La mort d’Astou Sokhna à l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye a laissé des séquelles dans le secteur de la santé. Les sages-femmes inculpées dans cette affaire dorment depuis trois jours en prison. Ce qui a mis le feu aux poudres et pousse les agents de santé à entamer une grève de protestation et de contestation. Cette fois-ci, cette grève est générale.
À l'hôpital Philippe Maguilène Senghor de Yoff où nous avons fait un tour, le constat est unanime. Personne dans les couloirs. Les quelques patients retrouvés tournent leurs pouces dehors parce que renvoyés. Une situation jugée intenable et injuste.
Un homme, vêtu d'une chemise blanche, une casquette de couloir noire vissée sur la tête, arrivé à bord d'un taxi (préférant garder l'anonymat) tire sur le gouvernement ainsi que sur les grévistes. "Nous sommes fatigués. Nous sommes malades et nous ne savons plus quoi faire. Je suis là depuis 8h, mais on m'a dit que le médecin était en grève. On est dans une situation pratiquement critique...", a martelé le jeune homme.
Même complainte de Maman Codé qui va plus loin et parle de manque de volonté et d'engagement de la part de nos autorités. " Ce n'est pas normal qu'on arrive à ce stade. Les grévistes sont dans leur droit. Comme vous me voyez, je suis venue avec une malade mais avec cette situation, on est obligé de retourner. Pensez-vous que c'est normal?", dénonce la jeune dame.
Pour rappel, parmi les motifs brandis par les grévistes : la dégradation des conditions de travail des sages-femmes, le manque de moyens humains et matériels entre autres et ces derniers invitent l'État à entamer des négociations avec les syndicats...
À l'hôpital Philippe Maguilène Senghor de Yoff où nous avons fait un tour, le constat est unanime. Personne dans les couloirs. Les quelques patients retrouvés tournent leurs pouces dehors parce que renvoyés. Une situation jugée intenable et injuste.
Un homme, vêtu d'une chemise blanche, une casquette de couloir noire vissée sur la tête, arrivé à bord d'un taxi (préférant garder l'anonymat) tire sur le gouvernement ainsi que sur les grévistes. "Nous sommes fatigués. Nous sommes malades et nous ne savons plus quoi faire. Je suis là depuis 8h, mais on m'a dit que le médecin était en grève. On est dans une situation pratiquement critique...", a martelé le jeune homme.
Même complainte de Maman Codé qui va plus loin et parle de manque de volonté et d'engagement de la part de nos autorités. " Ce n'est pas normal qu'on arrive à ce stade. Les grévistes sont dans leur droit. Comme vous me voyez, je suis venue avec une malade mais avec cette situation, on est obligé de retourner. Pensez-vous que c'est normal?", dénonce la jeune dame.
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