Huit jours après avoir froidement ôté la vie à Ibrahima Mbaye au quartier Gueule-Tapée 2 de Guédiawaye, Serigne Mouhamadou Mourtalla Mbacké Fall, meurtrier en fuite, a été remis à la police par son propre père. C’est la fin d’une cavale qui s’est achevée dans la cité religieuse de Touba, où le fugitif s’était discrètement retranché. Selon les informations de L’Observateur, c’est le père biologique de l’auteur présumé, G. Fall, qui a personnellement conduit son fils aux enquêteurs, dans un acte de lucidité parentale aussi courageux que tragique.
Tout est parti d’un règlement de comptes sanglant, le soir du 8 juin 2025, au lendemain de la Tabaski. Il est 21h30, dans les rues de Sam Notaire, lorsque Mourtalla et Ibrahima, deux jeunes hommes que tout oppose, se retrouvent une fois encore face à face. Une altercation éclate, la tension monte, un couteau est brandi. Un coup violent est porté sous la poitrine d’Ibrahima Mbaye. Il s’effondre, mortellement blessé. Il avait 28 ans.
Une vengeance nourrie par la prison
Ce drame n’était pas un accident. Selon L’Observateur, Mourtalla Fall nourrissait une rancune ancienne envers Ibrahima, qu’il accusait de l’avoir « balancé » à la police dans une affaire d’agression. Une dénonciation qui lui avait valu deux ans d’incarcération. À sa sortie, il aurait juré de se venger. En mars dernier déjà, une première altercation avait éclaté entre les deux hommes. Lors de ce premier affrontement, Mourtalla avait crevé l’œil d’Ibrahima avec un tesson de bouteille. L’affaire avait été étouffée grâce à une médiation familiale. Mais le pardon apparent cachait une haine toujours vive.
Cavale à Touba, arrestation familiale
Après le meurtre du 8 juin, Mourtalla disparaît. Il quitte précipitamment Guédiawaye et se réfugie à Touba, espérant sans doute se fondre dans l’anonymat de la cité religieuse. Mais le crime est trop grave, et les recherches trop intenses. Les enquêteurs piétinent, faute d’indices clairs… jusqu’à ce tournant inattendu : le père du meurtrier se présente au commissariat, son fils à ses côtés.
Il confie aux policiers que Mourtalla l’a contacté pour exprimer sa volonté de se rendre. Il leur révèle également que son fils s’était débarrassé de l’arme du crime, sans toutefois indiquer l’endroit précis. Placé en garde à vue, le fugitif a avoué les faits lors de sa première audition, confirmant la préméditation du meurtre et son mobile lié à un sentiment de trahison.
Tout est parti d’un règlement de comptes sanglant, le soir du 8 juin 2025, au lendemain de la Tabaski. Il est 21h30, dans les rues de Sam Notaire, lorsque Mourtalla et Ibrahima, deux jeunes hommes que tout oppose, se retrouvent une fois encore face à face. Une altercation éclate, la tension monte, un couteau est brandi. Un coup violent est porté sous la poitrine d’Ibrahima Mbaye. Il s’effondre, mortellement blessé. Il avait 28 ans.
Une vengeance nourrie par la prison
Ce drame n’était pas un accident. Selon L’Observateur, Mourtalla Fall nourrissait une rancune ancienne envers Ibrahima, qu’il accusait de l’avoir « balancé » à la police dans une affaire d’agression. Une dénonciation qui lui avait valu deux ans d’incarcération. À sa sortie, il aurait juré de se venger. En mars dernier déjà, une première altercation avait éclaté entre les deux hommes. Lors de ce premier affrontement, Mourtalla avait crevé l’œil d’Ibrahima avec un tesson de bouteille. L’affaire avait été étouffée grâce à une médiation familiale. Mais le pardon apparent cachait une haine toujours vive.
Cavale à Touba, arrestation familiale
Après le meurtre du 8 juin, Mourtalla disparaît. Il quitte précipitamment Guédiawaye et se réfugie à Touba, espérant sans doute se fondre dans l’anonymat de la cité religieuse. Mais le crime est trop grave, et les recherches trop intenses. Les enquêteurs piétinent, faute d’indices clairs… jusqu’à ce tournant inattendu : le père du meurtrier se présente au commissariat, son fils à ses côtés.
Il confie aux policiers que Mourtalla l’a contacté pour exprimer sa volonté de se rendre. Il leur révèle également que son fils s’était débarrassé de l’arme du crime, sans toutefois indiquer l’endroit précis. Placé en garde à vue, le fugitif a avoué les faits lors de sa première audition, confirmant la préméditation du meurtre et son mobile lié à un sentiment de trahison.
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