El Modou Guèye quitte Walfadjri: Sidy Lamine Niasse face à un énième départ.


El Modou Guèye quitte Walfadjri: Sidy Lamine Niasse face à un énième départ.
DAKARACTU.COM  Après 9 ans de collaboration, le divorce est consommé entre El Modou Guèye et le groupe Walfadrji. Joint par l'Observateur, le désormais ex-correspondant du groupe de Sidy Lamine Niasse dans la région de Diourbel déclare: "Pour l'instant, je suis en train de réfléchir sur les multiples offres qui m'ont été faites pour ne pas commettre la même erreur que par le passé".
Mardi 10 Avril 2012




1.Posté par Actus le 10/04/2012 15:10
C'est pas surprenant!
Avec un individu versatil et faux comme Sidy...Je me demande si ce type est sain d'esprit..

2.Posté par mariama le 10/04/2012 15:46
Ki guissagoul dara sakh Boite bi ci bopam moy teudj légui . yénéwoumakoko mé il est trop méchant et trop faux
Pour am lou bakh. Ah Tchim waay sidy do nit kou bakh

3.Posté par Nicolas le 10/04/2012 17:55
J'ai entendu de ses proches collaborateurs dire de lui qu'il est excessif en tout.
Tel que je le vois faire c'est un homme capable du meilleure que du pire.
Il pourrait un jour faire péter le Sénégal avec ses media.

4.Posté par El le 10/04/2012 21:56
El Modou est un journaliste corrompu qui travaille pour Aminta Tall dans la région de Diourbel. Un pauvre type quoi

