Le Premier ministre Ousmane Sonko a profité de la cérémonie de présentation du Plan de redressement économique et social “Jubbanti Koom” pour régler ses comptes avec les partenaires financiers internationaux, en particulier le Fonds monétaire international (FMI). Dans un discours sans langue de bois, il a dénoncé leur rôle dans l’état actuel de l’économie sénégalaise, les accusant ouvertement d’avoir contribué à la situation chaotique héritée par son gouvernement.
« Si aujourd’hui nos partenaires accueillent et justifient le retard qu’il y a actuellement… Demandez le document. Tel ou autre document. Ils ont leur part de responsabilité sur la situation dont nous avons hérité », a-t-il martelé, pointant du doigt l’hypocrisie de certains bailleurs qui se montrent aujourd’hui compréhensifs, après avoir activement soutenu un modèle économique insoutenable.
Une attaque directe contre le FMI
Ousmane Sonko n’a pas ménagé le FMI, dont il a relativisé l’utilité dans la relance du pays :
« Le programme du Fonds en tant que tel, ce n’est pas ça qui nous fait vivre. La seule mesure de taxation des jeux de hasard nous donne des ressources supérieures au programme du Fonds », a-t-il affirmé avec fermeté, dénonçant une illusion d’assistance masquant une dépendance chronique.
Il a rappelé que l’intérêt principal d’un accord avec le FMI est la crédibilité internationale qu’il confère – une garantie pour rassurer les marchés et les investisseurs, mais non une source réelle de transformation économique.
“Jubbanti Koom” : sortir de la dépendance, miser sur soi
Le Plan “Jubbanti Koom”, que le Premier ministre présente comme un tournant historique, s’articule autour de la mobilisation des ressources internes, la réforme de la gouvernance, et une politique sociale offensive centrée sur les priorités nationales.
« Si nous croyons en nous, nous pouvons le faire », a-t-il lancé en conclusion, appelant à une rupture franche avec les mécanismes de domination économique extérieure.
Un appel à la souveraineté assumée
Avec cette sortie musclée, Ousmane Sonko envoie un signal clair : l’ère de la complaisance avec les partenaires financiers est révolue. Son gouvernement entend reprendre la main, fixer ses propres priorités, et dialoguer avec les bailleurs sur un pied d’égalité.
« Si aujourd’hui nos partenaires accueillent et justifient le retard qu’il y a actuellement… Demandez le document. Tel ou autre document. Ils ont leur part de responsabilité sur la situation dont nous avons hérité », a-t-il martelé, pointant du doigt l’hypocrisie de certains bailleurs qui se montrent aujourd’hui compréhensifs, après avoir activement soutenu un modèle économique insoutenable.
Une attaque directe contre le FMI
Ousmane Sonko n’a pas ménagé le FMI, dont il a relativisé l’utilité dans la relance du pays :
« Le programme du Fonds en tant que tel, ce n’est pas ça qui nous fait vivre. La seule mesure de taxation des jeux de hasard nous donne des ressources supérieures au programme du Fonds », a-t-il affirmé avec fermeté, dénonçant une illusion d’assistance masquant une dépendance chronique.
Il a rappelé que l’intérêt principal d’un accord avec le FMI est la crédibilité internationale qu’il confère – une garantie pour rassurer les marchés et les investisseurs, mais non une source réelle de transformation économique.
“Jubbanti Koom” : sortir de la dépendance, miser sur soi
Le Plan “Jubbanti Koom”, que le Premier ministre présente comme un tournant historique, s’articule autour de la mobilisation des ressources internes, la réforme de la gouvernance, et une politique sociale offensive centrée sur les priorités nationales.
« Si nous croyons en nous, nous pouvons le faire », a-t-il lancé en conclusion, appelant à une rupture franche avec les mécanismes de domination économique extérieure.
Un appel à la souveraineté assumée
Avec cette sortie musclée, Ousmane Sonko envoie un signal clair : l’ère de la complaisance avec les partenaires financiers est révolue. Son gouvernement entend reprendre la main, fixer ses propres priorités, et dialoguer avec les bailleurs sur un pied d’égalité.
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