C’est le diagnostic d’un Ingénieur agronome, d’un chercheur de formation, d’un Docteur ès Science en Biochimie et Sciences et technologie alimentaire, mais surtout d’un maire d’une localité qu’il donne en exemple pour lutter contre le phénomène de l’immigration clandestine. Sandiara, située à l’Ouest du pays pourrait impulser à d’autres localités, un modèle permettant de retenir ces milliers de jeunes à la quête de lendemains meilleurs en bravant la mer.
Dans cet entretien, Serigne Gueye Diop fait le diagnostic et énumère les causes profondes en donnant des pistes de solutions. « Ces jeunes ne se sentent plus bien dans leur pays. Ils partent pour une vie meilleure, un avenir prometteur. Cela veut dire que nous n’avons pas réussi à offrir ce qu’il faut pour les retenir. Il faut se poser la question de savoir « est ce que notre système de formation est adéquat » ? C’est le système qui ne fonctionne plus en réalité. Mais aussi, ils partent parce qu’ils ne trouvent pas de centres de travail » fait remarquer le candidat à la candidature pour l’élection de 2024. Le président du mouvement de « SEME » (Sénégal en Mouvement Vers l’Excellence) rappelle que c’est un diagnostic qui doit d’abord être fait, pour ensuite dénicher le manquement et apporter les solutions à ce problème qui a trop duré.
Ainsi, c’est la démarche qui est adoptée à Sandiara par le maire qui précise qu’il y’a 12 ans, ces mêmes difficultés liées à l’emploi étaient notées dans sa localité. « Il y avait réellement un manque d’opportunité à Sandiara qui devient actuellement un grenier où 5000 emplois (2000 dans la zone industrielle transformée en zone économique spéciale et 3000 dans les villages périphériques). Nous avons fait venir des investisseurs et nous avons augmenté le temps de travail ainsi que la productivité notamment dans l’agriculture. Mais surtout l'industrialisation. Ce modèle, d'après l’ingénieur agronome, peut être adopté pour retenir les jeunes et leur donner des opportunités de travail.
Cheikh S. FALL
Dans cet entretien, Serigne Gueye Diop fait le diagnostic et énumère les causes profondes en donnant des pistes de solutions. « Ces jeunes ne se sentent plus bien dans leur pays. Ils partent pour une vie meilleure, un avenir prometteur. Cela veut dire que nous n’avons pas réussi à offrir ce qu’il faut pour les retenir. Il faut se poser la question de savoir « est ce que notre système de formation est adéquat » ? C’est le système qui ne fonctionne plus en réalité. Mais aussi, ils partent parce qu’ils ne trouvent pas de centres de travail » fait remarquer le candidat à la candidature pour l’élection de 2024. Le président du mouvement de « SEME » (Sénégal en Mouvement Vers l’Excellence) rappelle que c’est un diagnostic qui doit d’abord être fait, pour ensuite dénicher le manquement et apporter les solutions à ce problème qui a trop duré.
Ainsi, c’est la démarche qui est adoptée à Sandiara par le maire qui précise qu’il y’a 12 ans, ces mêmes difficultés liées à l’emploi étaient notées dans sa localité. « Il y avait réellement un manque d’opportunité à Sandiara qui devient actuellement un grenier où 5000 emplois (2000 dans la zone industrielle transformée en zone économique spéciale et 3000 dans les villages périphériques). Nous avons fait venir des investisseurs et nous avons augmenté le temps de travail ainsi que la productivité notamment dans l’agriculture. Mais surtout l'industrialisation. Ce modèle, d'après l’ingénieur agronome, peut être adopté pour retenir les jeunes et leur donner des opportunités de travail.
Cheikh S. FALL
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