Ce jeudi 21 mars, à la maison de la presse, l'homme politique comorien et avocat au barreau de Moroni (Comores), Me Saïd Larifou, a tenu à exprimer au nom de La Conférence des présidents des partis et des organisations politiques panafricanistes (C.P.P), des congratulations, mais aussi une sincère admiration, vis à vis des récents succès accomplis par le parti politique des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF).
Il faut le dire, l'élection présidentielle de l'année 2024 au Sénégal a une atmosphère unique, un engouement que même l'ancien candidat à la présidentielle de son pays, les Comores en 2019, monsieur Me Saïd Larifou, admet le sourire aux lèvres, n'avoir "jamais vu."
En effet, avec la libération du fameux opposant et leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, le jeudi 14 mars, et la réhabilitation de son parti, seulement un jour plus tard, le vendredi 15 mars ; le CPP a tenu, en la personne de Me Saïd Larifou, féliciter les membres de cette organisation politique pour un dénouement qu'ils pensaient peu plausible à achever sur le continent africain. " Aujourd'hui, j'ai été mandaté par la CPP à venir au Sénégal pour exprimer notre satisfaction, notre joie pour le travail accompli."
Rappelons que l'année passée, le combat pour la libération du principal opposant du pays, Ousmane Sonko, avait pris une tournure internationale, poussant des partis et des organisations politiques et panafricaines d'un nombre total de 9 pays, à lancer la campagne médiatique et politique pour la création de Pastef Afrika.
Pour l'avocat de 59 ans, les évènements socio-politiques s'étant produit sur le sol sénégalais, bien que malheureux en raison "des pertes", a une touche de positivité. "Il y a des leçons à tirer par rapport à ça. La leçon c'est quoi ? C'est que lorsque vous décidez d'un projet, il est bien sûr incarné par un leader, mais ce qui est extraordinaire dans cette expérience de Pastef c'est que n'importe quel membre convaincu par Pastef peut défendre ce projet", explique-t-il avant d'ajouter : "Tous les jeunes africains, je peux vous dire qu'ils se sentent Sénégalais".
Monsieur Larifou se ravit de songer que le cas du Sénégal servira d'exemple à tous les pays africains dirigés sous un régime dictatorial, plus particulièrement sa propre nation, les Comores.
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