Le bureau politique du PSD Jant Bi s'indigne devant le contenu inacceptable des posts, présumés balancés par Adama Gaye.

Le Bureau Politique du PSD Jant Bi s’est réuni le vendredi 02 Août avec comme ordre du jour l’actualité nationale.


Dès l’entame de sa réunion, le Bureau Politique du PSD Jant Bi a tenu à exprimer sa plus profonde indignation devant le contenu inacceptable des posts, présumés balancés, par le sieur Adama Gaye. Sur cette lancée, le PSD Jant Bi a tenu à affirmer, avec vigueur, tout son soutien à l’État de Droit, pour diligenter, dans les règles de l’art, un traitement rigoureux de cette malheureuse affaire.
En effet, estimant que notre « commun vouloir de vie commune » ne saurait prospérer sans respect mutuel les uns envers les autres, il met en garde l’État, contre toute posture de complaisance vis-à-vis de quiconque viserait la banalisation ou la destruction des valeurs qui fondent la République, qui protègent les institutions, et qui constituent les lignes de force autour desquelles se structure la dignité de tous et de chacun. C’est la raison pour laquelle, en dépit des cris d’orfraie des objecteurs de conscience hyper sélectifs qui veulent noyer, selon eux, le poisson de ce qu'ils qualifient de virulence et de  vulgarité inouïes dans les eaux troubles d’une prétendue ligne de défense des droits de l’homme, le PSD Jant Bi restera intraitable.
En effet, lorsque Amnesty Sénégal par exemple, ose affirmer sans trembler que : « Adama Gaye mène un combat qui s’inscrit clairement dans le cadre de la liberté d’expression, qu’il critique seulement le Gouvernement, et que toutes les personnes qui s’intéressent aux contrats pétroliers et gaziers sont dans le collimateur du régime de Macky Sall », le PSD Jant Bi répond que cela s’avère plutôt, à la lumière des faits constants, parce que vérifiables partout dans les réseaux sociaux et dans la presse, que tout cela n’est qu’un tissu de mensonges cousu de fil blanc.
Dans la même veine, le bureau politique déclare que " des opposants radicaux au Régime de Macky Sall, se sont largement épanché sur le sujet du pétrole et du gaz, sans avoir jamais été inquiétés. 
Il ne s’agit dans ce cas précis, ni de pétrole ni de gaz ! Il s’agit plutôt dans les posts incriminés, de P…., de chasseur de Midinettes, de « Saa Yolom Guégno », de « Sagarou illégitime bi », de C…. molles, et tutti quanti ! 
Où est donc la prétendue critique du gouvernement, à travers toute cette vulgarité à l’endroit de la Première Institution du pays, installée par la Volonté Souveraine du Peuple ? Où est le pétrole et où est le gaz dans cette virulence haineuse ?
Feu Cheikh Anta Diop a opposé à Feu Léopold Sédar Senghor l’une des oppositions les plus farouches de l’histoire du Sénégal, sans jamais indisposer les sénégalais par un discours au ras des pâquerettes. 
Le Peuple Sénégalais ne veut pas de ce discours, auquel il préfère le discours argumenté, clairement déroulé, et empreint du respect de l’autre, même dans l’adversité. Et lorsque le ci devant Directeur d’Amnesty demande la suppression de l’article 254 du Code Pénal, qui punit le délit d’offense au Chef de l’État, pour proposer à sa place des sanctions pécuniaires pour les délits de diffamation et d’injure publique, on se rend compte qu’il ne veut pas soigner le mal à la racine, mais faire plutôt de la diffamation et de l’insulte un privilège de riches, qui se contenteraient une fois condamnés, de payer et de recommencer à cœur joie. Cela ne saurait être dissuasif. C’est pitoyable et dangereux comme proposition.

Nous restons une société démocratique certes, mais ancrée dans les valeurs de civilisation africaines, sénégalaises en particulier, fondées sur la Kersa et la Soutoura d’abord. C’est donc, faire vraiment œuvre de salubrité publique, que de s’opposer farouchement aux insulteurs de tous acabits.
En tout cas, c’est la posture inflexible du PSD Jant Bi, qui dit non à la pédagogie de l’Éloge aux insanités! "
Samedi 3 Août 2019




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