Au moins sept manifestants et deux policiers ont été blessés mardi lors d'échaffourées dans plusieurs quartiers de Conakry où des manifestants ont protesté contre la "disparition" de deux opposants à la junte, a appris l'AFP de sources sécuritaire et médicale.
Des jeunes ont érigé des barricades avec des troncs d'arbres et renversé des poubelles dans des quartiers réputés frondeurs, dans la banlieue de la capitale, a affirmé à l'AFP une source policière.
"Nous avons eu du mal à contenir les jeunes très mobiles qui connaissent mieux les quartiers que nous. Au moins deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de pierres" des manifestants, a-t-elle affirmé sous couvert de l'anonymat.
Sept jeunes manifestants ont été blessés par des grenades lacrymogènes, a de son côté indiqué, également sous couvert de l'anonymat, une source médicale qui dit les avoir reçus dans sa clinique privée.
Les manifestants ont répondu à l'appel de la Dynamique des organisations de la société civile guinéenne, formée de plusieurs associations.
Ce collectif a appelé à des manifestations mardi, mercredi et jeudi, réclamant "la libération sans conditions de nos camarades Foniké Mengue et (Mamadou) Billo Bah".
Oumar Sylla, plus connu sous le nom de Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, sont deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un mouvement citoyen qui réclame le retour des civils au pouvoir en Guinée.
Ils ont "disparu" après avoir été arrêtés le 9 juillet, selon le FNDC, qui a dénoncé un "kidnapping". Les autorités nient toute arrestation et disent n'avoir aucune nouvelles des deux hommes.
Cette arrestation présumée de MM. Sylla et Bah serait la dernière en date d'une longue série en cours depuis que le colonel Mamadi Doumbouya, aujourd'hui investi président et promu général, a pris le pouvoir par la force en Guinée en septembre 2021.
Des jeunes ont érigé des barricades avec des troncs d'arbres et renversé des poubelles dans des quartiers réputés frondeurs, dans la banlieue de la capitale, a affirmé à l'AFP une source policière.
"Nous avons eu du mal à contenir les jeunes très mobiles qui connaissent mieux les quartiers que nous. Au moins deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de pierres" des manifestants, a-t-elle affirmé sous couvert de l'anonymat.
Sept jeunes manifestants ont été blessés par des grenades lacrymogènes, a de son côté indiqué, également sous couvert de l'anonymat, une source médicale qui dit les avoir reçus dans sa clinique privée.
Les manifestants ont répondu à l'appel de la Dynamique des organisations de la société civile guinéenne, formée de plusieurs associations.
Ce collectif a appelé à des manifestations mardi, mercredi et jeudi, réclamant "la libération sans conditions de nos camarades Foniké Mengue et (Mamadou) Billo Bah".
Oumar Sylla, plus connu sous le nom de Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, sont deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un mouvement citoyen qui réclame le retour des civils au pouvoir en Guinée.
Ils ont "disparu" après avoir été arrêtés le 9 juillet, selon le FNDC, qui a dénoncé un "kidnapping". Les autorités nient toute arrestation et disent n'avoir aucune nouvelles des deux hommes.
Cette arrestation présumée de MM. Sylla et Bah serait la dernière en date d'une longue série en cours depuis que le colonel Mamadi Doumbouya, aujourd'hui investi président et promu général, a pris le pouvoir par la force en Guinée en septembre 2021.
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