Le dossier Lisnave continue de révéler des chiffres qui donnent le tournis… et l’indignation. Comme le rapporte Libération, la gestion 2024 des chantiers navals de Dakar a généré un chiffre d’affaires de 20 milliards de FCFA. Pourtant, sur cette somme colossale, l’État sénégalais, via la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn), n’a perçu qu’un maigre 1%, soit 200 millions de FCFA. Une disproportion qui illustre, une fois de plus, le caractère léonin du contrat liant Lisnave au Sénégal.
Un contrat déséquilibré qui scandalise
Depuis des années, Libération n’a cessé de dénoncer les conditions inéquitables dans lesquelles Lisnave exploite Dakarnave. L’accord signé avec l’État sénégalais semble avoir été taillé sur mesure pour l’opérateur portugais, qui engrange des bénéfices faramineux pendant que le Sénégal se contente de miettes.
Avec un taux de reversement de seulement 1%, on est loin d’un partenariat équilibré. Pire encore, cette situation perdure malgré l’expiration officielle du contrat en juin 2024. Comme l’a récemment révélé Libération, Lisnave bénéficie d’une prolongation de facto, en attendant que l’État trouve un repreneur à travers l’appel d’offres international lancé le 10 février dernier.
Une perte colossale pour l’économie sénégalaise
Ce chiffre de 20 milliards de FCFA pour Lisnave contre 200 millions pour l’État pose une question essentielle : combien d’argent a été perdu par le Sénégal au fil des ans à cause de cet accord ? Et surtout, pourquoi un tel contrat a-t-il été maintenu aussi longtemps malgré les critiques répétées des corps de contrôle ?
L’enjeu est d’autant plus crucial que les chantiers navals de Dakar représentent un secteur stratégique, à la croisée du commerce maritime et de l’industrie lourde. Avec une gestion plus équitable et transparente, ces infrastructures pourraient générer des revenus conséquents pour l’État, créer des emplois et renforcer l’indépendance économique du pays.
L’urgence d’un changement… mais à quel rythme ?
Si le départ de Lisnave a été acté par l’État, la transition vers un nouvel opérateur prend du temps. Pendant ce laps, l’opérateur portugais continue de bénéficier de ce contrat avantageux, aux dépens de l’intérêt national.
Derrière cette affaire, c’est toute la question des marchés publics et de la souveraineté économique qui est posée. L’État saura-t-il, cette fois, garantir un partenariat plus juste et profitable au Sénégal ? Ou assistera-t-on encore à un scénario où les intérêts étrangers dictent leur loi ?
Une chose est sûre : avec un écart aussi abyssal entre ce que gagne Lisnave et ce que perçoit le Sénégal, la pilule a du mal à passer. Et comme le dit Libération, cette affaire est bien la preuve que, jusque-là, c’était “tout pour Lisnave, rien pour l’État”.
Un contrat déséquilibré qui scandalise
Depuis des années, Libération n’a cessé de dénoncer les conditions inéquitables dans lesquelles Lisnave exploite Dakarnave. L’accord signé avec l’État sénégalais semble avoir été taillé sur mesure pour l’opérateur portugais, qui engrange des bénéfices faramineux pendant que le Sénégal se contente de miettes.
Avec un taux de reversement de seulement 1%, on est loin d’un partenariat équilibré. Pire encore, cette situation perdure malgré l’expiration officielle du contrat en juin 2024. Comme l’a récemment révélé Libération, Lisnave bénéficie d’une prolongation de facto, en attendant que l’État trouve un repreneur à travers l’appel d’offres international lancé le 10 février dernier.
Une perte colossale pour l’économie sénégalaise
Ce chiffre de 20 milliards de FCFA pour Lisnave contre 200 millions pour l’État pose une question essentielle : combien d’argent a été perdu par le Sénégal au fil des ans à cause de cet accord ? Et surtout, pourquoi un tel contrat a-t-il été maintenu aussi longtemps malgré les critiques répétées des corps de contrôle ?
L’enjeu est d’autant plus crucial que les chantiers navals de Dakar représentent un secteur stratégique, à la croisée du commerce maritime et de l’industrie lourde. Avec une gestion plus équitable et transparente, ces infrastructures pourraient générer des revenus conséquents pour l’État, créer des emplois et renforcer l’indépendance économique du pays.
L’urgence d’un changement… mais à quel rythme ?
Si le départ de Lisnave a été acté par l’État, la transition vers un nouvel opérateur prend du temps. Pendant ce laps, l’opérateur portugais continue de bénéficier de ce contrat avantageux, aux dépens de l’intérêt national.
Derrière cette affaire, c’est toute la question des marchés publics et de la souveraineté économique qui est posée. L’État saura-t-il, cette fois, garantir un partenariat plus juste et profitable au Sénégal ? Ou assistera-t-on encore à un scénario où les intérêts étrangers dictent leur loi ?
Une chose est sûre : avec un écart aussi abyssal entre ce que gagne Lisnave et ce que perçoit le Sénégal, la pilule a du mal à passer. Et comme le dit Libération, cette affaire est bien la preuve que, jusque-là, c’était “tout pour Lisnave, rien pour l’État”.
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