L’actualité afférente à la menace terroriste défraie de plus en plus la chronique. Face à ce péril, il manque à la presse sénégalaise des journalistes de terrain, même si le Djihadisme est une autre forme de guerre où l’ennemi est invisible. Faire des reportages sur le théâtre des opérations au Mali, ainsi que l’affectionne le « légionnaire » de France 24 Matthieu Mabin, pour mieux permettre d’appréhender les contours de ce fléau, serait un plus, au lieu de se contenter de procès-verbaux. Est-ce parce que les médiats privés n’ont pas les moyens de la Rts, à qui on doit des reporters de renom comme Amadou Mbaye Loum qui vient de nous quitter ce mardi 20 février 2018 ? Les raisons de ce vide peuvent être expliquées par le fait la vielle garde n’a pas assez formé la nouvelle génération, pour anticiper sur les défis de l’heure.
Pour rappel, le journaliste Amadou Mbaye Loum est sorti du CESTI en 1976. Il a fait ses piges en Gambie en 1981, après l’histoire du coup d’Etat avorté.
Sur le front au Liban, en compagnie des militaires sénégalais, au milieu des années 1980, il côtoie la mort de près. Amadou Mbaye Loum a accédé à la notoriété grâce à ses reportages sur la crise casamançaise. Ses apparitions télévisées étaient très courues. En 1998, il a interviewé le Président Joao Bernardo Vieira de la Guinée Bissau, au nadir de la guerre qui a secoué ce pays frontalier. Le preux cavalier de la presse sénégalaise a également à son actif de hauts faits d’armes grâce à la guerre au Libéria, l’une des plus meurtrières que l’Afrique de l’Ouest ait connue pendant ces trois dernières décennies. Sur place, il a décroché un entretien avec Charles Taylor.
Pour rappel, le journaliste Amadou Mbaye Loum est sorti du CESTI en 1976. Il a fait ses piges en Gambie en 1981, après l’histoire du coup d’Etat avorté.
Sur le front au Liban, en compagnie des militaires sénégalais, au milieu des années 1980, il côtoie la mort de près. Amadou Mbaye Loum a accédé à la notoriété grâce à ses reportages sur la crise casamançaise. Ses apparitions télévisées étaient très courues. En 1998, il a interviewé le Président Joao Bernardo Vieira de la Guinée Bissau, au nadir de la guerre qui a secoué ce pays frontalier. Le preux cavalier de la presse sénégalaise a également à son actif de hauts faits d’armes grâce à la guerre au Libéria, l’une des plus meurtrières que l’Afrique de l’Ouest ait connue pendant ces trois dernières décennies. Sur place, il a décroché un entretien avec Charles Taylor.
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