A l’approche de ce rendez-vous couru par la jeunesse dakaroise, la petite Ng. Diop a proposé à son ami Beurfeu de s’y rendre ensemble. Mais celui-ci lui rétorque qu’il n’avait pas encore reçu l’autorisation de son père, donc encore moins de ticket. C’est sur ces entrefaites que la jeune fille s’est rendue à l’entreprise de son papa pour y voler quatre chèques déjà signés qu’elle a remis à son frère Ng. Diop. Ce dernier a remis les documents bancaires volés à Babacar. Ce dernier se chargera de remplir les montants et du retrait. Le forfait a été découvert quand l’assistante de M. Diop, procédant à des vérifications, s’est rendu compte que deux retraits (950 000 F CFA et 1 950 000 F CFA ) ont été opérés sur le compte de son patron. Après investigations, son employeur a constaté que ses propres enfants sont ses voleurs.
Les prévenus versent dans des dénégations
Interrogés, les deux frangins ont balancé les noms de leurs acolytes. Ces derniers ont été appréhendés après avoir été piégés par les enfants de la partie civile. Placés sous mandat de dépôt depuis le 12 mai 2017, c’est hier qu’ils ont été jugés et ils ont plaidé non coupable.
« Je n’ai rien volé et je ne savais pas que les chèques l’ont été. Je ne connais pas Ng. Diop (le fils). Je connais la fille car elle est l’amie de ma copine Mounass et nous partageons le même collège », s’est défendu Babacar, âgé de 19 ans. Revenant sur les faits, il a expliqué que la jeune fille lui a proposé de se rendre à la Kermesse mais il a décliné vu qu’il n’avait pas encore l’autorisation de son père. La suite, raconte le prévenu : « Elle m’a fait savoir que son père a voyagé en France et quatre jours après, elle m’a appelé au téléphone pour que j’accompagne son frère qui devait retirer des chèques. J’y suis allé avec un autre ami du nom de Daly ». D’après toujours l’élève, le chèque n’a pas pu être endossé. « La seconde fois, ils ont retiré un montant de 950 000 F CFA et ils m’ont donné 150 000 francs. Si je savais que les choses se passeraient ainsi, je n’allais jamais les accompagner », semble-t-il regretter.
Son coprévenu Junior se dit étranger aux faits. « Je ne suis pas au courant de ces chèques volés. Je n’ai ni rempli, ni assisté aux retraits et je ne connais pas Ng. Diop. J’ai appelé au téléphone parce qu’il voulait que je lui remette sa puce qu’il avait oubliée dans mon portable. C’est au moment de lui remettre la puce que j’ai été arrêté », a plaidé le prévenu.
Leurs dénégations ont été battues en brèche par les enfants de la partie civile. La jeune Ng. Diop a laissé entendre que Babacar l’a incitée à voler un chèque à son père et ne cessait de la persécuter. « Je l’ai subtilisé dans l’entreprise de mon père et je le lui ai remis par l’intermédiaire de mon frère pour qu’il arrête de me menacer. Après retrait, il m’a offert 100 000 francs mais j’ai refusé de l’encaisser », a témoigné la jeune fille. Son frère d’enfoncer le clou. « Quand j’ai pris les 4 chèques, j’ai donné les 2 à Junior et les 2 à Babacar qui a appelé un de ses amis. Ils ont rempli les chèques sous ses ordres. Il m’a donné 200 000 F CFA après retrait ». Toutefois, il a soutenu que Junior n’a ni rempli, ni fait aucun retrait. C’est pourquoi le parquet a demandé qu’il soit relaxé car il n’a pas procédé à un retrait, ce qui est confirmé par les parties civiles. Concernant Babacar Guèye, le maître des poursuites a demandé qu’il soit déclaré coupable et condamné à 2 ans de prison dont 3 mois ferme. Une peine jugée sévère par Me Bruce Sylva qui considère que son client a déjà fait amende honorable. Finalement les deux amis sont libres mais pas innocents puisqu’ils se sont retrouvés avec le sursis.
EnQuête
Les prévenus versent dans des dénégations
Interrogés, les deux frangins ont balancé les noms de leurs acolytes. Ces derniers ont été appréhendés après avoir été piégés par les enfants de la partie civile. Placés sous mandat de dépôt depuis le 12 mai 2017, c’est hier qu’ils ont été jugés et ils ont plaidé non coupable.
« Je n’ai rien volé et je ne savais pas que les chèques l’ont été. Je ne connais pas Ng. Diop (le fils). Je connais la fille car elle est l’amie de ma copine Mounass et nous partageons le même collège », s’est défendu Babacar, âgé de 19 ans. Revenant sur les faits, il a expliqué que la jeune fille lui a proposé de se rendre à la Kermesse mais il a décliné vu qu’il n’avait pas encore l’autorisation de son père. La suite, raconte le prévenu : « Elle m’a fait savoir que son père a voyagé en France et quatre jours après, elle m’a appelé au téléphone pour que j’accompagne son frère qui devait retirer des chèques. J’y suis allé avec un autre ami du nom de Daly ». D’après toujours l’élève, le chèque n’a pas pu être endossé. « La seconde fois, ils ont retiré un montant de 950 000 F CFA et ils m’ont donné 150 000 francs. Si je savais que les choses se passeraient ainsi, je n’allais jamais les accompagner », semble-t-il regretter.
Son coprévenu Junior se dit étranger aux faits. « Je ne suis pas au courant de ces chèques volés. Je n’ai ni rempli, ni assisté aux retraits et je ne connais pas Ng. Diop. J’ai appelé au téléphone parce qu’il voulait que je lui remette sa puce qu’il avait oubliée dans mon portable. C’est au moment de lui remettre la puce que j’ai été arrêté », a plaidé le prévenu.
Leurs dénégations ont été battues en brèche par les enfants de la partie civile. La jeune Ng. Diop a laissé entendre que Babacar l’a incitée à voler un chèque à son père et ne cessait de la persécuter. « Je l’ai subtilisé dans l’entreprise de mon père et je le lui ai remis par l’intermédiaire de mon frère pour qu’il arrête de me menacer. Après retrait, il m’a offert 100 000 francs mais j’ai refusé de l’encaisser », a témoigné la jeune fille. Son frère d’enfoncer le clou. « Quand j’ai pris les 4 chèques, j’ai donné les 2 à Junior et les 2 à Babacar qui a appelé un de ses amis. Ils ont rempli les chèques sous ses ordres. Il m’a donné 200 000 F CFA après retrait ». Toutefois, il a soutenu que Junior n’a ni rempli, ni fait aucun retrait. C’est pourquoi le parquet a demandé qu’il soit relaxé car il n’a pas procédé à un retrait, ce qui est confirmé par les parties civiles. Concernant Babacar Guèye, le maître des poursuites a demandé qu’il soit déclaré coupable et condamné à 2 ans de prison dont 3 mois ferme. Une peine jugée sévère par Me Bruce Sylva qui considère que son client a déjà fait amende honorable. Finalement les deux amis sont libres mais pas innocents puisqu’ils se sont retrouvés avec le sursis.
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