Le parti Bloc libéral, l'une des dernières formations encore critiques vis-à-vis de la junte en Guinée, a condamné jeudi "l'enlèvement" d'un de ses directeurs de la campagne pour la présidentielle du 28 décembre, dénonçant une "stratégie de la terreur" visant à "étouffer les voix dissidentes".
Dans une déclaration à la presse, le président du Bloc libéral, Oumar Sanoh, a exprimé la "profonde indignation" et la "vive inquiétude" du parti "à la suite de l'enlèvement dans la nuit du 2 au 3 décembre 2025 du directeur adjoint de la campagne Massa Douago Guilavogui".
"Cet acte odieux, perpétré par des individus non identifiés, s'inscrit dans une série d'attaques visant à intimider, à réduire au silence et à déstabiliser notre parti ainsi que tous ceux qui œuvrent pour la démocratie, la justice et le progrès en Guinée", a dénoncé M. Sanoh.
"Cet enlèvement, comme tant d'autres survenus ces derniers temps, plonge notre pays dans un climat de terreur inacceptable", a-t-il poursuivi.
Le parti centriste "exige la libération immédiate et sans condition de (notre) responsable, ainsi que de toutes les personnes arbitrairement détenues ou portées disparues en Guinée", a-t-il ajouté.
Le leader du Bloc libéral, Faya Millimono, est candidat à la présidentielle du 28 décembre, un scrutin censé parachever le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays.
Contrairement à sa promesse initiale, le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya - il avait pris le pouvoir en 2021 en renversant le président civil - est candidat à ce scrutin, pour lequel il est donné favori.
Selon M. Sanoh, la disparition de M. Guilavogui "porte atteinte aux principes les plus élémentaires des droits humains, à la sûreté des personnes et au libre exercice de l'activité politique dans le cadre d’élections libres, transparentes et apaisées".
Une chape de plomb s'est abattue en Guinée sur les voix dissidentes depuis l'arrivée des militaires au pouvoir.
Depuis 2021, la junte dirigée d'une main de fer par Mamadi Doumbouya a considérablement restreint les libertés.
Les disparitions forcées et enlèvements se sont multipliés. Mais les autorités ont toujours affirmé ne rien savoir de ces cas de disparitions forcées.
Dans une déclaration à la presse, le président du Bloc libéral, Oumar Sanoh, a exprimé la "profonde indignation" et la "vive inquiétude" du parti "à la suite de l'enlèvement dans la nuit du 2 au 3 décembre 2025 du directeur adjoint de la campagne Massa Douago Guilavogui".
"Cet acte odieux, perpétré par des individus non identifiés, s'inscrit dans une série d'attaques visant à intimider, à réduire au silence et à déstabiliser notre parti ainsi que tous ceux qui œuvrent pour la démocratie, la justice et le progrès en Guinée", a dénoncé M. Sanoh.
"Cet enlèvement, comme tant d'autres survenus ces derniers temps, plonge notre pays dans un climat de terreur inacceptable", a-t-il poursuivi.
Le parti centriste "exige la libération immédiate et sans condition de (notre) responsable, ainsi que de toutes les personnes arbitrairement détenues ou portées disparues en Guinée", a-t-il ajouté.
Le leader du Bloc libéral, Faya Millimono, est candidat à la présidentielle du 28 décembre, un scrutin censé parachever le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays.
Contrairement à sa promesse initiale, le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya - il avait pris le pouvoir en 2021 en renversant le président civil - est candidat à ce scrutin, pour lequel il est donné favori.
Selon M. Sanoh, la disparition de M. Guilavogui "porte atteinte aux principes les plus élémentaires des droits humains, à la sûreté des personnes et au libre exercice de l'activité politique dans le cadre d’élections libres, transparentes et apaisées".
Une chape de plomb s'est abattue en Guinée sur les voix dissidentes depuis l'arrivée des militaires au pouvoir.
Depuis 2021, la junte dirigée d'une main de fer par Mamadi Doumbouya a considérablement restreint les libertés.
Les disparitions forcées et enlèvements se sont multipliés. Mais les autorités ont toujours affirmé ne rien savoir de ces cas de disparitions forcées.
Autres articles
-
Grenier en cendres à Keur Ngatane : le voisin fugitif et l’incendie qui affame un village
-
À Diass, l’Affaire Qui Secoue Mbour : Entre Abus, Colère Filiale et Violence, un Procès Sous Haute Tension
-
Forum sur l’emploi des personnes handicapées de Dakar Dem Dikk : Le DG annonce de nouvelles mesures au courant de l’année 2026
-
4e Appel Public à l'Épargne : Le Sénégal vise 400 milliards de FCFA pour financer les besoins de trésorerie et soutenir ses projets
-
Crise universitaire -Bourses Étudiants : Le ministre exige la liste des étudiants de Master 2 éligibles avant le 16 décembre 2025




