Biographie politique de Macky Sall (Abdou Karim Diédhiou)

LE SPRINTER DE 110 METRES POLITIQUE


COMMENT MACKY FRANCHIT-IL LES HAIES

Biographie politique de Macky Sall (Abdou Karim Diédhiou)
Un parcours entre 3 ères, à la vitesse de la lumière. Dans pareilles circonstances, comment peut-on réellement apprendre, retenir et capitaliser quelque chose de solide pour vouloir prétendre et pouvoir servir des ambitions politiques démesurées et dénuées de toute lucidité, dans un pays comme le Sénégal.
Il y a pas très longtemps de cela, juste 11 ans en arrière et plus exactement en 2000, qui répondrait à la question : qui est Macky Sall ? Sans doute personne en dehors de ses parents biologique, sa femme, ses enfants, quelques amis et promotionnaires.
Cet homme, il pouvait ne pas être connu à l’intérieur des frontières de son pays avant sa promotion politique. Mais, compte tenu de ses ambitions de vouloir diriger le Sénégal très prématurément après 3 ans d’opposition malgré lui, au moins, il devait pouvoir être connu pour ses compétences dans des institutions internationales ou dans le secteur privé, comme pas mal de sénégalais cadres.
C’est une lapalissade que de le dire, il reste vérifiable que Macky Sall était un illustre inconnu sur la scène politique comme partout ailleurs, avant 2002.
Macky est devenu un homme sur la scène politique grâce aux talents de création et de créativité de 2 géants de la politique. Macky est un produit inachevé de Idrissa Seck et un produit en cours de maturation perverti par Abdoulaye Wade. D’où ses 2 personnalités qui s’entrechoquent et qu’il a du mal à fusionner pour se faire une image réelle du vrai lui.

ERE 1 DE MACKY
En tenant compte de l’étape estudiantine, l’ère 1 de Macky va de l’époque où il entre en politique par la porte estudiantine en flirtant avec les mouvements et partis de la gauche radicale (marxiste-léniniste), jusqu’à la période où il se métamorphose à l’idéologie libérale en adhérant au PDS de Abdoulaye Wade.
Etant entendu que la gauche ne lui a rien apporté en termes de promotion ou de visibilité pour être connu une manière ou d’une autre. Son adhésion au PDS lui valu une certaine forme de visibilité plus ou moins anonyme. Macky a commencé a se faire sentir dans les rangs des libéraux de manière effective et utile dans les rares quelques fois où il représente le PDS à des débats politiques à la radio télévision sénégalaise (RTS). C’était vers la fin des années 90 (1998 et 1999). Il se faisant remarquer, non pas par le poids et la force de ses idées, mais plutôt d’abord par sa voix naturellement aphone et quasiment inaudible, les quelques kilos de plus de sa corpulence avec ses habits trop serrés au corps et surtout par son impulsivité belliqueuse face aux arrogants argument des socialiste au pouvoir et alliés.
On peut aussi inclure dans cette ère la période post-alternance entre 200 et 2002, où Macky n’avait jamais exercé jusque là aucune responsabilité tant au niveau de l’instance dirigeante du PDS que dans le gouvernement et les directions de l’administration.
La fin de cette ère est marquée par sa première nomination à un poste de directeur dans une société nationale importante.

ERE 2 DE MACKY
Cette ère est le début de son entrée en fonction dans l’administration avec une première nomination au poste de directeur de PETROSEN et une responsabilisation au niveau de PDS au poste de président de la cellule des cadres et intellectuels
Cette promotion fulgurante de Macky a toute l’empreinte du tout puissant Idrissa Seck d’alors, qui ce pendant a reçu des critiques acerbes de ses frères libéraux pour son choix sur Macky pour cette instance du parti.
Avec le même Idrissa Seck, Macky arrive au ministre des mines, puis au ministère de l’intérieur (ministre d’Etat). Jusque là Macky était un des plus fidèle et plus dévoué lieutenant de Idrissa Seck.
Lors que Idrissa Seck arrive à la primature tout le monde entrevoyait un bel avenir politique pour Macky, vu l’aile protectrice sous laquelle il était.
Mais, il a suffi qu’un début de malentendu commence à s’installer entre Wade et Idy pour que les responsables et militants libéraux les plus versatiles et lunatiques commencent à dévoiler leurs vrais visages d’hypocrites. Parmi ceux, un certain Macky Sall qui n’a même pas pris le temps de réfléchir 2 fois, contrairement à un Aliou Sow et un Modou Diagne Fada qui ont eu un temps de rébellion et d’une hésitation avant de se décider au cours du temps et des événements.
Arraché par Wade dans le cercle restreint de Idrissa Seck, Macky Sall est très vite promu au poste de 1er ministre, de n°2 du PDS, de directeur de campagne pour la présidentielle de 2007 et en fin de président de l’Assemblée Nationale.
En un rien de temps Macky a eu à engranger dans son escarcelle politique des responsabilités politiques qui en temps normal vaudraient à un homme politique méritant, 25 voir 30 ans de carrière de batailles politique acharnées sans cadeau.
Si l’on sait que Macky n’a pas de racines politiques très profondes au PDS, ses galons qui sont aujourd’hui sa fierté et son CV politique est comparable à une épouse de milliardaire.
Un richard a les moyens d’accrocher sur une femme laide, sans personnalité et sans valeur, les plus précieux bijoux du monde et les plus jolis vêtements du monde pour en faire artificiellement une femme belle, charmante, valeureuse et attirante.
C’est cela l’histoire de la relation Wade-Macky, mais rien de consanguin politiquement parlant, sinon un pacte pour la liquidation de Idy.

