Le 18 novembre 2022, l'adjudant-chef Didier Badji et le sergent Fulbert Sambou disparaissaient dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours plus tard, le corps de Fulbert Sambou était retrouvé au large du Cap Manuel, tandis que Didier Badji demeure introuvable. Deux ans après les faits, les zones d’ombre persistent, et les familles des victimes, plongées dans une détresse incommensurable, demandent au gouvernement sénégalais de joindre l'acte à la parole et de faire toute la lumière sur ces drames.
Face à l'inaction des nouvelles autorités, les ressortissants des îles Bliss Kassa d'ou sont originaires les deux disparus se sont réunis, ce 24 janvier 2024, au siège d'Amnesty International pour exiger que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue.
Dés le début du point de presse le ton est donné: Nous attendons que le gouvernement passe à l'action parce que nous sommes fatigués d'attendre", se désolent les ressortissants de l'île Bliss. Docteur Alex Nicodem Tabar, membre de la cellule communication du Comité de gestion des Îles Bliss, a tenu à dénoncer les lenteurs de l’enquête. « Cela fait deux ans que nous nous battons pour la vérité. Nous ne croyons pas à la version initiale de noyade. Nous savons qu'ils ne peuvent pas se noyer ».
Selon le Collectif, le procureur actuel a récemment évoqué l'existence de commanditaires et d'exécutants, une avancée qui redonne espoir mais soulève aussi de fortes attentes.
En effet, les familles des victimes vivent dans une précarité aggravée par l’absence de réponses concrètes. « Didier Badji est mort dans des circonstances troublantes. Sa femme est décédée quelques mois après, laissant des enfants dans une situation insoutenable. Que fait l’État pour ces familles ? » a lancé le docteur Tabar, appelant à des mesures de réparation.
Ainsi pour se faire entendre, le Comité de gestion des Îles Bliss prévoit une grande manifestation, ce dimanche dans les localités concernées. Ils annoncent également des actions concertées avec leurs avocats et des campagnes de communication pour faire pression sur les autorités.
Pour ces insulaires, ce combat dépasse la justice pour leurs frères disparus : il s’agit aussi d’affirmer la dignité de leurs communautés et d’exiger une gouvernance transparente. Le gouvernement est désormais attendu au tournant, face à un appel qui ne saurait rester sans réponse.
Face à l'inaction des nouvelles autorités, les ressortissants des îles Bliss Kassa d'ou sont originaires les deux disparus se sont réunis, ce 24 janvier 2024, au siège d'Amnesty International pour exiger que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue.
Dés le début du point de presse le ton est donné: Nous attendons que le gouvernement passe à l'action parce que nous sommes fatigués d'attendre", se désolent les ressortissants de l'île Bliss. Docteur Alex Nicodem Tabar, membre de la cellule communication du Comité de gestion des Îles Bliss, a tenu à dénoncer les lenteurs de l’enquête. « Cela fait deux ans que nous nous battons pour la vérité. Nous ne croyons pas à la version initiale de noyade. Nous savons qu'ils ne peuvent pas se noyer ».
Selon le Collectif, le procureur actuel a récemment évoqué l'existence de commanditaires et d'exécutants, une avancée qui redonne espoir mais soulève aussi de fortes attentes.
En effet, les familles des victimes vivent dans une précarité aggravée par l’absence de réponses concrètes. « Didier Badji est mort dans des circonstances troublantes. Sa femme est décédée quelques mois après, laissant des enfants dans une situation insoutenable. Que fait l’État pour ces familles ? » a lancé le docteur Tabar, appelant à des mesures de réparation.
Ainsi pour se faire entendre, le Comité de gestion des Îles Bliss prévoit une grande manifestation, ce dimanche dans les localités concernées. Ils annoncent également des actions concertées avec leurs avocats et des campagnes de communication pour faire pression sur les autorités.
Pour ces insulaires, ce combat dépasse la justice pour leurs frères disparus : il s’agit aussi d’affirmer la dignité de leurs communautés et d’exiger une gouvernance transparente. Le gouvernement est désormais attendu au tournant, face à un appel qui ne saurait rester sans réponse.
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