Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, au nom du président de la République de la France, a fait son discours devant des chefs d’Etat africains et particulièrement devant le président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a présidé ce dimanche la cérémonie de commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. Jean-Noël Barrot estime que « rien ne peut justifier que des soldats de la France aient ainsi retourné leurs canons contre leurs frères d'armes ».
En effet, de son avis, les douleurs encore si vives provoquées par cette plaie béante dans leur histoire commune avec le Sénégal , seul un travail de mémoire peut conduire à les apaiser. « Il n'y a pas d'apaisement sans la justice, et il n'y a pas de justice sans la vérité. La vérité, l'histoire et la mémoire ne sont pas des postures, mais des processus portant une part de complexité devant lesquels nous ne devons pas reculer », a t-il déclaré.
Mr Barrot rappelle l’importance de la transmission des archives qui a été décidée en 2014. Et, au regard de l’impératif d’une quête de vérité, que la France a accueilli la mission d'étude des archives que le président de la république Bassirou Diomaye Faye a mandaté avec à sa tête le professeur Mamadou Diouf. « C'est la raison pour laquelle le Président de la République vous a écrit, M. le Président, pour vous dire que la France se doit de reconnaître que ce jour-là s'est déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre. Et si la France reconnaît ce massacre, elle le fait aussi pour elle-même, car elle n'accepte pas qu'une telle injustice puisse entacher son histoire », a précisé le ministre français des affaires étrangères.
En effet, de son avis, les douleurs encore si vives provoquées par cette plaie béante dans leur histoire commune avec le Sénégal , seul un travail de mémoire peut conduire à les apaiser. « Il n'y a pas d'apaisement sans la justice, et il n'y a pas de justice sans la vérité. La vérité, l'histoire et la mémoire ne sont pas des postures, mais des processus portant une part de complexité devant lesquels nous ne devons pas reculer », a t-il déclaré.
Mr Barrot rappelle l’importance de la transmission des archives qui a été décidée en 2014. Et, au regard de l’impératif d’une quête de vérité, que la France a accueilli la mission d'étude des archives que le président de la république Bassirou Diomaye Faye a mandaté avec à sa tête le professeur Mamadou Diouf. « C'est la raison pour laquelle le Président de la République vous a écrit, M. le Président, pour vous dire que la France se doit de reconnaître que ce jour-là s'est déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre. Et si la France reconnaît ce massacre, elle le fait aussi pour elle-même, car elle n'accepte pas qu'une telle injustice puisse entacher son histoire », a précisé le ministre français des affaires étrangères.
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