La Section de recherches de Dakar gère dans la plus grande discrétion l’enquête sur l’horrible drame qui a secoué la localité de Boffa Bayotte. À preuve, plusieurs suspects ont été déférés dans la plus grande discrétion devant le parquet de Ziguinchor alors que deux mis en cause présumés ont été libérés au bénéfice du doute.
Libération a appris que les enquêteurs de la Section recherches ont réuni des indices graves et concordants attestant qu’ils sont complices au premier degré des hommes armés - ils ont été identifiés et ils sont traqués – qui ont exécuté 14 personnes parties chercher du bois.
Le journaliste René Bassène fait d’ailleurs partie du lot.
Selon nos informations, il est mouillé jusqu’au cou dans cette affaire. Il ne s’agit pas du fait qu’il ait rédigé un communiqué du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) ou qu’il rédige des articles dans le journal en ligne du mouvement (le journal du pays).
L’exploitation de ses téléphones ainsi que des éléments formels ont permis d’attester qu’il était en lien direct avec les tueurs.
En vérité, les assassins, en complicité avec les personnes mises en cause, voulaient faire main basse sur le business du bois et il fallait envoyer un message sanglant à ceux qui seraient tentés de venir dans la forêt. C’est l’horrible vérité et des armes ont été même saisies au domicile d’un des suspects déférés au parquet du nom de Omar Diédhiou.
Dans tous les cas, la traque continue et sur instruction de Macky Sall, le Haut commandement de la Gendarmerie a déployé les gros moyens pour traquer tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans cette sordide affaire.
Mercredi encore, en conseil des ministres, Macky Sall avait demandé au Gouvernement de diligenter dans les meilleurs délais toutes les enquêtes nécessaires en vue de mettre la main sur les auteurs directs de cet acte et leurs complices ; personnes qui seront recherchées, arrêtées, jugées et punies par la loi à la hauteur de leurs forfaits odieux.
En outre, le chef de l’Etat demandait aux forces de Défense et de sécurité d’engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, le Président de la république ordonnait au Gouvernement, de suspendre jusqu’à nouvel ordre, toutes les autorisations de coupe de bois et de procéder sans délai à la révision du code forestier. Enfin réaffirmait-il son option fondamentale de consolider, par le dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs et le développement économique participatif, la dynamique consensuelle de paix entretenue dans la région naturelle de Casamance depuis son avènement à la magistrature suprême en avril 2012.
Libération a appris que les enquêteurs de la Section recherches ont réuni des indices graves et concordants attestant qu’ils sont complices au premier degré des hommes armés - ils ont été identifiés et ils sont traqués – qui ont exécuté 14 personnes parties chercher du bois.
Le journaliste René Bassène fait d’ailleurs partie du lot.
Selon nos informations, il est mouillé jusqu’au cou dans cette affaire. Il ne s’agit pas du fait qu’il ait rédigé un communiqué du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) ou qu’il rédige des articles dans le journal en ligne du mouvement (le journal du pays).
L’exploitation de ses téléphones ainsi que des éléments formels ont permis d’attester qu’il était en lien direct avec les tueurs.
En vérité, les assassins, en complicité avec les personnes mises en cause, voulaient faire main basse sur le business du bois et il fallait envoyer un message sanglant à ceux qui seraient tentés de venir dans la forêt. C’est l’horrible vérité et des armes ont été même saisies au domicile d’un des suspects déférés au parquet du nom de Omar Diédhiou.
Dans tous les cas, la traque continue et sur instruction de Macky Sall, le Haut commandement de la Gendarmerie a déployé les gros moyens pour traquer tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans cette sordide affaire.
Mercredi encore, en conseil des ministres, Macky Sall avait demandé au Gouvernement de diligenter dans les meilleurs délais toutes les enquêtes nécessaires en vue de mettre la main sur les auteurs directs de cet acte et leurs complices ; personnes qui seront recherchées, arrêtées, jugées et punies par la loi à la hauteur de leurs forfaits odieux.
En outre, le chef de l’Etat demandait aux forces de Défense et de sécurité d’engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, le Président de la république ordonnait au Gouvernement, de suspendre jusqu’à nouvel ordre, toutes les autorisations de coupe de bois et de procéder sans délai à la révision du code forestier. Enfin réaffirmait-il son option fondamentale de consolider, par le dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs et le développement économique participatif, la dynamique consensuelle de paix entretenue dans la région naturelle de Casamance depuis son avènement à la magistrature suprême en avril 2012.
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