Un haut gradé de l'armée burundaise, le Général Godefroid Niyombaré, a annoncé ce mercredi qu'il destituait le président Pierre Nkurunziza et limogeait le gouvernement actuel. "Observant avec désolation les violences, le cynisme qui a caractérisé Pierre Nkurunziza, les forces de sécurité décident de prendre la destinée du pays en main, Nkurunziza destitué" a déclaré le militaire, selon la journaliste Sonia Rolley, envoyée spéciale pour RFI.
Ce coup d'Etat a lieu alors que le président burundais est actuellement en déplacement en Tanzanie pour un sommet de dirigeants est-africains sur la crise que traverse son pays.
Des soldats se sont positionnés autour du bâtiment de la radiotélévision publique. Ils en interdisent l'accès. Le Général Godefroid Niyombaré, qui s'exprimait depuis une caserne de Bujumbura, flanqué d'au moins trois généraux, a ajouté qu'il parlait au nom de plusieurs officiers de l'armée et de la police nationale.
Jean-Philippe Remy, journaliste du Monde dépêché sur place, rapporte que les manifestants se rapprochent de la RTNB, la Radio-Télévision nationale du Burundi. L'armée loyaliste, toujours en possession du bâtiment, tire.
Plus tôt ce matin
Ce mercredi matin, c'était la première fois depuis le début de la contestation, le 26 avril, qu'un groupe de manifestants parvenait à se rassembler sur la place de l'Indépendance, en plein centre-ville. Toute la matinée, la police avait tenté d'empêcher des petits groupes de manifestants de se regrouper dans le centre.
Depuis le 26 avril, la police bloque les protestataires dans les quartiers périphériques de la capitale pour les empêcher de converger vers le centre de Bujumbura et s'y rassembler. Mercredi matin, une centaine de femmes, dont des jeunes filles, s'était rassemblées pour un sit-in dans le centre de la capitale mais avaient été rapidement dispersées à coups de gaz lacrymogènes.
Quelques centaines de jeunes avaient également été dispersés, à coups de gaz lacrymogènes et de tirs de sommation, alors qu'ils arrivaient à 50 mètres environ d'un des axes majeurs de la ville menant à la présidence. La police a également empêché toute la matinée tout regroupement près de l'ancien marché central de la capitale, où tentaient de converger des petits groupes, et interdit la circulation des piétons sur plusieurs grands axes du centre, selon le correspondant de l'AFP.
Ce coup d'Etat a lieu alors que le président burundais est actuellement en déplacement en Tanzanie pour un sommet de dirigeants est-africains sur la crise que traverse son pays.
Des soldats se sont positionnés autour du bâtiment de la radiotélévision publique. Ils en interdisent l'accès. Le Général Godefroid Niyombaré, qui s'exprimait depuis une caserne de Bujumbura, flanqué d'au moins trois généraux, a ajouté qu'il parlait au nom de plusieurs officiers de l'armée et de la police nationale.
Jean-Philippe Remy, journaliste du Monde dépêché sur place, rapporte que les manifestants se rapprochent de la RTNB, la Radio-Télévision nationale du Burundi. L'armée loyaliste, toujours en possession du bâtiment, tire.
Plus tôt ce matin
Ce mercredi matin, c'était la première fois depuis le début de la contestation, le 26 avril, qu'un groupe de manifestants parvenait à se rassembler sur la place de l'Indépendance, en plein centre-ville. Toute la matinée, la police avait tenté d'empêcher des petits groupes de manifestants de se regrouper dans le centre.
Depuis le 26 avril, la police bloque les protestataires dans les quartiers périphériques de la capitale pour les empêcher de converger vers le centre de Bujumbura et s'y rassembler. Mercredi matin, une centaine de femmes, dont des jeunes filles, s'était rassemblées pour un sit-in dans le centre de la capitale mais avaient été rapidement dispersées à coups de gaz lacrymogènes.
Quelques centaines de jeunes avaient également été dispersés, à coups de gaz lacrymogènes et de tirs de sommation, alors qu'ils arrivaient à 50 mètres environ d'un des axes majeurs de la ville menant à la présidence. La police a également empêché toute la matinée tout regroupement près de l'ancien marché central de la capitale, où tentaient de converger des petits groupes, et interdit la circulation des piétons sur plusieurs grands axes du centre, selon le correspondant de l'AFP.
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