Appel au dialogue du PR : Le « Oui, mais » de Adji Mbergane Kanouté et de l’UDS


Dans un communiqué ce 18 mai 2025, l’Union pour le Développement du Sénégal /Authentique rappelle que l’une des armes les plus puissantes reste le dialogue. Ainsi, le Sénégal a toujours été un pays de dialogue, estiment Adji Mbergane Kanouté et l’Union pour le Développent du Sénégal /Authentique qui saluent toutefois, l’esprit républicain du président Bassirou Diomaye Faye, qui a maintenu la date du 28 Mai, instituée par son prédécesseur, le président Macky Sall.

 

« Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, qui invite à des concertations inclusives, est conscient que ce n’est pas évident que certains partis politiques répondent favorablement à ce dialogue alors que certains de leurs responsables sont sous le coup de la justice », a précisé le communiqué qui rappelle que ceux-ci peuvent évidemment, décliner cette invitation au dialogue en avançant l’argument du président du Pastef, en 2023 : « Nous ne négocierons jamais avec un pistolet sur la tempe ». Ce qui serait compréhensif, selon l’UDS/A. 

 

D’autres ne répondront pas favorablement à la main tendue du président Bassirou Diomaye Faye du fait de l’indéniable animosité palpable et ambiante entre pouvoir et opposition. « Dans la sphère politique actuelle, c’est l’image du bourreau et sa victime. C’est pourquoi l’UDS/A estime que la carte de l’apaisement doit être le premier acte du dialogue », note le communiqué indiquant que le chef de l’État lui-même prône le « dialogue en temps de paix ».

 

L’Union pour le Développement du Sénégal, se considérant comme une formation politique démocratique et souveraine, estime que le premier acte de dialogue est d’abord de « dépassionner » l’atmosphère politique entre pouvoir et opposition, en pacifiant les cœurs et les esprits pour enfin arriver à un dialogue sincère et inclusif sur le système politique. N’est-ce pas Jacques Lacan qui disait que « le dialogue parait en lui-même constituer une renonciation à l’agressivité », rappelle Adji Mbergane et ses camarades qui ajoutent que « le chef de l’État a donc la noble et lourde mission d’améliorer les termes de référence, en mettant en priorité le dialogue pouvoir et opposition pour passer de l’agressivité à un débat fécond. Le dialogue politique porte sur le système politique dont l’opposition est partie intégrante et nous pensons que l’opposition ne peut être en marge des décisions qui seront prises et qui engageront tout le monde ». 

 
 
Lundi 19 Mai 2025
Dakaractu



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