Le procureur Bassirou Guèye en point de presse sur l’affaire Sweet Beauté qui défraie la chronique cela fait maintenant plus de deux ans. L’ancien procureur, désormais chef de la lutte contre la corruption à l’Ofnac se dit maintenant prêt pour apporter des éclairages à ce sujet. «J’ai jugé nécessaire à l’époque où j’étais procureur de ne peut me prononcer sur cette affaire car j’étais non seulement mal placé, mais aussi comme je suis venu aujourd’hui pour apporter des éclairages et non pas pour charger qui que ce soit, je suis tenu à donner ma position » dira l’ancien procureur de la république.
Poursuivant dans sa démarche déniant le complot que le leader de Pastef lui prête, Serigne Bassirou Guèye précise qu’Ousmane Sonko parlait de complot et disait que j’en fait partie. D’ailleurs, il rappelle que le patriote disait qu’il avait falsifié le procès-verbal d’enquête sur cette affaire. « Il disait même que j’avais instruit les enquêteurs de le convoquer pour ensuite lui mettre la main dessus et que je mettais la pression sur la gendarmerie pour qu’il soit rapidement muselé. Ce sont des balivernes. Il m'était impossible d’instruire pour qu’on l’arrête » dira encore l’ancien procureur de la république.
En effet, selon Serigne Bassirou Guèye, un député ne peut être arrêté qu’en fragrance ou lorsqu’on lève son immunité parlementaire. Disant n’avoir pas opté pour ces modalités, il a demandé à faire une enquête préliminaire.
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