Brûlot de Aziz N'daw : Le chantage exercé par Lamine Faye et Baila Wane sur le Général Fall ; les dossiers compromettants sur Macky Sall


Brûlot de Aziz N'daw : Le chantage exercé par Lamine Faye et Baila Wane sur le Général Fall ; les dossiers compromettants sur Macky Sall
Lamine FAYE, connaissant son grand-père, connaissant ses relations avec le Général de la Gendarmerie, mais surtout conscient de la couardise de ce dernier, décida, en complicité avec Baila WANE, Directeur Général de la LONASE, de faire chanter le Général.

C’est Baila WANE qui appela le Général pour solliciter un rendez-vous urgent et très grave à deux, soi-disant, membres des services secrets du PDS, hommes à tout faire du sieur Insa DIALLO. Ces deux jeunes, membres et franc-tireurs du PDS, vinrent voir le Général et lui exposèrent le motif de leur visite, à savoir échanger, au nom de leur employeur, un document explosif sur la Gendarmerie, contre la somme de cinquante millions.

Pris de panique à la lecture du document, le Général se décomposa et promit de payer. Il fixa rendez-vous aux deux jeunes francs-tireurs chez lui, le soir, pour rassembler l’argent et payer. Il convoqua le Colonel Matar SOW son chef de cabinet, et le Commandant Moussa FALL pour leur exposer le chantage et les mettre à contribution pour trouver une solution. Moussa FALL, le seul courageux du groupe, prit l’affaire en mains, attendit, avec ses hommes de la Section de Recherche, les deux francs-tireurs. Il les arrêta, les fit conduire à la section de recherche où ils passèrent un sale temps, aux mains des plus grands tortionnaires de la Gendarmerie.

Moussa FALL attaqua les locaux d’Insa DIALLO, patron des Services Spéciaux du Parti de la rue Sandinièry. Il fit tout simplement incendier toutes les archives du bureau. Las d’attendre les résultats du chantage depuis vendredi 20 heures, et au courant de la descente des gendarmes chez Insa, les commanditaires, Lamine FAYE et Baila WANE, s’en ouvrirent au Président de la République qui convoqua, sur le champ, le Général.

C’était le samedi 14 juin 2007 vers 17 heures. Tout le palais était secoué par cette affaire qui changeait les habitudes. Comme première réponse, le Général dit ignorer l’arrestation d’agents du Palais par les Services de la Gendarmerie. Il allait s’enquérir de la situation, pour en rendre compte au Président de la République Entretemps, le Colonel TINE me rendit compte d’un problème important qui opposait la Présidence à la Gendarmerie, par l’arrestation de personnes appartenant au parti du Président.

En bon militaire, j’en rendis compte au Général qui me répondit tout ignorer d’une telle arrestation, mais qu’il m’appartenait de vérifier, avec les Commandants de Légion, d’une arrestation sensible. J’ai appelé de mon portable tous les Commandants de Légion et chacun me répondit par la négative. Je fis vérifier par le COG les gardes à vue. Selon les normes et procédures en vigueur, tout semblait correct.

L’"enquête" du Général dura deux heures et il revint au Palais vers 19 heures 30 pour fournir au Président une explication, qui allait bouleverser toute la République et la Gendarmerie. Il m’avait volontairement menti car au moment où je l’appelai pour lui rendre compte. Il était en conclave avec ses hommes de main, notamment SOW et Moussa FALL, pour fixer une stratégie face aux demandes du Président de la République.
Le Général Abdoulaye FALL, Haut Commandant de la Gendarmerie, et Directeur de la Justice militaire, Officier Général, Saint-cyrien, déclara au Président de la République que le service du PDS avait rassemblé des documents très compromettants contre le Premier Ministre Macky SALL.

« Ce dernier avait sollicité son ami, le Colonel Abdoulaye Aziz NDAW, Haut Commandant en Second de la Gendarmerie, pour retrouver ses dossiers et les faire disparaître. Le Colonel NDAW avait alors fait arrêter deux agents des services présidentiels, les avait fait torturer, avait fait incendier les bureaux de Insa DIALLO et gardait toujours dans des locaux de la gendarmerie ces deux personnes. Il avait réussi à détruire les documents compromettant le premier Ministre Macky SALL ».

