Tous les aéroports aux normes ainsi que tous les lieux à haute fréquentation doivent être pourvus en défibrillateur automatique. Dans les pays organisés c'est obligatoire. Ce qui n'est pas le cas au Sénégal, y compris au Salon d'honneur qui voit passer de grandes personnalités qui ne sont pas exemptes de risque.
Cela doit être une exigence de sécurité publique pour tous les endroits à grande circulation où statistiquement un nombre significatif de personnes feront de toutes façons, un jour, une mort subite (Stades, Ports, Théâtres, Assemblée Nationale, Présidence, Hôtels...).
Il est grand temps que le Sénégal rattrape son retard en faisant appel aux spécialistes de la question pour une stratégie à l'échelle de la ville et du pays, d'autant que nous accueillons de grand événements internationaux (Francophonie..) et qu'il nous incombe de mettre nos hôtes dans un minimum de sécurité.
Deux chiffres pour illustrer la gravité du phénomène : en cas de mort subite dans un endroit équipé avec une formation des agents de proximité, le taux de survie est de 30%; non équipé il est au maximum de 5%! Les pouvoirs publics devraient également savoir que les défibrillateurs automatiques pour lesquels il n'existe aucune loi les rendant obligatoires dans les lieux publics, sauvent plus de vie que les extincteurs d'incendie desservis par une législation très stricte.
Ibrahima DIOP
-
Politique : une méga alliance en gestation pour faire face au régime de Diomaye
-
Propos de Sonko sur la tolérance de l’homosexualité au Sénégal : Jamra dénonce la déclaration et donne sa position ferme
-
Leader des solutions d’emballage dans le monde : Tetra Pak nomme son nouveau Directeur général Afrique de l’Ouest
-
Manifestation en Guinée Bissau : Le journaliste Armando Lona arrêté, les droits de l’hommiste engagent la responsabilité de l’Etat
-
Sare Colly Salle (Vélingara/Kolda) : Le mouvement génération consciente dénonce l’absence de développement durable dans leur commune…