Alors que le Sénégal traverse une période de difficultés économiques, ses relations avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale suscitent des débats. Omar Saliou Lô, expert en relations internationales, pose la question suivante : "Le gouvernement a-t-il le droit de céder aux pressions de ces institutions, au risque de renier ses engagements passés ?"
Sa réponse est claire : "Ce serait de la haute trahison." Il rappelle que les dirigeants actuels, lorsqu'ils étaient dans l'opposition, critiquaient vivement ces institutions. "Pourquoi ce revirement aujourd'hui ?", s'interroge-t-il.
S'inspirant des travaux de l'économiste Thomas Porcher, il décrit le FMI comme "un faux ami des pays pauvres". Selon lui, cette institution propose des solutions à court terme qui aggravent les problèmes à long terme.
Il explique : "Quand un pays en difficulté sollicite le FMI, dernier recours pour obtenir des prêts, il doit accepter des conditions strictes : spécialisation dans l'exportation, privatisations, réduction des dépenses sociales et ouverture des marchés. Les conséquences sont souvent négatives : dépendance économique, vente d'actifs stratégiques à des multinationales et augmentation de la pauvreté."
En conclusion, il affirme que "le FMI n'est pas seulement un garant de la stabilité monétaire. C'est aussi un instrument qui impose une vision économique libérale, principalement favorable aux pays riches."
Sa réponse est claire : "Ce serait de la haute trahison." Il rappelle que les dirigeants actuels, lorsqu'ils étaient dans l'opposition, critiquaient vivement ces institutions. "Pourquoi ce revirement aujourd'hui ?", s'interroge-t-il.
S'inspirant des travaux de l'économiste Thomas Porcher, il décrit le FMI comme "un faux ami des pays pauvres". Selon lui, cette institution propose des solutions à court terme qui aggravent les problèmes à long terme.
Il explique : "Quand un pays en difficulté sollicite le FMI, dernier recours pour obtenir des prêts, il doit accepter des conditions strictes : spécialisation dans l'exportation, privatisations, réduction des dépenses sociales et ouverture des marchés. Les conséquences sont souvent négatives : dépendance économique, vente d'actifs stratégiques à des multinationales et augmentation de la pauvreté."
En conclusion, il affirme que "le FMI n'est pas seulement un garant de la stabilité monétaire. C'est aussi un instrument qui impose une vision économique libérale, principalement favorable aux pays riches."
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