L’hôpital de la Paix, plongé dans un état de délabrement avancé, traverse une crise sans précédent. Depuis plus d’un mois, l’établissement est paralysé par une grève généralisée de tous les syndicats.
‘’L’hôpital subit régulièrement des inondations. Patients, soignants et accompagnants pataugent dans des eaux provenant aussi bien de la pluie que des toilettes, transformant l’établissement en un véritable champ de ruines.
L’intersyndicale a lancé un mouvement de grève, depuis le 12 août 2024, pour dénoncer la dégradation des infrastructures, l’étroitesse des locaux, les conditions de travail désastreuses, la panne des appareils de radiographie standard et numérique, l’absence de stérilisation, les ruptures et l’absence d’explorations biologiques de base ainsi que l’énorme dette accumulée envers les travailleurs, les fournisseurs et les institutions sociales (IPRESS et CSS). Cette grève est le résultat direct de la léthargie des autorités de tutelle, incapables de proposer des solutions concrètes", fustige Marc Manga, SG de l’intersyndicale.
L’intersyndicale se dit déterminée à aller au bout de son combat et usera de tous les moyens syndicaux pour obtenir satisfaction.
" Nous prenons acte du manque flagrant de considération de la part des autorités locales et annonçons l’intensification prochaine de notre mouvement. Nous décrétons 4 jours de grève à partir du mardi 08 octobre 2024 puis une grève totale sans service minimum, ni respect des urgences dans les jours à venir.
Nous rappelons aux autorités étatiques leur obligation légale de protéger, à la fois la population et le personnel soignant. Nous leur rappelons également les dispositions des textes qui régissent les professions de la santé, prenant comme exemple le Code de déontologie médicale qui stipule, en son article 4, que le médecin ne peut, en aucun cas, exercer sa profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualité des soins et des actes médicaux. Nous invitons le directeur de la santé publique, habilité par ce même texte, à venir constater de visu les conditions déplorables de travail dans lesquelles nous sommes contraints d’exercer.
Nous appelons le ministère de la santé et de l’action sociale à répondre à nos préoccupations puisque la direction actuelle de l’hôpital est dépassée par les événements. Nous espérons que les autorités compétentes prendront rapidement les mesures nécessaires pour sortir l’hôpital de la Paix de cette impasse tragique", a ajouté M. Manga.
‘’L’hôpital subit régulièrement des inondations. Patients, soignants et accompagnants pataugent dans des eaux provenant aussi bien de la pluie que des toilettes, transformant l’établissement en un véritable champ de ruines.
L’intersyndicale a lancé un mouvement de grève, depuis le 12 août 2024, pour dénoncer la dégradation des infrastructures, l’étroitesse des locaux, les conditions de travail désastreuses, la panne des appareils de radiographie standard et numérique, l’absence de stérilisation, les ruptures et l’absence d’explorations biologiques de base ainsi que l’énorme dette accumulée envers les travailleurs, les fournisseurs et les institutions sociales (IPRESS et CSS). Cette grève est le résultat direct de la léthargie des autorités de tutelle, incapables de proposer des solutions concrètes", fustige Marc Manga, SG de l’intersyndicale.
L’intersyndicale se dit déterminée à aller au bout de son combat et usera de tous les moyens syndicaux pour obtenir satisfaction.
" Nous prenons acte du manque flagrant de considération de la part des autorités locales et annonçons l’intensification prochaine de notre mouvement. Nous décrétons 4 jours de grève à partir du mardi 08 octobre 2024 puis une grève totale sans service minimum, ni respect des urgences dans les jours à venir.
Nous rappelons aux autorités étatiques leur obligation légale de protéger, à la fois la population et le personnel soignant. Nous leur rappelons également les dispositions des textes qui régissent les professions de la santé, prenant comme exemple le Code de déontologie médicale qui stipule, en son article 4, que le médecin ne peut, en aucun cas, exercer sa profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualité des soins et des actes médicaux. Nous invitons le directeur de la santé publique, habilité par ce même texte, à venir constater de visu les conditions déplorables de travail dans lesquelles nous sommes contraints d’exercer.
Nous appelons le ministère de la santé et de l’action sociale à répondre à nos préoccupations puisque la direction actuelle de l’hôpital est dépassée par les événements. Nous espérons que les autorités compétentes prendront rapidement les mesures nécessaires pour sortir l’hôpital de la Paix de cette impasse tragique", a ajouté M. Manga.
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