Le débat sur l’abrogation de la loi d’amnistie n°2024-09 du 13 mars 2024 continue d’enflammer la sphère politique sénégalaise. À Bignona, la section locale du Forum Civil a pris position avec fermeté contre la proposition de loi interprétative initiée par le parti PASTEF/Les Patriotes, dénonçant une « fourberie doublée d’un cynisme politicien ».
Un refus catégorique d’une loi interprétative
Dans une déclaration signée par son coordonnateur, M. Abdoulaye Diallo, la section Forum Civil de Bignona déplore la volonté du régime en place de contourner le débat sur l’abrogation de la loi d’amnistie en proposant une simple interprétation du texte. Pour l’organisation, cette manœuvre politique ne vise qu’à détourner l’attention et à éviter de rendre justice aux victimes des violences politiques survenues entre février 2021 et février 2024.
« Il n’est pas demandé au pouvoir en place d’organiser une séance d’explication, de précision et de clarification parlementaire autour de la loi 2024-09. C’est une démarche politicienne qui perpétue et renforce l’impunité », fustige le Forum Civil de Bignona.
Un combat pour la justice des victimes
La section Forum Civil rappelle que l’enjeu principal du débat n’est pas une supposée ambiguïté de la loi d’amnistie, mais plutôt son incapacité à rendre justice aux victimes des violences politiques. À leurs yeux, toute tentative d’explication ou d’amendement ne serait qu’un écran de fumée destiné à éviter le véritable débat : l’abrogation pure et simple de la loi.
« L’initiateur de cette proposition de loi et ses souteneurs sont dans une posture de prolonger la douleur, le désespoir et la souffrance des victimes », insiste le communiqué.
Un appel à l’abrogation pure et simple
Le Forum Civil de Bignona exhorte donc le gouvernement et l’Assemblée nationale à cesser ce qu’il qualifie d’« entreprise de divertissement » et à se concentrer sur une initiative concrète d’abrogation de la loi d’amnistie.
Dans un contexte politique encore marqué par les stigmates des violences passées, cette prise de position musclée pourrait relancer le débat et accentuer la pression sur les autorités. L’Assemblée nationale sera-t-elle sensible à cet appel ou persistera-t-elle dans la voie de l’interprétation ? Le bras de fer ne fait que commencer.
Un refus catégorique d’une loi interprétative
Dans une déclaration signée par son coordonnateur, M. Abdoulaye Diallo, la section Forum Civil de Bignona déplore la volonté du régime en place de contourner le débat sur l’abrogation de la loi d’amnistie en proposant une simple interprétation du texte. Pour l’organisation, cette manœuvre politique ne vise qu’à détourner l’attention et à éviter de rendre justice aux victimes des violences politiques survenues entre février 2021 et février 2024.
« Il n’est pas demandé au pouvoir en place d’organiser une séance d’explication, de précision et de clarification parlementaire autour de la loi 2024-09. C’est une démarche politicienne qui perpétue et renforce l’impunité », fustige le Forum Civil de Bignona.
Un combat pour la justice des victimes
La section Forum Civil rappelle que l’enjeu principal du débat n’est pas une supposée ambiguïté de la loi d’amnistie, mais plutôt son incapacité à rendre justice aux victimes des violences politiques. À leurs yeux, toute tentative d’explication ou d’amendement ne serait qu’un écran de fumée destiné à éviter le véritable débat : l’abrogation pure et simple de la loi.
« L’initiateur de cette proposition de loi et ses souteneurs sont dans une posture de prolonger la douleur, le désespoir et la souffrance des victimes », insiste le communiqué.
Un appel à l’abrogation pure et simple
Le Forum Civil de Bignona exhorte donc le gouvernement et l’Assemblée nationale à cesser ce qu’il qualifie d’« entreprise de divertissement » et à se concentrer sur une initiative concrète d’abrogation de la loi d’amnistie.
Dans un contexte politique encore marqué par les stigmates des violences passées, cette prise de position musclée pourrait relancer le débat et accentuer la pression sur les autorités. L’Assemblée nationale sera-t-elle sensible à cet appel ou persistera-t-elle dans la voie de l’interprétation ? Le bras de fer ne fait que commencer.
Autres articles
-
Abdourahmane Diouf à l'Assemblée : Des députés attaquent frontalement le ministre
-
Forces Armées : La DIRPA annonce la libération du militaire porté disparu à Djinaki depuis avril
-
Réorganisation de la coalition « Diomaye Président » : Bassirou Diomaye Faye met fin à la mission d’Aïda Mbodj et désigne Mimi Touré
-
Présence remarquée hier de Mimi Touré aux côtés du Président : une réponse à Ousmane Sonko ?
-
Crise de la dette / Sénégal – FMI : entre FMI et souveraineté, le Sénégal joue sa survie économique … un bras de fer autour de la restructuration de la dette ?




