Toujours disposé à travailler au sein de l’APR, il a demandé à ses partisans de la même ville de lui accorder une période de retraite momentanée; le temps pour lui de retourner là où il travaillait, à l’ASECNA, «pour se reposer un peu, mieux réfléchir, bref, s’orienter davantage». «Il y a plus de quatre mois, je connaissais le nom de mon successeur. Je ne suis pas sanctionné!», a déclaré Thierno Alassane Sall. «Je savais pertinemment que mon sort était déjà scellé avant même ces élections locales», a-t- il déploré.
Pourtant, précise Mr. Sall, il avait accepté d’être tête de liste proportionnelle derrière quelqu’un qui a intégré l’APR après l’élection présidentielle et qui ne cesse depuis lors de l’attaquer. Selon lui, il fallait comme à Pikine, Guédiawaye, ou Saint- Louis, désigner un chef d’orchestre à Thiès.
En examinant minutieusement les résultats des élections, «contrairement aux premières impressions qu’on a voulu retenir, la Coalition ‘’And Défar’’ Thiès a subi un recul net parce que là où le parti Rewmi partait seul, il a cette fois-ci tissé une alliance de grande envergure et n'a obtenu qu'une majorité relative partout dans Thiès», a constaté l’ex- ministre.
Il a ainsi révélé que pour quatre centres de vote, il y avait 1 300 nouvelles inscriptions; «il y a des gens transférés de Thiès à Thiès et qui sont venus tardivement voter aux centres Ali Bâ Thierno Souleymane, Malick Kaïré». Le leader local de l’APR a signalé que le centre témoin des Contributions directes avait un comportement totalement différent de ceux précédemment cités.
Pourtant la coalition de Thierno Alassane a mis Idrissa Seck en ballotage
«Tout le monde sait que nous avons mis en ballottage Idrissa Seck, qui fait partie des hommes politiques les plus redoutables de ce pays», a-t- il clamé, soutenant qu’il est venu à l’APR par la politique et non en tant que technocrate, «comme d’autres l’ont fait». Il atteste être un combattant de la première heure qui fait partie de ceux qui ont convaincu «les plus sceptiques dans leurs familles, des amis...» Non sans ajouter que c’est petit à petit que d’autres sont venus «à la 25ème heure, après la présidentielle, à l’heure du petit déjeuner ou du repas, pour prendre la place de ceux qui étaient là avant».
Décidé à se retirer quelque temps pour récupérer, il est toutefois toujours disposé à défendre cette «idée qu’est la République pour laquelle des gens accepteraient de se tuer», pensant à Mamadou Diop. Chaque fois que la République l’exigeait, avec ou sans l’appui de l’APR, il a fait partie de ceux- là qui sont toujours allés répondre (Mr. Sall faisant allusion au 23 juin), avec le risque de perdre leur emploi. «Nous sommes actionnaires de l’APR et prêts à perdre tout ce que nous avons, pour la République!», a-t- il précisé aux militants venus nombreux.
Il a terminé en rappelant qu’ils ont vécu à Thiès, une campagne sordide et durant laquelle ils ont été victimes de toutes les calomnies et ignominies, du fait surtout de l’implication d'hommes d’affaires dans ces élections locales.
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