À Dakar, les pressings et laveries automatiques poussent à vue d’œil. Aujourd’hui, il est devenu courant d’en croiser à chaque coin de rue, preuve d’un secteur en plein essor, porté par une demande croissante et un mode de vie de plus en plus rapide.
L'arrivée des nouvelles technologies a provoqué un chamboulement dans le mode de vie des Sénégalais. Certains métiers ont tendance à disparaître faute de se réinventer. Le métier du lavage manuel exercé par les lavandières ne fait pas exception à cette nouvelle donne.
Soukeye Tine, lavandière depuis plus de dix ans et installée près du canal 4 à Gueule Tapée, illustre cette réalité. Entourée de bassines et de vêtements à frotter à la main, elle confie faire face à une pression constante des machines à laver : « Les gens veulent tout vite maintenant. Nous, on prend le temps de bien laver, mais la concurrence est rude. »
Toutefois, elle affirme que la clientèle continue toujours de leur faire confiance parce qu'elles étaient là avant ces appareils, mais aussi en raison des prix abordables qu'elles proposent. Ces lavandières entretiennent avec leurs clients des liens et une familiarité qui leur permettent de fidéliser leur clientèle.
Le métier de lavandière tente, tant bien que mal, de résister dans une société où plusieurs métiers sont modernisés avec l'arrivée de nouvelles technologies qui ont fini de simplifier la vie. Plus besoin de prendre toute une journée pour faire la lessive, les pressings ont pris la relève. Ces laveries automatiques proposent un service de lavage, repassage et détachage de vêtements.
D'aucuns, pour des contraintes de temps, recourent aux services de pressing, tandis que d'autres préfèrent le travail des machines à celui des humains. Babacar tient un pressing à Yoff, dans un studio où deux lave-linge sont installés, des vêtements tachés étant posés un peu partout. Pendant ce temps, ses employés sont pleinement occupés au repassage des vêtements.
« Le métier du pressing est un business juteux. De la clientèle, il y en a à gogo, parfois même on accuse un peu de retard sur la livraison. Les prix sont fixés à 400 F CFA le kilogramme pour le lavage. Si le client veut qu'on sèche ses vêtements, il doit débourser plus. Les tenues traditionnelles africaines sont facturées entre 1 500 et 2 000 F CFA. Ces appareils, qui fonctionnent à l'électricité, ne sont pas sans dépenses ; parfois, on se retrouve avec une facture salée, mais avec les bénéfices récoltés, on parvient à s'en sortir », a expliqué Babacar, tenancier d'un pressing. Toutefois, il déplore le manque d'eau qui est souvent noté dans certains quartiers, les obligeant à acheter des bidons d'eau.
Les pressings sont loin d'être parfaits. De son côté, Bintou Sall, habituée des laveries, regrette que certaines machines n’arrivent pas à enlever toutes les taches, préférant parfois le lavage manuel pour des habits délicats.
Même s'il est vrai que les pressings sont une alternative et ont fini par se substituer au travail du linge manuel, si pour certains c'est une véritable aubaine, d'autres continuent de faire confiance aux lavandières et au lavage manuel, qui a pris un sacré coup avec le foisonnement des pressings.
L'arrivée des nouvelles technologies a provoqué un chamboulement dans le mode de vie des Sénégalais. Certains métiers ont tendance à disparaître faute de se réinventer. Le métier du lavage manuel exercé par les lavandières ne fait pas exception à cette nouvelle donne.
Soukeye Tine, lavandière depuis plus de dix ans et installée près du canal 4 à Gueule Tapée, illustre cette réalité. Entourée de bassines et de vêtements à frotter à la main, elle confie faire face à une pression constante des machines à laver : « Les gens veulent tout vite maintenant. Nous, on prend le temps de bien laver, mais la concurrence est rude. »
Toutefois, elle affirme que la clientèle continue toujours de leur faire confiance parce qu'elles étaient là avant ces appareils, mais aussi en raison des prix abordables qu'elles proposent. Ces lavandières entretiennent avec leurs clients des liens et une familiarité qui leur permettent de fidéliser leur clientèle.
Le métier de lavandière tente, tant bien que mal, de résister dans une société où plusieurs métiers sont modernisés avec l'arrivée de nouvelles technologies qui ont fini de simplifier la vie. Plus besoin de prendre toute une journée pour faire la lessive, les pressings ont pris la relève. Ces laveries automatiques proposent un service de lavage, repassage et détachage de vêtements.
D'aucuns, pour des contraintes de temps, recourent aux services de pressing, tandis que d'autres préfèrent le travail des machines à celui des humains. Babacar tient un pressing à Yoff, dans un studio où deux lave-linge sont installés, des vêtements tachés étant posés un peu partout. Pendant ce temps, ses employés sont pleinement occupés au repassage des vêtements.
« Le métier du pressing est un business juteux. De la clientèle, il y en a à gogo, parfois même on accuse un peu de retard sur la livraison. Les prix sont fixés à 400 F CFA le kilogramme pour le lavage. Si le client veut qu'on sèche ses vêtements, il doit débourser plus. Les tenues traditionnelles africaines sont facturées entre 1 500 et 2 000 F CFA. Ces appareils, qui fonctionnent à l'électricité, ne sont pas sans dépenses ; parfois, on se retrouve avec une facture salée, mais avec les bénéfices récoltés, on parvient à s'en sortir », a expliqué Babacar, tenancier d'un pressing. Toutefois, il déplore le manque d'eau qui est souvent noté dans certains quartiers, les obligeant à acheter des bidons d'eau.
Les pressings sont loin d'être parfaits. De son côté, Bintou Sall, habituée des laveries, regrette que certaines machines n’arrivent pas à enlever toutes les taches, préférant parfois le lavage manuel pour des habits délicats.
Même s'il est vrai que les pressings sont une alternative et ont fini par se substituer au travail du linge manuel, si pour certains c'est une véritable aubaine, d'autres continuent de faire confiance aux lavandières et au lavage manuel, qui a pris un sacré coup avec le foisonnement des pressings.
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