Lors de la conférence de presse du 24 février, la Fédération des Horticulteurs du Sénégal a exposé des préoccupations majeures concernant la gestion des marchés publics par l'État. Parmi les projets de développement, la présentation du projet Bois de l'eau, destiné à lutter contre les inondations et les eaux stagnantes, et Dakar ville verte et écologique, en préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse, ont été mis en avant. Cependant, la fédération a dénoncé la cession des marchés de l'État aux étrangers et aux non-professionnels du secteur floricole. Ils exigent que l'État du Sénégal impose aux entreprises étrangères de sous-traiter avec les floriculteurs locaux pour tout approvisionnement en plantes, arbres ornementaux, fleurs et autres produits liés à la floriculture.
Par ailleurs, la Fédération a exprimé sa ferme opposition à l'importation de plantes ornementales, appelant plutôt à la promotion des produits locaux. Ils ont dénoncé la décision d'attribuer un marché de 18 milliards de francs CFA aux entreprises marocaines pour l'aménagement de la corniche ouest, soulignant que ces derniers refusent de collaborer avec la main-d'œuvre locale. Dans ce contexte, la fédération a demandé à l'État d’interdire ces importations et de favoriser les produits "faits maison", un soutien crucial pour le secteur local de l'horticulture, qui demande des actions concrètes pour la préservation et le développement des entreprises sénégalaises.
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