Le double jeu de nos alliés dans BBY


Le double jeu de nos alliés dans BBY
A quel jeu joue le parti socialiste ?

« Nous demandons la tenue du référendum au plus tard dans le dernier trimestre de l’année 2015 pour asseoir une meilleure équité entre les partis. Nous demandons solennellement au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que ce référendum se tienne au courant de l’année 2015 et non en mai 2016, comme annoncé par le Président Macky Sall »

La politique de « un pas en avant deux pas en arrière » ne paie pas. On a comme l’impression que les socialistes cherchent la petite bête. Soit mais ils n’ont qu’à regarder dans leur propre manteau car APR, PS, AFP, LD, PIT, bref tous les partis de BBY au premier chef desquels ceux qui participent au conseil des ministres, tous se serrent dans le même lit. Alors penser que les punaises vont faire la différence entre les « Apéristes » et les autres, relève de l’hypocrisie. Ils ne doivent surtout pas penser qu’ils sont plus intelligents que le reste des Sénégalais, qu’ils peuvent tromper les gens. On les entend souvent se gargariser avec leur certitude que le PS est un grand parti ; par l’Age certes. Mais la grandeur d’un parti tient-il de ce seul paramètre ? Dans ce cas il aurait fallu parler d’ancien parti avec des partis comme le PAI.
Par contre si on se réfère au poids électoral, le PS est passé de parti hégémonique à parti nain. En effet de 99 0/0 en 1963, il est passé à 58,400/0 en 1993 puis 41,3 0/0 en 2000 suivi de 13,53 0/0 en 2007 pour finir à 11,300/0 en 2012, encore que ce score est obtenu en coalition avec d’autres partis et mouvements. La question ne tient pas de « grand ou petit » parti ; nous formons un ensemble de partis politiques animés de la même volonté qui consiste à travailler dans un élan unitaire pour le bien des populations de ce pays sous la direction bien entendu de celui que les Sénégalais ont élu en l’occurrence le Président Macky SALL.
Parce qu’ils ont acquis un semblant de jouvence de par leur participation au gouvernement ne doit pas pousser nos amis Socialistes à croire que leur parti s’est hypertrophié. Et si c’est le cas, leur réveil risque d’être brutal.
Messieurs du Parti Socialiste, Il ne vous revient pas de définir l’agenda électoral ; soyez patients au lieu de collecter déjà les arguments à servir au peuple pour justifier votre affalement aux prochaines élections si bien sûr vous vous dressez face à celui qui vous a donné un second souffle. Parler de coudées franches pour tous les candidats ne tient pas la route. Si OTD veut être candidat, il n’a qu’à le déclarer au lieu d’encourager sans donner l’air, un parallélisme entre Khalifa Sall, maire de Dakar et le Président Macky, pour, de temps en temps intercéder comme un régulateur voir un donneur de leçons, et ainsi paraitre comme l’Homme qu’il faut. Détrompez-vous , personne n’est dupe. Et surtout ne nous revenez pas avec la sempiternelle réplique « le PS est un parti ou chacun se prononce librement ». Nous sommes tous dans l’arène politique avec tout ce que cela peut comporter comme action en « sous-marin »; dites-vous bien qu’on a compris l’instrumentalisation orchestrée depuis quelques temps.
Et quand cette fois c’est un porte-parole qui se prononce au sortir d’une rencontre qui a réuni les secrétaires généraux de coordination, on ne peut avoir une voix plus autorisée. De toutes les façons, vous savez très bien que le président Macky SALL ne répond à aucune pression. Prenez vos responsabilités si vous estimez que l’heure est venu de se quitter pour aller vous préparer, mais il ne faut surtout pas tenter de vous « victimiser », la stratégie est cousue de fil blanc. Pousser un téméraire à faire une sortie virulente et après au porte-parole Wilane très pondéré mais fin politicien d’éteindre le feu, relève de la ruse politique.
Des déclarations comme celle faite par l’une des figures marquantes du PS, je veux nommer l’honorable député Barthélémy Diaz ou celle du porte-parole adjoint du PS au sortir d’une si importante assemblée générale ne peuvent être considérées comme avis personnel ou isolé, il faut être sérieux. Ce n’est pas la peine de concocter un plan pour quitter l’attelage tout en préservant des dividendes, au lieu d’interpeller le Président Macky Sall sur une histoire de date de referendum, vous devez plutôt édifier les Sénégalais sur votre véritable posture. On ne saurait être comptable de la gestion du pays depuis l’arrivée de la coalition au pouvoir et vouloir se dérober du bilan de cette gestion. Tout le monde reconnait le travail abattu par les ministre Aminata Mbengue NDIAYE (qui il ne faut pas l’oublier a capitalisé une solide expérience depuis l’époque du Pdt Diouf) et Serigne Mbaye THIAM dans une parfaite solidarité et loyauté de tous les acteurs au sein du gouvernement. Le PS est bien visible c’est vrai, mais visible et en bonne place dans l’équipe dirigeante et c’est claire que les bons points du bilan comme les moyens bons seront à l’actif de tout le gouvernement. Alors gouvernons ensemble et évitons les critiques stériles par voie de presse qui ternissent la solidarité gouvernementale.


