DAKARACTU.COM Arrêtée le 24 Octobre 1984 au bord du fleuve Chari du Tchad, Mme Djamous Narbegui était mineure au moment des faits. Commerçante à cet âge déjà, elle devait se rendre de l’autre côté au Cameroun, pour son ravitaillement en marchandises. Mais voilà qu'elle fut embarquée, direction les renseignements généraux ou RG pour enquête sur ses activités. Après tortures et sévices des RG, huit jours après, elle a été transférée aux DDS. Leurs soupçons portaient, note Mme Narbegui, sur ses liens avec d’autres hommes qui avaient fui le Tchad pour le Cameroun, où s’était réfugiée une partie de leur communauté arabe.
Celle qu’on pouvait appeler ‘’la petite’’ à l’époque, parce qu’elle était frêle et petite de taille, était soupçonnée de donner des renseignements à un camp arabe ennemi jugé proche de Khaddafi. Chaque mois, dit-elle, c’était une journée entière de brimades et d’autres actes de barbarie à la DSS, pour lui soutirer des renseignements qu’elle n’avait pas. Puis retour à la cellule, où dans la chaleur, sans lumière, dormant à même le sol, un autre calvaire était à vivre. Il en fut ainsi pendant des mois, assure-t-elle.
Et elle ne sera libérée que lorsque les hommes qu’ils soupçonnaient furent mort, un à un. Depuis sa sortie, elle tombe souvent malade, et les séquelles de tortures, elle en porte, avec une vue fortement en baisse faute de soins. Elle dit aussi souffrir de rhumatismes aigus, alors qu’elle vient juste de dépasser la quarantaine. D’après Mme Djamous, elle était loin d’être la seule mineure détenue en prison ou dans les locaux de la tristement célèbre DDS. Il y avait d'autres jeunes, des lycéennes. D’ailleurs de ces femmes, des naissances et des morts elle avait même fait une liste, mais à sa libération, elle n’a pas pu avoir accès à ses effets. Sinon, beaucoup d'entre elles seraient mortes en prison. « DIEU nous jugera ! » assure-t-elle.
Celle qu’on pouvait appeler ‘’la petite’’ à l’époque, parce qu’elle était frêle et petite de taille, était soupçonnée de donner des renseignements à un camp arabe ennemi jugé proche de Khaddafi. Chaque mois, dit-elle, c’était une journée entière de brimades et d’autres actes de barbarie à la DSS, pour lui soutirer des renseignements qu’elle n’avait pas. Puis retour à la cellule, où dans la chaleur, sans lumière, dormant à même le sol, un autre calvaire était à vivre. Il en fut ainsi pendant des mois, assure-t-elle.
Et elle ne sera libérée que lorsque les hommes qu’ils soupçonnaient furent mort, un à un. Depuis sa sortie, elle tombe souvent malade, et les séquelles de tortures, elle en porte, avec une vue fortement en baisse faute de soins. Elle dit aussi souffrir de rhumatismes aigus, alors qu’elle vient juste de dépasser la quarantaine. D’après Mme Djamous, elle était loin d’être la seule mineure détenue en prison ou dans les locaux de la tristement célèbre DDS. Il y avait d'autres jeunes, des lycéennes. D’ailleurs de ces femmes, des naissances et des morts elle avait même fait une liste, mais à sa libération, elle n’a pas pu avoir accès à ses effets. Sinon, beaucoup d'entre elles seraient mortes en prison. « DIEU nous jugera ! » assure-t-elle.
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