Le feuilleton judiciaire autour de Madiambal Diagne s’exporte désormais devant la justice française. Ce mardi 28 octobre 2025, la chambre d’instruction du Tribunal de Versailles devait examiner la demande d’extradition formulée par les autorités sénégalaises à l’encontre du patron du groupe Avenir Communication. Mais selon les informations de L’Observateur, la défense a choisi de temporiser, en sollicitant un report d’audience pour mieux affûter sa stratégie.
Un mandat international qui s’invite à Versailles
Interpellé en France le 21 octobre dernier, Madiambal Diagne s’était vu notifier le mandat d’arrêt international émis par le doyen des juges d’instruction du Pool judiciaire financier de Dakar. Placé sous contrôle judiciaire, il a été convoqué à Versailles pour une première comparution, censée ouvrir la procédure d’examen de son extradition vers le Sénégal.
Cependant, d’après L’Observateur, ses avocats — Me Philippine Vaganay et Me Vincent Brengarth, du cabinet Me William Bourdon et Associés — ont choisi une autre tactique : demander un report d’audience afin de « disposer du temps nécessaire pour peaufiner leur argumentaire ». Une manière claire de gagner du terrain sur le terrain du droit avant une bataille judiciaire qui s’annonce complexe et médiatisée.
Les avocats sénégalais en retrait, la ligne défensive se trace à Paris
Toujours selon L’Observateur, les avocats sénégalais n’ont pas fait le déplacement en France, la défense étant totalement confiée à l’équipe de Paris. Le cabinet Bourdon, connu pour ses dossiers à haute portée politique et internationale, devrait piloter toute la stratégie juridique du journaliste et homme d’affaires sénégalais.
En coulisse, les proches de Madiambal Diagne espèrent que le report permettra de calmer la pression judiciaire exercée depuis Dakar, où le dossier est devenu hautement sensible.
Le parcours de Madiambal Diagne, depuis son départ du Sénégal, a tout d’un scénario digne d’un thriller. Citant des sources sécuritaires, L’Observateur rappelle que l’homme d’affaires avait été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit du 23 septembre 2025, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Paris.
Les policiers lui avaient notifié une convocation devant la Division des investigations criminelles (DIC) pour le lendemain à midi.
Mais selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, le journaliste aurait réussi, la même nuit, à contourner le dispositif de sécurité, en passant par la Gambie avant de rejoindre Casablanca, puis la France. Une fuite spectaculaire qui aurait précipité l’émission du mandat d’arrêt international.
Famille interpellée, pression judiciaire accrue
Dans le cadre d’une délégation judiciaire confiée à la DIC, l’épouse et les deux enfants majeurs de Madiambal Diagne ont été arrêtés au Sénégal, accentuant la pression sur le patron d’Avenir Communication.
Depuis lors, le dossier, alimenté par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), s’est transformé en affaire d’État, mêlant journalisme, finances et diplomatie judiciaire.
Vers une longue bataille judiciaire
Si le report est accordé, comme l’anticipe L’Observateur, la défense gagnerait un répit précieux. Mais le fond du dossier — les accusations de la justice sénégalaise et les implications financières relevées par la Centif — reste à trancher.
Un mandat international qui s’invite à Versailles
Interpellé en France le 21 octobre dernier, Madiambal Diagne s’était vu notifier le mandat d’arrêt international émis par le doyen des juges d’instruction du Pool judiciaire financier de Dakar. Placé sous contrôle judiciaire, il a été convoqué à Versailles pour une première comparution, censée ouvrir la procédure d’examen de son extradition vers le Sénégal.
Cependant, d’après L’Observateur, ses avocats — Me Philippine Vaganay et Me Vincent Brengarth, du cabinet Me William Bourdon et Associés — ont choisi une autre tactique : demander un report d’audience afin de « disposer du temps nécessaire pour peaufiner leur argumentaire ». Une manière claire de gagner du terrain sur le terrain du droit avant une bataille judiciaire qui s’annonce complexe et médiatisée.
Les avocats sénégalais en retrait, la ligne défensive se trace à Paris
Toujours selon L’Observateur, les avocats sénégalais n’ont pas fait le déplacement en France, la défense étant totalement confiée à l’équipe de Paris. Le cabinet Bourdon, connu pour ses dossiers à haute portée politique et internationale, devrait piloter toute la stratégie juridique du journaliste et homme d’affaires sénégalais.
En coulisse, les proches de Madiambal Diagne espèrent que le report permettra de calmer la pression judiciaire exercée depuis Dakar, où le dossier est devenu hautement sensible.
Le parcours de Madiambal Diagne, depuis son départ du Sénégal, a tout d’un scénario digne d’un thriller. Citant des sources sécuritaires, L’Observateur rappelle que l’homme d’affaires avait été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit du 23 septembre 2025, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Paris.
Les policiers lui avaient notifié une convocation devant la Division des investigations criminelles (DIC) pour le lendemain à midi.
Mais selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, le journaliste aurait réussi, la même nuit, à contourner le dispositif de sécurité, en passant par la Gambie avant de rejoindre Casablanca, puis la France. Une fuite spectaculaire qui aurait précipité l’émission du mandat d’arrêt international.
Famille interpellée, pression judiciaire accrue
Dans le cadre d’une délégation judiciaire confiée à la DIC, l’épouse et les deux enfants majeurs de Madiambal Diagne ont été arrêtés au Sénégal, accentuant la pression sur le patron d’Avenir Communication.
Depuis lors, le dossier, alimenté par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), s’est transformé en affaire d’État, mêlant journalisme, finances et diplomatie judiciaire.
Vers une longue bataille judiciaire
Si le report est accordé, comme l’anticipe L’Observateur, la défense gagnerait un répit précieux. Mais le fond du dossier — les accusations de la justice sénégalaise et les implications financières relevées par la Centif — reste à trancher.
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