Suite à des prélèvements effectués sur des pèlerins à l’AIBD qui font état de 78 cas positifs sur les 124 tests de diagnostic rapide (TDR) réalisés, un retour probable de la covid-19 se profile au Sénégal. Cette crainte est d'autant plus manifestée par les autorités chargées de la santé qui ont pris des mesures dès l’arrivée des premiers pèlerins.
Mais cette crainte qu’ont les autorités en place, le Dr Abdoulaye Bousso, expert en gestion des urgences et catastrophes sanitaires, consultant international, ne le voit pas ainsi.
Mais cette crainte qu’ont les autorités en place, le Dr Abdoulaye Bousso, expert en gestion des urgences et catastrophes sanitaires, consultant international, ne le voit pas ainsi.
Sur sa page X, Dr Abdoulaye Bousso invite les autorités sanitaires à ne pas surenchérir la situation. « Retour de la COVID-19 au Sénégal ? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! », fait savoir Dr Bousso.
Poursuivant son argumentaire, ce dernier se pose la question de savoir si, « une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », il assure que « chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi, des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). »
Il ajoute que « le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde ». Pour lui, « C'est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydratation, alimentation et suivi médical au besoin ». Cependant, il s’alarme : « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! »
Poursuivant son argumentaire, ce dernier se pose la question de savoir si, « une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », il assure que « chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi, des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). »
Il ajoute que « le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde ». Pour lui, « C'est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydratation, alimentation et suivi médical au besoin ». Cependant, il s’alarme : « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! »
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