Les travailleurs des différentes centrales syndicales vont voter aujourd’hui dans les centres pour choisir leur représentant. Seulement, les acteurs ont noté plusieurs couacs dans l’organisation.
« Le ministère du Travail qui pilote le scrutin n’a jusque-là donné la moindre indication qui puisse aider les votants à se situer, pas un seul spot publicitaire allant dans ce sens », a expliqué Elimane Diouf.
Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes faisait face à la presse hier pour dénoncer de telles actions. C’est, dit-il, une course contre la montre que les centrales syndicales sont en train de faire pour au moins réussir à situer leurs militants afin qu’ils puissent connaitre leurs lieux de vote et s’acquitter de leurs devoirs de travailleurs.
« Le département de Dakar compte à lui seul 211 bureaux de vote, et donc une grosse tâche à laquelle le ministère de tutelle devait nous accompagner pour un bon déroulement. Mais tel n’est pas le cas », se désole-t-il.
De plus, M. Diouf relève que la validation du fichier électoral avant la fixation de la date est une injustice. D’ailleurs des organisations menacent d’ester en justice. « Cette validation date du 08 mai mais au niveau de la Confédération des syndicats autonomes, on attend la fin des élections pour en tirer les conséquences. La vérification d’un fichier qui n’est pas mobile et difficile d’accès devrait être facilitée par le ministre qui, sur ce plan, a failli à son rôle ».
A ses yeux, ces élections de représentativité sont synonymes d’un espace syndical ou des cama- rades éminents, après d’immenses services rendus au monde du travail, aient l’humilité de se retirer en permettant l’émergence d’une nouvelle élite avec un souffle nouveau et de nouveaux défis à relever.
« Cette mobilité au niveau des cadres doit permettre à la jeunesse syndicale de bénéficier de l’expérience des ainés et fonctionner à l’image de la nouvelle réalité du monde du travail. Il s’agit de lutter contre l’affairisme syndical, l’utilisation politicienne des mandats des travailleurs à des fins de promotion personnelle », a commenté Elimane Diouf. Et la CSA est dans cette trajectoire depuis un certain temps.
« Nous sommes la seule centrale qui, depuis 20 d’existence, avons connu l’alternance au moins quatre fois. Là où on a quatre Secrétaires généraux d’autres centrales qui font l’objet du monopole d’un seul patron depuis des générations », alerte-t-il, affirmant que cela doit cesser sine-die.
« Nous avons besoin de dirigeants syndicaux qui puissent en toute circonstance dire, en toute transparence, leur qualification professionnelle et justifier la provenance de leurs revenus mais surtout être mus d’une volonté de défendre l’intérêt supérieur du travailleur en toute objectivité », notifie M. Diouf. Il s’agit, conclut-il, de défendre l’emploi, garantir l’équité salariale dans la fonction publique, peser de manière décisive sur les politiques éducatives, agricoles, industrielles, énergétiques, entre autres.
« Le ministère du Travail qui pilote le scrutin n’a jusque-là donné la moindre indication qui puisse aider les votants à se situer, pas un seul spot publicitaire allant dans ce sens », a expliqué Elimane Diouf.
Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes faisait face à la presse hier pour dénoncer de telles actions. C’est, dit-il, une course contre la montre que les centrales syndicales sont en train de faire pour au moins réussir à situer leurs militants afin qu’ils puissent connaitre leurs lieux de vote et s’acquitter de leurs devoirs de travailleurs.
« Le département de Dakar compte à lui seul 211 bureaux de vote, et donc une grosse tâche à laquelle le ministère de tutelle devait nous accompagner pour un bon déroulement. Mais tel n’est pas le cas », se désole-t-il.
De plus, M. Diouf relève que la validation du fichier électoral avant la fixation de la date est une injustice. D’ailleurs des organisations menacent d’ester en justice. « Cette validation date du 08 mai mais au niveau de la Confédération des syndicats autonomes, on attend la fin des élections pour en tirer les conséquences. La vérification d’un fichier qui n’est pas mobile et difficile d’accès devrait être facilitée par le ministre qui, sur ce plan, a failli à son rôle ».
A ses yeux, ces élections de représentativité sont synonymes d’un espace syndical ou des cama- rades éminents, après d’immenses services rendus au monde du travail, aient l’humilité de se retirer en permettant l’émergence d’une nouvelle élite avec un souffle nouveau et de nouveaux défis à relever.
« Cette mobilité au niveau des cadres doit permettre à la jeunesse syndicale de bénéficier de l’expérience des ainés et fonctionner à l’image de la nouvelle réalité du monde du travail. Il s’agit de lutter contre l’affairisme syndical, l’utilisation politicienne des mandats des travailleurs à des fins de promotion personnelle », a commenté Elimane Diouf. Et la CSA est dans cette trajectoire depuis un certain temps.
« Nous sommes la seule centrale qui, depuis 20 d’existence, avons connu l’alternance au moins quatre fois. Là où on a quatre Secrétaires généraux d’autres centrales qui font l’objet du monopole d’un seul patron depuis des générations », alerte-t-il, affirmant que cela doit cesser sine-die.
« Nous avons besoin de dirigeants syndicaux qui puissent en toute circonstance dire, en toute transparence, leur qualification professionnelle et justifier la provenance de leurs revenus mais surtout être mus d’une volonté de défendre l’intérêt supérieur du travailleur en toute objectivité », notifie M. Diouf. Il s’agit, conclut-il, de défendre l’emploi, garantir l’équité salariale dans la fonction publique, peser de manière décisive sur les politiques éducatives, agricoles, industrielles, énergétiques, entre autres.
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