La tête de liste de la coalition 3ème voie politique / EUTTOU ASKAN WI dans la banlieue, n’agrée pas la décision du Conseil Constitutionnel de valider la requête du Chef de l’Etat. Selon elle, les sept sages « ont encore failli. »
« Cette décision choque tout juriste, même un étudiant de première année. En effet, la loi portant code électoral est claire comme de l’eau de roche. L’article L78 exige de l’électeur qu’il présente une carte d’électeur couplée à la carte biométrique, or le Conseil Constitutionnel déclare que compte tenu des circonstances c’est à dire l’imminence des élections législatives, il est possible de voter avec un récépissé. Le Conseil Constitutionnel viole manifestement le code électoral et par conséquent est complice d’une probable de fraude », argue t-elle.
Selon l’ancien ministre-conseiller, ce que le Conseil devait faire, c’était de demander au Président de la République de faire changer la loi.
« Nous venons encore une fois de vivre une manifestation de la crise profonde de nos institutions. Nous avons du mal à comprendre qu’une juridiction aussi importante accepte d’être l’instrument, le joujou du Pouvoir Exécutif et spécialement du Président de la République ».
« Cette décision choque tout juriste, même un étudiant de première année. En effet, la loi portant code électoral est claire comme de l’eau de roche. L’article L78 exige de l’électeur qu’il présente une carte d’électeur couplée à la carte biométrique, or le Conseil Constitutionnel déclare que compte tenu des circonstances c’est à dire l’imminence des élections législatives, il est possible de voter avec un récépissé. Le Conseil Constitutionnel viole manifestement le code électoral et par conséquent est complice d’une probable de fraude », argue t-elle.
Selon l’ancien ministre-conseiller, ce que le Conseil devait faire, c’était de demander au Président de la République de faire changer la loi.
« Nous venons encore une fois de vivre une manifestation de la crise profonde de nos institutions. Nous avons du mal à comprendre qu’une juridiction aussi importante accepte d’être l’instrument, le joujou du Pouvoir Exécutif et spécialement du Président de la République ».
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