Le sort de Macky SALL, premier Ministre et du Colonel NDAW, Haut Commandant en Second de la Gendarmerie furent scellés sur le champ par deux décrets successifs, l’un mettant fin aux fonctions du Premier Ministre, le deuxième nommait le Colonel Alioune DIEYE, Haut Commandant en Second de la gendarmerie, en remplacement du Colonel Abdoulaye Aziz NDAW. Personne ne me mit au courant de ma révocation des fonctions de Haut Commandant en Second de la Gendarmerie et Sous-directeur de la Justice Militaire.

Le Colonel Mamadou Gueye FAYE, Gouverneur militaire du Palais, vint ce jour à mon bureau vers 11 heures. Il me posa un problème de chauffeur et je fis remplacer son chauffeur qu’il souhaitait envoyer en mission internationale. Ce sera mon dernier acte de commandement. Je pris part à la Cérémonie organisée par l’Ambassade de France pour commémorer l’appel du 18 juin, et décorer certains Officiers sénégalais, dont le Sous-chef d’Etat-major, le Commandant de la Gendarmerie Mobile et mon Adjoint logistique le Colonel TINE. Beaucoup d’Officiers des Armées, déjà au courant de la mesure qui me frappait, furent très surpris de ma présence.

Je quittai la réception pour aller prendre, chez moi, mon déjeuner avec quelques amis, qui avaient l’habitude de manger chez moi. Je retournais au bureau vers quinze heures pour me plonger dans le courrier Gendarmerie. Je lisais et mettais les instructions sur les papillons préparés par mon secrétariat, quand l’Adjudant-chef me passa au téléphone le Lieutenant-colonel Coulibaly, de l’Etat-major Particulier. Il me fit comprendre, après moult hésitations, que j’étais relevé de mes fonctions depuis le week-end, et que le décret me concernant venait de finir la procédure normale de numérotation. Il fut très surpris de me savoir pas au courant, et décida de m’envoyer immédiatement le décret signé et numéroté. Je n’y comprenais rien, et que pouvais-je comprendre ?

Mon secrétaire me présenta le décret dix minutes après sous enveloppe. Je remis le papier dans une enveloppe et lui dit de le remettre à l’Aide de Camp du Général, de ma part et en extrême urgence. J’ai donné les ordres à mes Sous-officiers de me préparer mes affaires personnelles, j’ai appelé ma mère, puis mes deux épouses et j’ai fait venir mes trois Adjoints et le Colonel SARR du COG.

Je les mis au courant de la mesure, je les remerciais avec beaucoup de dignité de la loyauté et du travail accompli depuis deux ans. Je n’eus aucune explication à leur donner. Je n’en avais pas, n’importe comment. Ils parlementaient et se demandaient le pourquoi d’une telle mesure, quand mon secrétariat leur annonça qu’ils étaient appelés, en réunion, chez le Général. Je pris mes affaires plus que personnelles et avec toute la dignité requise, quittais mon ex bureau. Je n’y remis plus jamais les pieds. Je rentrai chez moi où je trouvais ma femme consternée, révoltée et indignée.

Personne dans ma famille ne pouvait comprendre ce qui m’arrivait. Ma mère calma tout le monde en faisant appel à la religion et à la dignité. Elle me fit comprendre toute sa fierté et toute son affection
Vendredi 25 Juillet 2014




1.Posté par ousmane le 26/07/2014 07:31
Oh pas possible tout ca. Arretez avec ce livre a la con et donner nous de vrais infos

2.Posté par Ndoye Thierno le 26/07/2014 08:37
je comprends pourquoi Mr bailla Wane a d'entrée de traite le colonel Ndaw de déficient car il est acteur dans un chapitre de ce bouquin .ce pays est foutu .
Mr le président ce colonel a subi les dommages collatéraux de manigances qui avaient pour but de vous détruire réfléchissez bien avant d'agir

un fidele

3.Posté par Pap le 26/07/2014 09:30
C'est incroyable. Baila Wane est dans toutes les magouilles les plus inimaginable. C'est le type de gars qui s'en fiche royalement du Senegal, prêts a ruiner le pays et freiner pour de nombreuses annees son essor, juste pour leur bonheur egoiste. J'espere qu'il retournera en prison et pour cinq ans au moins. Je crois que le Senegal entier est convaincu qu'il est un voleur et que son amitié avec Maty Sall est la seule chose qui l'a sauvé.



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