ERE 3 DE MACKY
C’est l’épisode en cours qui a pour titre « tentative de revanche d’un traître trahi par une bande d’ex-complice dans l’exécution d’une sale besogne politique, considérée comme le plus grand projet de conspiration politique du Sénégal », finalement tombé à l’eau, car Idy est toujours et encore là.
Lors que la déSECKétisation eut pris fin avec le résultat désastreux que l’on sait, le maître de d’œuvre de la conspiration, en l’occurrence Abdoulaye Wade a vite fait de se débarrasser de son arme ou de son bras armé dans ce projet de la honte. Sans doute qu’il s’est dit qu’un homme aussi versatile n’est pas trop digne de confiance et pas du tout recommandable.
Pour s’en passer de son ex 1er ministre et cependant président de l’assemblée nationale, prétexte a été à partir d’une proposition d’audite par une commission de l’assemblée nationale sur la gestion de l’ANOCI, dirigée par Karim Wade le fils du président Wade. Semble-t-il que la proposition était de Mamadou Seck (successeur de Macky au perchoir) et/ou de Iba Der Thiam (1er vice président post-Macky). Par une manigance très sophistiquée le chapeau a été posé sur la tête de Macky pour assumer la défiance de l’assemblée au fils u président de la république.
Le coup était bien orchestré et l’humiliation totale, finalement un Macky très dépressif lâche tout pour ne pas accentuer son sort.
Tourner la page PDS devait être facile pour lui, car Macky n’avait vraiment pas une histoire de parcours qui puisse lui affecter le sang pour en faire un vrai membre de cette famille libérale.
Encouragé par un carré de fidèles, d’opportunistes et d’aventuriers politique à la recherche d’un nouveau parti plus ou moins crédible pour se faire une place. Macky crée l’APR Yakaar. Fatick était sa base politique depuis sa visibilité sur la scène politique. Entouré de proches influents et pour la plupart de la même ethnie que lui, Macky est poussé à se glisser vers le nord du Sénégal (Fouta), abandonnant progressivement un Fatick (où il est le maire), à un Stor Ndour de plus en plus puissant à cause d’une situation au relent d’une renaissance ethnocentrique.
Ce glissement vers le Fouta a amené le marabout politicien Ahmet Khalifa Niass à qualifier le parti de Macky Sall « d’un parti d’ethnie toucouleur »
Doté et ragaillardi par les grosses foules artificielles que Macky et ses amis ont appris à créer avec les techniques et moyens du pouvoir, il se voit les reins suffisamment solides pour régler des comptes à son bourreau de Wade et également un de ses victime qu’il ne considère plus comme une référence mais une ennemi politique qui lui fait de l’ombrage.
Par manque d’expérience et de s conseils, Macky a raté l’occasion de se peser en 2009 en s’effaçant dans la coalition « BENNO ». 2012 est une occasion de rattrapage à ne pas rater. Macky et ses partisans ne lésinent as sur les moyens depuis leur préparation 2 ans avant les échéances. Pour son investiture comme candidat pour son parti et coalition, Macky et l’APR ont dépensé semble-t-il 300 millions de francs CFA. Macky a revu le montant à la baisse en démentant. Il dit que 120 million ont été dépensés pour son congrès s’investiture.

A présent à suivre …

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Abdou Karim DIEDHIOU





Dimanche 25 Décembre 2011
Abdou Karim DIEDHIOU



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1.Posté par Le Rufisquois le 25/12/2011 23:04
Donc si je comprend bien Mr Idrissa Seck est plus valide que Mr Macky Sall.
L'APR YAKAAR donne l'image d'un partit ethnique, ce qui n'est pas le cas avec REWMI.
Et je pense aussi que Mr Idrissa Seck maitrise mieux l'outil Politique que Mr Macky Sall.
Et enfin je pense aussi que Mr Idrissa Seck a un long vécu politique que Mr Macky Sall aussi.
Mr Idrissa Seck s'exprime mieux aussi.

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