Le Syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (SICTRASS) a tenu, ce mardi, une conférence pour interpeller l’opinion publique sur l’état critique de l’administration du travail au Sénégal. À travers cette initiative, le Bureau exécutif national (BEN) du syndicat a exposé les défis structurels, les enjeux stratégiques et les solutions urgentes pour redonner ses lettres de noblesse à un secteur clé du développement socio-économique.
Le constat dressé est accablant. Avec seulement 111 inspecteurs pour contrôler plus de 400 000 entreprises, le Sénégal affiche un ratio largement en deçà des standards internationaux. À cela s’ajoute un déficit de moyens matériels, un manque de ressources et des conditions de travail jugées inadaptées. Cette situation compromet non seulement l’efficacité des contrôles, mais fragilise également la protection des droits des travailleurs.
Les chiffres de 2023 témoignent pourtant du rôle vital de ces agents. Avec 5275 contrôles effectués et 537 millions de francs CFA récupérés au profit des travailleurs, les inspecteurs s’imposent comme des acteurs essentiels dans la résolution des conflits et la promotion d’un climat social apaisé.
Le SICTRASS pointe du doigt la marginalisation chronique de l’administration du travail par les gouvernements successifs. Le recrutement des inspecteurs reste insuffisant, avec seulement 15 postes ouverts via l’ENA, bien loin des besoins exprimés. Par ailleurs, les accords signés en 2011 et 2014, qui prévoyaient des revalorisations salariales et un renforcement des moyens, n’ont jamais été appliqués.
Le manque de volonté politique aggrave la situation, selon le syndicat, qui regrette l’absence de ministres pleinement investis dans les enjeux stratégiques de ce secteur crucial pour l’économie et la stabilité sociale du pays.
Face à ces défis, le SICTRASS propose des mesures concrètes pour sauver l’administration du travail :
-Renforcement des effectifs un recrutement massif d’inspecteurs pour pallier le déficit.
-Amélioration des conditions de travail : Dotation en moyens matériels adéquats et revalorisation des rémunérations.
-Nomination stratégique : Intégration des inspecteurs aux postes clés du ministère.
-Réformes urgentes : Application des accords signés et adoption des décrets permettant l’autonomie financière du secteur.
Le syndicat se dit prêt à accompagner le nouveau ministre du Travail, Abass Fall, à condition que des réformes concrètes soient mises en œuvre. Le SICTRASS appelle également le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à se rappeler de leur passé syndical pour honorer les attentes d’un secteur en détresse.
Dans le cas contraire, le SICTRASS prévient qu’il n’hésitera pas à user de tous les moyens légaux pour se faire entendre. "L’administration du travail est la pierre angulaire de la paix sociale et économique. Il est temps de lui redonner sa juste place dans le Projet Sénégal 2050", conclut le syndicat.
Le constat dressé est accablant. Avec seulement 111 inspecteurs pour contrôler plus de 400 000 entreprises, le Sénégal affiche un ratio largement en deçà des standards internationaux. À cela s’ajoute un déficit de moyens matériels, un manque de ressources et des conditions de travail jugées inadaptées. Cette situation compromet non seulement l’efficacité des contrôles, mais fragilise également la protection des droits des travailleurs.
Les chiffres de 2023 témoignent pourtant du rôle vital de ces agents. Avec 5275 contrôles effectués et 537 millions de francs CFA récupérés au profit des travailleurs, les inspecteurs s’imposent comme des acteurs essentiels dans la résolution des conflits et la promotion d’un climat social apaisé.
Le SICTRASS pointe du doigt la marginalisation chronique de l’administration du travail par les gouvernements successifs. Le recrutement des inspecteurs reste insuffisant, avec seulement 15 postes ouverts via l’ENA, bien loin des besoins exprimés. Par ailleurs, les accords signés en 2011 et 2014, qui prévoyaient des revalorisations salariales et un renforcement des moyens, n’ont jamais été appliqués.
Le manque de volonté politique aggrave la situation, selon le syndicat, qui regrette l’absence de ministres pleinement investis dans les enjeux stratégiques de ce secteur crucial pour l’économie et la stabilité sociale du pays.
Face à ces défis, le SICTRASS propose des mesures concrètes pour sauver l’administration du travail :
-Renforcement des effectifs un recrutement massif d’inspecteurs pour pallier le déficit.
-Amélioration des conditions de travail : Dotation en moyens matériels adéquats et revalorisation des rémunérations.
-Nomination stratégique : Intégration des inspecteurs aux postes clés du ministère.
-Réformes urgentes : Application des accords signés et adoption des décrets permettant l’autonomie financière du secteur.
Le syndicat se dit prêt à accompagner le nouveau ministre du Travail, Abass Fall, à condition que des réformes concrètes soient mises en œuvre. Le SICTRASS appelle également le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à se rappeler de leur passé syndical pour honorer les attentes d’un secteur en détresse.
Dans le cas contraire, le SICTRASS prévient qu’il n’hésitera pas à user de tous les moyens légaux pour se faire entendre. "L’administration du travail est la pierre angulaire de la paix sociale et économique. Il est temps de lui redonner sa juste place dans le Projet Sénégal 2050", conclut le syndicat.
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