Reconverti conseiller de plusieurs chefs d’Etat africains, DSK peine à convaincre Macky Sall


Reconverti conseiller de plusieurs chefs d’Etat africains, DSK peine à convaincre Macky Sall
Grâce au site français Challenges.fr, qui a publié hier une enquête intitulée « La vérité sur le lucratif business de Dominique Strauss-Kahn en Afrique et dans le privé », on en sait un peu plus sur les audiences que Macky Sall a accordées au très sulfureux DSK.

 Le journal nous informe que l’ancien patron du FMI dirige, depuis Casablanca, une entreprise, dénommée Parnasse International, à travers laquelle il conseille les chefs d’Etat togolais, tunisien et congolais.

Toutefois relève le site, s’il a réussi à séduire en Tunisie, au Togo et au Congo, DSK peine parfois à convaincre d’autres chefs d’états africains. C’est notamment le cas au Sénégal où il s’est entretenu à deux reprises avec le président Macky Sall. Le 13 avril, l’ancien patron du FMI publiait sur son compte Twitter, un rapport qu’il a rédigé sur la réforme du franc CFA.

Si on en croit Challenges.fr, l’homme d’Etat français se fait beaucoup d’argent en Afrique. Rien que pour l’année 2016, cette SARL, qui pilote la promotion du plan Tunisie 2020 contribuant notamment à l’organisation de rencontres pour attirer les investisseurs étrangers, a affiché un résultat net de 3,6 millions d’euros. Toujours en 2016, Parnasse International a décroché un contrat auprès de l’Etat togolais grâce à « ses liens avec [le président] Faure Gnassingé ». « Il l'a poussé à faire remonter les chiffres cachés de la dette publique et a contribué à l'éviction du contesté ministre des Finances Adji Ayasso », ébruite notre confrère, citant une source diplomatique française. « Après l’obtention d’un prêt du FMI en mai 2017, l’ancien patron de l’institution de Bretton Woods assure également le suivi de l’exécution budgétaire en se rendant chaque mois au Togo », renseigne la même source.

L’ancien ministre français de l’Economie et des Finances s’appuie sur quelques collaborateurs dont Philippe Valachs qui fut son chef de cabinet. Ce dernier a notamment contribué au dossier relatif à l’obtention d’un prêt du FMI par l’Etat Congolais.
Lundi 7 Mai 2018




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