Dans un entretien exclusif à la télévision nationale française TF1, Emmanuel Macron, président de la République française, révèle que les forces françaises engagées au Sahel ne quitteront pas la zone. Ceci à une question portant sur le retrait des forces américaines en Afghanistan.
« Nous ne sommes pas intervenus au Sahel, au Mali dans les mêmes conditions. Nous avons pris la décision à froid, si nous voulions les faire évoluer sans l’armée française, nombre de ces pays se seraient effondrés sur les coups de boutoir du terrorisme islamiste depuis huitans. Simplement la lutte armée ne peut pas tout », souligne le Chef de l’État français.
Poursuivant, il note : « on peut éradiquer les groupes terroristes, on peut gagner des batailles, mais s’il n’y a pas une politique de développement, de reconstruire des projets et donner un avenir économique aux populations libérées des jougs des terroristes et s’il n’y a pas un retour de l’État, le terrorisme revient dans 15 jours parce qu’ils se nourrissent de la pauvreté, de la misère et du désespoir. Donc la France reste engagée au Sahel toujours à la demande et à la souveraineté des États. Mais en étant beaucoup plus spécifique dans la lutte contre le terrorisme et en demandant que la part du retour de l’État soit rassuré », a fait savoir Emmanuel Macron qui est en visite en Irak.
« Nous ne sommes pas intervenus au Sahel, au Mali dans les mêmes conditions. Nous avons pris la décision à froid, si nous voulions les faire évoluer sans l’armée française, nombre de ces pays se seraient effondrés sur les coups de boutoir du terrorisme islamiste depuis huitans. Simplement la lutte armée ne peut pas tout », souligne le Chef de l’État français.
Poursuivant, il note : « on peut éradiquer les groupes terroristes, on peut gagner des batailles, mais s’il n’y a pas une politique de développement, de reconstruire des projets et donner un avenir économique aux populations libérées des jougs des terroristes et s’il n’y a pas un retour de l’État, le terrorisme revient dans 15 jours parce qu’ils se nourrissent de la pauvreté, de la misère et du désespoir. Donc la France reste engagée au Sahel toujours à la demande et à la souveraineté des États. Mais en étant beaucoup plus spécifique dans la lutte contre le terrorisme et en demandant que la part du retour de l’État soit rassuré », a fait savoir Emmanuel Macron qui est en visite en Irak.
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