Harcèlement : Une chef d’agence de banque harcelée par le vigile de son immeuble qui fantasmait sur elle.

Idrissa Camara, gardien d'un immeuble, a été attrait à la barre du Tribunal d'Instance de Dakar pour répondre des faits de harcèlement sur Mme Sall, chef d’agence dune grande banque de la place. Il risque de purger une peine d'emprisonnement d'un an ferme si le Tribunal suit le réquisitoire du procureur.
L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 20 octobre prochain.


Harcèlement : Une chef d’agence de banque harcelée par le vigile de son immeuble qui fantasmait sur elle.
Mariée et mère d’une petite fille de 10 ans, Mme Sall, Chef d'agence dans une grande banque de la place a vécu le cauchemar de sa vie. En effet, le gardien de son immeuble répondant au nom d'Idrissa Camara n'arrête pas de lui faire des avances. Dénoncé par la dame, ce dernier a été licencié à cause de son comportement.

Mais il ne s'en est limité pas. Car, il a continué à envoyer à la dame des sms, des appels pour continuer à forcer cet amour. Ce qui a poussé la dame à changer de numéro. Mais cela ne lui a pas permis de se débarrasser définitivement d'Idrissa Camara. Par la suite, elle ira  déposer une plainte au commissariat des HLM. 

Arrêté, le gardien promettra de la laisser tranquille, avant de reprendre de plus belle. Cette fois-ci, la dame ira se plaindre  à la brigade de lutte contre la Cybercriminalité, en vain. La preuve, il a attendu le jour du Magal sachant que la dame n'était pas partie à Touba pour toquer à sa porte avec insistance vers les coups de 23 heures pour lui rendre visite. Heureusement, la mère de Mme Sall, âgée de 85 ans, était ce jour-là sur les lieux et elles vont alerter la police. 

Arrêté une nouvelle fois, Idrissa Camara a été déféré au parquet puis placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss. Des agissements qui lui ont valu sa comparution ce mercredi 13 octobre 2021 devant la barre du Tribunal d'Instance de Dakar. 

À la barre, Idrissa Camara a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. "Je ne l'ai jamais harcelée, ce jour-là, j'étais chez la dame pour demander de l’aide, car j'avais mal à la poitrine." Il promet de continuer sa vie sans Mme Sall. 

De son côté, l'avocat de la partie civile a fait savoir au Tribunal que le prévenu est un psychopathe qui est capable de tout si la justice ne fait rien. Selon le conseiller de Mme Sall, sa cliente a déposé trois plaintes afin de se séparer de cette personne qui fantasme sur elle. "Mme et sa fille de 10 ans ne dorment plus tranquillement. Le prévenu est froid et n’a peur de rien. Je vous demande de prendre ces faits avec toute la rigueur et la dangerosité qu'il faut. Retenez-le dans les liens de la détention pour le dissuader. Ma cliente est obligée de déménager à cause de lui”, a renseigné l’avocat qui demande le franc symbolique. 

Prenant la parole, le parquet a souligné que les faits sont tellement graves, que le prévenu devait être poursuivi pour harcèlement sexuel et renvoyé en flagrant délit.

Sur ce, le ministère public a requis une peine d'emprisonnement d'un an ferme. En prononçant son dernier mot, Idrissa Camara souligne que la plaidoirie de l’avocat de la partie civile est totalement fausse. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 20 octobre prochain.
Jeudi 14 Octobre 2021




Dans la même rubrique :