Les membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, « Ci La Nu Bokk », ont tenu à exprimer leur soutien aux initiatrices de la marche nue des féministes. Ce soutien fait suite à la convocation de ces dernières à la brigade des mœurs le 22 janvier 2025. Leur position a été rendue publique via un communiqué de presse parvenu à DakarActu.
Dans ce document, les membres du cadre dénoncent le mutisme face à certaines situations intolérables. Ils soulignent que « la perspective d’opter pour une forme d’indignation semble être la préoccupation majeure des gardiens auto-proclamés de la vertu, qui restent muets face aux viols et autres violences perpétrés quotidiennement contre les femmes et les enfants. Cela en dit long sur la légitimation sociale de ces crimes ! »
Ils s’interrogent : « Comment rester silencieux face au cas d’une petite fille de 9 ans tombée enceinte après avoir été violée par son maître coranique ? Comment ne pas réagir face à une fillette de 12 ans violentée puis tuée misérablement dans une salle de douche ? Ou encore face à une jeune tétraplégique tombée enceinte après un viol ? Comment ignorer les centaines de cas de violences sexuelles et de viols commis chaque année au Sénégal sur des femmes et des mineurs ? »
Le communiqué poursuit : « Pourquoi s’acharner sur des voix féministes qui refusent l’omerta et l’abandon des victimes à leur sort ? Pourquoi contribuer à faire de notre société une communauté déshumanisée ? »
Par ailleurs, « Ci La Nu Bokk » condamne le silence de nombreuses femmes face à ces injustices. « Nous dénonçons, au-delà de cette convocation, le rétrécissement de l’espace d’expression publique des femmes et la montée des conservatismes qui tendent à réduire leur droit de manifester et de se faire entendre dans la défense des causes qu’elles portent. »
Toutefois, le cadre de concertation réaffirme sa solidarité avec toutes les femmes et les hommes engagés dans la lutte pour la préservation des droits humains des femmes et des enfants, ainsi que pour le respect de leur dignité. « Cette lutte inclut des activités de contestation dans l’espace public, exercées en toute liberté », conclut le communiqué.
Dans ce document, les membres du cadre dénoncent le mutisme face à certaines situations intolérables. Ils soulignent que « la perspective d’opter pour une forme d’indignation semble être la préoccupation majeure des gardiens auto-proclamés de la vertu, qui restent muets face aux viols et autres violences perpétrés quotidiennement contre les femmes et les enfants. Cela en dit long sur la légitimation sociale de ces crimes ! »
Ils s’interrogent : « Comment rester silencieux face au cas d’une petite fille de 9 ans tombée enceinte après avoir été violée par son maître coranique ? Comment ne pas réagir face à une fillette de 12 ans violentée puis tuée misérablement dans une salle de douche ? Ou encore face à une jeune tétraplégique tombée enceinte après un viol ? Comment ignorer les centaines de cas de violences sexuelles et de viols commis chaque année au Sénégal sur des femmes et des mineurs ? »
Le communiqué poursuit : « Pourquoi s’acharner sur des voix féministes qui refusent l’omerta et l’abandon des victimes à leur sort ? Pourquoi contribuer à faire de notre société une communauté déshumanisée ? »
Par ailleurs, « Ci La Nu Bokk » condamne le silence de nombreuses femmes face à ces injustices. « Nous dénonçons, au-delà de cette convocation, le rétrécissement de l’espace d’expression publique des femmes et la montée des conservatismes qui tendent à réduire leur droit de manifester et de se faire entendre dans la défense des causes qu’elles portent. »
Toutefois, le cadre de concertation réaffirme sa solidarité avec toutes les femmes et les hommes engagés dans la lutte pour la préservation des droits humains des femmes et des enfants, ainsi que pour le respect de leur dignité. « Cette lutte inclut des activités de contestation dans l’espace public, exercées en toute liberté », conclut le communiqué.
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