NÉPOTISME : La fille du DG de l’ADL recrutée comme cadre avec un salaire de plus de 700.000 francs CFA


Le Directeur général de l’Agence de développement local (ADL), Malal Camara, a réussi à se mettre à dos une partie des agents de sa structure avec le recrutement de sa fille Nayé Camara, titulaire d’un BTS (Bac + 2) et qui est passée cadre avec un salaire de près de 800.000 francs CFA par la grâce de la plume de son Directeur de papa.
Recrutée depuis Octobre 2014, la jeune dame mariée, mère de deux enfants avait comme activité principale le commerce, avant que son papa, ne la propulse vers le sommet comme cadre à un poste de responsable division dépense et un salaire de 716.500 Fcfa plus exactement, alors que la jeune dame n’aurait pas les diplômes requis, nous informe-t-on.
Mais ce n’est pas tout, puisque le DG, selon notre source, qui fait passer sa famille avant la patrie, aurait affecté deux véhicules de l'agence à sa femme à qui elle remet une dotation mensuelle de 200 litres d'essence /mois.

 « Ma fille est sénégalaise comme tous les habitants de ce pays»
Joint au téléphone M. Camara n’a pas voulu s’épancher sur les questions posées et nous a donné rendez-vous à son bureau pour une séance d’éclaircissement. Et selon lui, sa fille qui avait débuté un stage chez lui, avait même demandé à partir « puisque au-delà des problèmes auxquels je suis confronté avec un agent ici, elle ne se sentait pas à l’aise » consentira t-il à nous dire. Sur les compétences de sa fille, le DG a préféré nous renvoyer à la Directrice administrative et financière
Interrogé sur les deux véhicules affectés à sa femme, il dira simplement que « quand ma dame se déplace et demande un soutien, je peux bien l’aider. Mais je ne vois pas comment je vais donner deux véhicules à ma femme? Il y  a même des Directeurs qui n’ont pas de véhicule, on est en train d’en acheter et le marché est en cours. On ne peut pas avoir des déficits et faire une telle folie! » dira t-il, avant de prendre congé de nous. 
Mardi 29 Septembre 2015



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21.Posté par doyna war le 30/09/2015 09:33
cette pratique est honteuse. cette boite il ya des gens qui n'ont aucun diplome je vous jure devant Dieu. moi j'y travaille.

22.Posté par honorable le 30/09/2015 16:01
GIGS vous avez raison et vous le connaissez mieu que tout le monde, il n'a même pas le CEP

23.Posté par sopulo le 06/10/2015 15:36
Il ya des pratiques qu’il faut éradiquer au sein de l’administration publique et mettre en avant des valeurs qui pourraient jeter les bases de la bonne gouvernance. Pour éviter les dérives des personnes, des politiciens il faudrait que le pouvoir arrête le pouvoir. On parle de la hiérarchie, mais quelle hiérarchie n’importe qui peut être directeur général dirigeant ainsi des cadres, des administrateur civil etc..
Evitons alors de parler de la hiérarchie parce que tout simplement, cette hiérarchie a été bafouée dès le départ en termes de faisabilité. La hiérarchie répond à des normes que la logique comprend au mieux. Demander à un incompétent de diriger une équipe technique qualifiée c’est essayé de pervertir en quelque sorte cette équipe et les conséquences sont assez lourdes pour une société qui se recherche. La morale se confine dans la mesure du possible. Nul individu, qui se respecte doit être soumis à l’épreuve de l’impossible incontesté. L’homme a ses limites. Cette pratique récurrente de nos jours de la perversion de la moralité et des valeurs amplifie la gabegie, la gourmandise des hommes politiciens et autres, la croissance des délits, de l’escroquerie, de la corruption sous toutes ses formes. Des formules consacrées telles que la gouvernance locale, gestion axée sur les résultats, territorialisation des politique publique etc…me laisse pessimiste. On a beau conscientisé en jouant avec les mots, alors que le fondamental est dénudé, pas de mesure concrète pour assoir ces principes. Aujourd’hui le ridicule ne tue pas, et on s’en glorifie. Et sans le savoir, nous le peuple, nous cédons une partie de nos droits à nos dirigeants et nos réactions viennent seulement si individuellement on est touché, alors que l’adage dit l’union fait la force. Et pourtant notre avenir est compromis à plus d’un niveau nous confinant ainsi dans un éternel recommencement et perte de temps pour notre sécurité personnelle qui nous a value tant de piétinement de la part de ces soi disant nouveaux dirigeants sans compétences.
On se sent concerner que si et seulement si on a croisé le mur infranchissable de rien ne me reste. Et en ce moment le règne des incapables nous offusque et on croit qu’on ne peut rien y faire. On a nos droits, et la liberté de dire non même si le pouvoir en face est plus fort. On doit conscientiser et dire non et tenir tête car les hommes du pouvoir ou les gouvernants ne sont pas prêts à nous soutenir, ils sont à l’origine de cette « caimenderie » et de cette gourmandise insatiable dont nous faisons l’objet tous les jours.

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