Le mirage du Plan de Redressement Économique : Quand l’incompétence fait son apogée ! (Babacar Lo Ndiaye, Président du Parti Fass- Jom )


Après "Solutions" devenu Fiction ; après la "Vision Sénégal 2050" devenu Illusion, c’est alors au tour d’un supposé "Plan de Redressement économique" que le premier Ministre Ousmane SONKO et son gouvernement balancent aux Sénégalais.

Se félicitant d’une reprise prétendument solide, d’une croissance retrouvée, de chiffres du chômage en baisse, l’actuel régime au pouvoir verse encore dans l’irréel.

Entre slogans, discours, rhétorique, menace des libertés individuelles, emprisonnements systématiques, … le peuple sénégalais se noie dans limbes du désespoir ?

Ce supposé "Plan de Redressement" n’est qu’un mirage.

I. Des chiffres qui masquent la réalité

Oui, certains indicateurs économiques falsifiés par le régime actuel sont repeints au vert. Mais les chiffres ne disent pas tout.

On oublie de préciser que :

•La croissance repose sur des secteurs spéculatifs, déconnectés de l’économie réelle ;

•L’inflation continue de rogner les salaires, pendant que le pouvoir d’achat dégringole.

Point de reprise économique, mais plutôt un écart qui se creuse.

II. Une fracture sociale qui s’aggrave

Pendant que l’on célèbre, à tort, des indicateurs macroéconomiques pompés, sur le terrain :

•Plus de 30.814 travailleurs sont licenciés sous le régime du tandem Diomaye – Sonko. Ils subissent l’insécurité constante ;

•Des milliers jeunes diplômés peinent à trouver un emploi stable ;

•Nos retraités continuent d’être la proie d’une précarité sans précédent ;

•Les familles populaires se débattent entre loyers, factures et paniers de la ménagère de plus en plus chers.

La croissance ne veut rien dire si elle laisse une majorité de citoyens sur le bord du chemin.

 

 

 

III. Une économie sous perfusion économique et financière

Le fameux "Plan de redressement économique" dont on parle s’appuie sur :

•Une dette qui explose sans qu’elle profite durablement à l’emploi, programmes, projets structurant ou aux services publics ;

•Et des coupes budgétaires dans la santé, l’éducation, les transports, et le social, qui aggravent les inégalités sociales (bourses familiales, couvertures maladie universelle, carte d’égalité des chances suspendues).

Le redressement économique véritable ne peut pas se faire en fragilisant l’essentiel.

IV. Un redressement économique pour qui ?

Détrompons-nous :

Le Président Diomaye, le Premier Ministre, les Ministres, DG, PCA, et députés de Pastef s’en sortent très bien.

Mais le peuple souffre, attend toujours que cette fameusepromesse du tandem Sonko moye Diomaye – Diomaye moye Sonko, de transformer le rêve des sénégalais en réalité.

Ce que nous dénonçons aujourd’hui, ce n’est pas la croissance en soi, mais la manière dont elle est utilisée, présentée, instrumentalisée. Le redressement économique est un mot fort. Il ne doit pas servir à masquer la souffrance sociale des sénégalais, ni à justifier l’inaction ou la complaisance.

Le véritable redressement sera celui qui remet l’humain au cœur de l’économie. Celui où chaque citoyen verra sa condition de vie s’améliorer concrètement.

Celui qui réduit les écarts, au lieu de les creuser.

Alors oui, ce que nous vivons aujourd’hui, ce n’est pas un redressement.

C’est une illusion.

 

 

On nous répète depuis des mois — à grands renforts de graphiques, de chiffres et de déclarations optimistes — que notre pays est en train de se redresser économiquement. On parle de reprise, de croissance retrouvée, de baisse du chômage. 

Pourtant, une question simple s’impose : pour qui ?

Parce que derrière cette façade de succès économique, la réalité est toute autre.

I. Un redressement économique qui ne profite qu’à une minorité

Oui, certaines entreprises ont vu leurs bénéfices baisser . Oui, les marchés financiers affichent des résultats insolents. Mais pendant ce temps :

•Les salaires stagnent,

•Le coût de la vie augmente,

•Des familles peinent à se nourrir, , à se loger dignement.

Comment peut-on parler de redressement économique alors que tant de nos concitoyens vivent dans l’angoisse de l’endettement, ou dans la précarité permanente ?

L’économie n’est pas redressée lorsque la dignité du travailleur est piétinée.

La “croissance” que l’on célèbre est souvent artificielle. Elle repose sur :

.Des aides publiques massives,

•L’endettement croissant de l’État

(l’actuel régime 10 150 milliards en moins de 2 ans)

•Et une pression constante sur les services publics, qui s’effondrent sous le poids des coupes budgétaires. Ce n’est pas une relance durable. C’est une illusion comptable.

Pendant que l’on célèbre une victoire , on oublie

 

On oublie :

•Les jeunes, qui ne trouvent pas de débouchés ;

•Les agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs , , les enseignants, les greffiers à bout de souffle ; 

Ce redressement économique que l’on nous vante est en réalité un écran de fumée, qui masque l’aggravation des fractures sociales et territoriales.Nous ne sommes pas contre la croissance. Nous ne sommes pas contre la réussite économique. Mais nous sommes contre l’injustice. Et nous sommes en droit d’exiger une économie au service de tous les citoyens sénégalais , pas d’une minorité privilégiée.Le vrai redressement viendra le jour où chaque citoyen verra un changement dans sa vie, pas seulement dans les colonnes d’un rapport financier.

 

 

M. Babacar Lo Ndiaye, le planificateur 

Président du Parti Fass- Jom.

Jeudi 31 Juillet 2025
Dakaractu




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