions sur la fiabilité du dispositif de sécurité qui entoure le Président.
« La sécurité du Président n'est pas assurée »
L'Elysée l'assure : « Ce n'est pas un incident de tir, ni une erreur de manipulation. » Pas de quoi apaiser les autres membres de cette unité d'élite. « La honte », explose l'un d'eux, qui s'est confié au Monde, d'autant que l'imprudent tireur n'est pas réputé pour être sa précision. « C'est un policier qui tire partout, dans les murs ou dans le sol, mais jamais dans la cible », témoigne un de ses collègues. Encore heureux que le chef de l'Etat, en déplacement pour l'inauguration de la Grotte Chauvet, ne se trouvait à l'Elysée ce jour-là.
Faut-il voir dans cet incident un fait isolé ou la preuve que le dispositif de sécurité du Président n'est pas infaillible ? « La sécurité du Président n'est pas assurée », tranche l'un des trois policiers et gendarmes du GSPR qui ont accepté de témoigner auprès du Monde. A son arrivée à l'Elysée, François Hollande a choisi de réintégrer des agents du GSPR dans sa garde rapprochée, revenant sur une décision de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui lui, ne faisait confiance qu'aux policiers.
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