5.Posté par Thiantacon le 11/04/2012 17:06
Lettre à Sidi Lamine Niasse


Cher Monsieur
J’ai suivi avec intérêt votre émission « Dine ak Diamano » du jeudi 5 avril 2012. Comme tous les Sénégalais qui vivent à l’étranger, je suis resté à l’affût de toutes les informations, avant et après les élections. Je me réjouis que notre pays ait traversé cette période en gardant la tête haute, en dépit des pertes en vies humaines. Comme tous les compatriotes épris de liberté, je m’incline devant la mémoire de ces martyrs dont, je l’espère, le sacrifice ne sera pas vain.
Maintenant que le peuple a pris son destin en mains après douze années très frustrantes, pourtant commencées dans une grande ferveur, mais avec un optimisme béat (c’est bien le qualificatif qui convient parce que le président sortant avait montré sa pugnacité comme opposant), il faudra nous mettre au travail. Surtout vous qui êtes sur le terrain parce que nous (de l’extérieur) ne voulons pas vous voler la victoire, oh combien éclatante sur les fossoyeurs de la démocratie, non encore acquise au Sénégal malgré des avancées certaines. Parce que démocratie suppose une justice indépendante, un pouvoir législatif fort, une presse crédible, et une société civile dynamique expurgée des intérêts partisans ou personnels, je pense que nous avons encore un long, très long chemin, à faire. Mais c’est un autre débat.
L’objet de cette lettre, cher Monsieur Niasse, c’est de réagir au débat sur la formation du nouveau gouvernement. Vous m’excuserez de possibles raccourcis parce que, je n’ai peut-être pas bien saisi le sens de toutes les argumentations qui ont pu être développées lors de cette émission. Je voudrais donner mon avis sur deux points : la nomination de Youssou Ndour comme ministre de la culture et du tourisme et celle des banquiers (comme je l’ai entendu) à la primature et aux finances.
Je suis scandalisé par certains commentaires qui, à mon sens, ne sont que des flèches destinées à descendre ce ministre pour des raisons que j’ignore. Durant tout le débat, du moins la partie réservée à la composition du gouvernement, vous n’avez cessé, vous et certains de vos « experts » - je mets bien des guillemets car je ne comprends plus le sens, tellement il y en a dans notre pays- de parler de compétence et de marteler qu’il faut « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
En résumé, j’ai retenu que Youssou Ndour ne mérite pas le poste parce qu’il n’a aucun diplôme. Nous, au Sénégal, sommes tenaillés par ce complexe hérité de la France où, jusqu’à peu, ce sont les énarques qui faisaient la loi au sommet de l’Etat et dans la haute administration.
Cher Monsieur Niasse, c’est quoi un diplôme ? On peut le définir comme un titre, ou un grade, délivré par une autorité qui atteste un niveau d’enseignement, un degré d’aptitude et de connaissances. J’ai retenu cette définition car elle ne précise pas le lieu d’acquisition de ces connaissances. Pour nous Sénégalais, il faut nécessairement avoir un bac, un master et un doctorat pour être un intellectuel en oubliant que ce n’est pas seulement entre quatre murs, dans une école, un lycée et une université que l’on peut acquérir des connaissances. A la différence des Américains qui ne s’intéressent qu’à la question « show what can you do », nous nous focalisons sur le CV comme vous n’avez cessé de le faire lors de l’émission. Et pour vous, comme pour certains de vos « experts », un CV équivaut à une liste de diplômes.
Je veux dire que si l’on s’appuyait sur la validation des acquis professionnels, Youssou Ndour dépasserait très largement beaucoup de nos intellectuels en termes de diplôme. Une personne qui arrive à monter des affaires, les gérer et les faire prospérer avec à la clé la création de dizaines voire de centaines d’emplois, qui a travaillé avec des grands de ce monde sur de gros projets caritatifs transversaux, qui s’est imposée sur le plan international, tous les continents je veux dire, est très bien armée pour gérer un ministère.
S’il fallait un spécialiste pour diriger un domaine précis selon la conception de vos « experts », un président aurait un diplôme dans toutes les disciplines ; un ministre de l’intérieur serait un policier de carrière ; un ministre de la défense, un général ; un ministre de l’agriculture, un ingénieur agronome ; un ministre de l’habitat, un architecte ou un ingénieur en génie civil ; et j’en passe.
Les qualités d’un dirigeant, ce sont une vision, des compétences comportementales et une bonne équipe, sans quoi, il est voué à l’échec. C’est ce que semble oublier nombre de personnes.
Vous même, Monsieur Niasse, serez disqualifié aux yeux de certains francophiles du fait, je crois, que votre formation de base est en arabe. Pourtant qui, aujourd’hui, peut vous nier vos qualités de manager, de meneur d’hommes, quand bien même je ne partage point vos positions sur beaucoup de sujets ?
En somme, je pense qu’on doit soutenir Youssou et le laisser montrer ce dont il est capable. Après tout, un poste de ministre n’est qu’un CDD (contrat à durée déterminée). S’il ne tient pas, tout comme ses autres collègues du gouvernement, le premier ministre sera obligé de s’en séparer. Mais j’ai la ferme conviction qu’il surprendra ses pourfendeurs.
Le second point concerne le « gouvernement des banquiers » qui remplace celui des avocats comme j’ai pu l’entendre et le lire dans la presse sénégalaise. Là aussi, nous voyons le diable dans tous les coins et recoins. En général, sauf si on ne s’intéresse pas à la chose politique, on sait qu’un gouvernement coalition n’est pas facile à former. Le président, eu égard à son score au premier tour, sait qu’il faut préserver l’unité de l’ex-opposition. Dès lors, Abdoul Mbaye devient un opérationnel libre de toute pression car il n’a aucune étiquette politique. Le choix, à mon sens, est judicieux.
On peut bien dire que M. M’baye a été invisible lors du combat contre l’ex-pouvoir, qu’il n’est pas issu du peuple selon les commentateurs, qu’il n’a jamais travaillé dans l’administration. Mais encore une fois, cela est-il de nature à obérer ses qualités professionnelles ? Dans le contexte que nous vivons, il faut des hommes rigoureux, protégés des querelles politiques ou partisanes, et surtout, qui n’ont pas faim (regarder mes yeux). Avec Abdoul Mbaye et Amadou Kane, je crois que le président pourra s’investir dans les arbitrages politiques parce que les caisses seront bien gérées. Je présume.
J’estime que ces messieurs ont beaucoup plus à perdre qu’à gagner dans cette aventure. C’est pourquoi je considère qu’il s’agit d’un procès d’intention que de dire, alors même que le gouvernement vient à peine de s’installer, que les banquiers ou leurs complices affairistes vont faire une OPA (offre publique d’achat) sur le pays.
Cher Monsieur Niasse, je pense avoir employé des mots simples pour exprimer mes sentiments sur des attaques qui ne doivent pas être. Je suis d’accord sur votre conclusion : vous disiez, je pense, qu’il « n’y a pas de méchanceté dans les remarques et autres critiques, qui relèvent tous du rôle de sentinelle que doit jouer tout Sénégalais ». Mais à un certain niveau, j’y vois une volonté de nuire, et de prolonger inutilement un débat inutile alors qu’il nous faut passer à autre chose. Les urgences sont nombreuses au Sénégal.
Je vous précise que je n’ai aucun lien de parenté avec Youssou Ndour que n’ai jamais vu ailleurs que sur scène.
Cordialement.

PS : Mes vives félicitations à toute la presse sénégalaise qui a été exemplaire durant toute la période difficile qu’a traversée le pays. Je vous encourage à persévérer.
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