L'épidémie de mpox a fait 548 morts en République démocratique du Congo (RDC) depuis le début de l'année et touche désormais toutes les provinces de ce pays d'environ 100 millions d'habitants.
Selon le dernier rapport épidémiologique, "notre pays a enregistré 15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année", a déclaré jeudi le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba, dans un message vidéo parvenu à l'AFP.
Au 3 août, l'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent), avait recensé 455 décès et 14.479 contaminations dans 25 des 26 provinces du pays.
"Actuellement, toutes nos provinces sont touchées par ce virus," a ajouté M. Kamba, cité dans un communiqué du ministère de la Santé.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
Les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (est), Équateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala (nord) et Sankuru (centre) sont les plus affectées, a indiqué le ministrede la santé.
Pays le plus touché par la maladie, la RDC travaille sur "l'amélioration et le renforcement des protocoles et des dispositifs de surveillance aux points de contrôle et aux frontières", a encore dit M. Kamba.
A travers la mobilisation internationale, "nous activons tous les mécanismes nécessaires pour identifier et traiter les cas" gratuitement, a souligné le ministre.
- Virus plus dangereux -
Les Etats-Unis ont indiqué avoir fait don de 50.000 doses de vaccins à la RDC, selon un communiqué du ministère américain de la Santé publié mercredi.
"La vaccination sera un élément essentiel de la riposte à cette épidémie. Pour soutenir cet effort, les États-Unis font don de 50.000 doses du vaccin Jynneos approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) à la RDC", indique ce communiqué.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme, mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
En 2022, l'épidémie mondiale, portée par le clade 2, s'était propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas.
L'épidémie actuelle, partie de la RDC et pour l'heure circonscrite en Afrique, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6%.
Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
Selon le dernier rapport épidémiologique, "notre pays a enregistré 15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année", a déclaré jeudi le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba, dans un message vidéo parvenu à l'AFP.
Au 3 août, l'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent), avait recensé 455 décès et 14.479 contaminations dans 25 des 26 provinces du pays.
"Actuellement, toutes nos provinces sont touchées par ce virus," a ajouté M. Kamba, cité dans un communiqué du ministère de la Santé.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
Les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (est), Équateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala (nord) et Sankuru (centre) sont les plus affectées, a indiqué le ministrede la santé.
Pays le plus touché par la maladie, la RDC travaille sur "l'amélioration et le renforcement des protocoles et des dispositifs de surveillance aux points de contrôle et aux frontières", a encore dit M. Kamba.
A travers la mobilisation internationale, "nous activons tous les mécanismes nécessaires pour identifier et traiter les cas" gratuitement, a souligné le ministre.
- Virus plus dangereux -
Les Etats-Unis ont indiqué avoir fait don de 50.000 doses de vaccins à la RDC, selon un communiqué du ministère américain de la Santé publié mercredi.
"La vaccination sera un élément essentiel de la riposte à cette épidémie. Pour soutenir cet effort, les États-Unis font don de 50.000 doses du vaccin Jynneos approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) à la RDC", indique ce communiqué.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme, mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
En 2022, l'épidémie mondiale, portée par le clade 2, s'était propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas.
L'épidémie actuelle, partie de la RDC et pour l'heure circonscrite en Afrique, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6%.
Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
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