Dr Aly Coto Ndiaye,
Responsable APR à Fatick
Mercredi 13 Mai 2015
Dr Aly Coto NDIAYE




1.Posté par Buuru Sérères Yii Yépp le 14/05/2015 08:16
Guerre des Titans ( Épisode 18 )
De la philosophie et des principes naturels et profitables entre les alliés.

L'exemple de la tension APR et Parti Socialiste.

Le parti socialiste a-t-il une raison de dire qu'il n'est pas comptable du bilan du Président de la République ?
Nous sommes dans un régime présidentiel où c'est le chef de l'Etat qui définit la politique du gouvernement, de l'Etat et les objectifs qu'il fixe ainsi que les chemins qu'il entend utiliser pour y parvenir.
En outre, c'est lui qui négocie les moyens avec les partenaires financiers, stratégiques et sociaux et décide des nominations des personnes du gouvernement chargées d'appliquer la politique qu'il a décidé d'appliquer. Les partis de l'alliance qui sont représentés à ses côtés sont tenus au devoir d'être solidaires du gouvernement mais ils n'ont pas de prérogatives de l'obliger à faire ce qu'eux trouvent préférable d'appliquer dans ses programmes. En outre, nulle part dans la Constitution ni dans les lois et Règlements les alliés ne sont cités d'ailleurs en quoi que ce soit.
Leur participation dans l'attelage relève du "gentlemen agreement".
Dans ce cas les partis alliés gardent dans leurs tiroirs leurs programmes de politique et appliquent celui du President qui a été élu.
En revanche, ce que l'on peut reprocher aux alliés qui estiment qu'ils ne sont pas comptables de la gestion du mandat du chef de l'Etat élu, c'est le silence lorsqu'ils sont en désaccord avec le pouvoir.
En effet, Ils peuvent, à défaut de contraindre et tout en étant solidaires dans l'application des politiques du pouvoir, donner leur sentiment et leurs positions sur les chemins empruntés par leur allié. Le moyen dont ils disposent n'est certes pas celui de faire des déclarations publiques en tant que membres du gouvernement dans lequel ils siègent mais ils ont la légitimité de produire en réunion de bureau politique de leurs partis des communications et exprimer au nom de leur parti politique la position du parti sur les sujets en question.
Cela est un levier légitime et de souveraineté qui ne remet pas en cause la sacro-sainte solidarité gouvernementale ni l'obligation de réserve que l'on pourrait vouloir leur brandir.
Naturellement, la décence voudrait que ce soient les porte-parole politiques non membres actifs dans l'appareil gouvernemental qui expriment ces positions.
Enfin, pour éviter toute confusion ou amalgame de nature à compromettre la quiétude de la confiance et la stabilité de l'alliance, les chefs de partis devraient par civilité ne pas se mettre en avant dans ces prises de position.
En retour, les responsables militants du parti au pouvoir (contrairement à ce qui se passe en ce moment entre PS et Apr), seraient bien inspirés de ne pas trop prêter attention à ces sorties qui sont des positions de principe et de dignité de tout parti qui se respecte. Sinon les leaders de ces partis alliés risqueraient de ne pas survivre aux pressions internes des militants et responsables puristes de leurs bases.
En leur accordant une importance soutenue ils offrent la possibilité aux troisièmes voies ( l'opposition ) de tirer leurs marrons du feu en attisant les tensions en vue d'obtenir division voire éclatement de l'alliance.
A mon humble Avis !

Buuru Sérères Yii Yépp
Dakar, Sénégal.



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