C’est quand le juge de la Cour d’appel de Dakar a terminé de lire sa décision que Taïb Socé, en compagnie de sa deuxième épouse et d’un de ses frères, a fait son entrée dans la salle 6 du palais de Justice de Dakar où se tiennent les audiences de la Cour d’appel de Dakar. Il est 09 heures. Le prêcheur se tient droit devant le prétoire. Le président de la Cour reprend la lecture de la décision, lui décerne un mandat d’arrêt avant de lui demander de rejoindre le box des accusés. Pris au dépourvu, Taïb Socé ne sait que faire. Après quelques minutes d’hésitation, il réalise que les carottes sont cuites. Et, ce qui lui reste, c’est de se soumettre à la volonté divine et de suivre l’instruction du président de la Cour d’appel.
«Wooy sama ndèye», crie sa femme avant de s’écrouler
Sans perdre de temps, il sort de sa poche la clé de sa voiture et ses deux téléphones portables qu’il remet à son épouse. Cette dernière, sachant que le glaive de la justice vient de trancher la tête de son mari, pousse un grand cri. «Wooy sama ndèye», hurle-t-elle, les mains sur la tête avant de s’écrouler.
Elle est sous le choc. Le monde s’effondre sous ses pieds. Elle est tétanisée par cette triste nouvelle. Vite, elle est évacuée de la salle. «Il n’a même pas pris son petit déjeuner. Il n’a rien mangé, ne le condamnez pas», sanglote la dame, inconsolable.
Pendant ce temps, Taïb Socé rejoint le box des accusés. L’audience est suspendue. Sa femme profite de ce moment pour lui chercher de quoi se mettre sous la dent. Elle revient quelques minutes plus tard avec une tasse de café Touba et un morceau de pain emballé dans un papier journal. Elle a voulu remettre tout à son mari, mais c’est sans compter sur la sévérité du garde pénitentiaire.
Il n’avait pas pris son petit-déjeuner
«Madame, c’est interdit. Il ne peut pas recevoir de la nourriture dans la salle. Attendez-le à la cave», ordonne le garde pénitentiaire, intransigeant.
«Permettez lui donc de boire au moins le café Touba avant que l’audience ne reprenne. Il n’a pas eu le temps de prendre son petit déjeuner», quémande la dame sur un ton triste. Mais, elle ne parvient pas toucher les fibres sensibles du garde pénitentiaire qui, sans état d’âme, campe sur sa position en lui réitérant son refus. L’épouse du prêcheur fait demi-tour et éclate en sanglots. Du box des accusés, Taïb Socé lui demande de se calmer et de croire en Dieu. C’est à cet instant que Me Bamba Cissé, avocat du prévenu, signe son arrivée dans la salle d’audience. Le visage terne, il rejoint son client. Après les salamalecs d’usage, une discussion est entamée entre les deux hommes.
L’audience reprend avant même qu’ils ne terminent. Le juge appelle, sans perdre de temps, le garde pénitentiaire à qui il a remit la notification du mandat d’arrêt du prêcheur. Taïb sort de sa poche un mouchoir qu’il a porté sur son front pour essuyer la sueur qui en perlait, avant de quitter la salle d’audience pour rejoindre la prison de Rebeuss où il va passer sa première nuit.
«Wooy sama ndèye», crie sa femme avant de s’écrouler
Sans perdre de temps, il sort de sa poche la clé de sa voiture et ses deux téléphones portables qu’il remet à son épouse. Cette dernière, sachant que le glaive de la justice vient de trancher la tête de son mari, pousse un grand cri. «Wooy sama ndèye», hurle-t-elle, les mains sur la tête avant de s’écrouler.
Elle est sous le choc. Le monde s’effondre sous ses pieds. Elle est tétanisée par cette triste nouvelle. Vite, elle est évacuée de la salle. «Il n’a même pas pris son petit déjeuner. Il n’a rien mangé, ne le condamnez pas», sanglote la dame, inconsolable.
Pendant ce temps, Taïb Socé rejoint le box des accusés. L’audience est suspendue. Sa femme profite de ce moment pour lui chercher de quoi se mettre sous la dent. Elle revient quelques minutes plus tard avec une tasse de café Touba et un morceau de pain emballé dans un papier journal. Elle a voulu remettre tout à son mari, mais c’est sans compter sur la sévérité du garde pénitentiaire.
Il n’avait pas pris son petit-déjeuner
«Madame, c’est interdit. Il ne peut pas recevoir de la nourriture dans la salle. Attendez-le à la cave», ordonne le garde pénitentiaire, intransigeant.
«Permettez lui donc de boire au moins le café Touba avant que l’audience ne reprenne. Il n’a pas eu le temps de prendre son petit déjeuner», quémande la dame sur un ton triste. Mais, elle ne parvient pas toucher les fibres sensibles du garde pénitentiaire qui, sans état d’âme, campe sur sa position en lui réitérant son refus. L’épouse du prêcheur fait demi-tour et éclate en sanglots. Du box des accusés, Taïb Socé lui demande de se calmer et de croire en Dieu. C’est à cet instant que Me Bamba Cissé, avocat du prévenu, signe son arrivée dans la salle d’audience. Le visage terne, il rejoint son client. Après les salamalecs d’usage, une discussion est entamée entre les deux hommes.
L’audience reprend avant même qu’ils ne terminent. Le juge appelle, sans perdre de temps, le garde pénitentiaire à qui il a remit la notification du mandat d’arrêt du prêcheur. Taïb sort de sa poche un mouchoir qu’il a porté sur son front pour essuyer la sueur qui en perlait, avant de quitter la salle d’audience pour rejoindre la prison de Rebeuss où il va passer sa première nuit.
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