Dialogue national : Le coordonnateur des jeunes de l’UCS donne son avis sur les conditions posées par l’opposition radicale


La date du 30 mai est la date choisie par le président de la République pour entamer le dialogue qu’il a appelé, les termes de référence restant toujours inconnus. L’opposition et la société civile sont divisées. Le F24, la coalition Yewwi Askan Wi, à l’exception du leader de Taxawu Sénégal ont dit niet. Le Pds toujours dans le clair-obscur.  

Face à cette situation, le coordonnateur des jeunes de l’union des centristes du Sénégal interrogé, invite toute l’opposition à répondre à l’appel du président car beaucoup questions sont latentes et ce dialogue pourrait constituer la résolution définitive de ces questions qui reviennent à chaque année pré-électorale.

« Nous encourageons les partis politiques et la société civile à répondre au dialogue. La situation est telle que la seule façon pour nous de sortir de cette situation c’est de discuter. J’estime que toutes les questions peuvent être discutées : la question du parrainage, la caution, la question de l’inégalité de certains responsables de l’opposition. On attend quand même les termes de références », lance l’avocat.

Selon Me Sally Mamadou Thiam, le président de la République ne peut interférer ou agir dans les actions de justice. Une réponse à l’opposition radicale qui exige la suspension des poursuites judiciaires contre des responsables politiques pour participer au dialogue.

« On ne peut pas crier partout pour l’indépendance de la justice et demander au président de la République de s'immiscer dans une affaire de justice. Ce n’est pas cohérent. C’est contradictoire. C’est seulement s’ils sont condamnés que le président de la République pourra réagir avec le droit de grâce. C’est pourquoi si aucune décision de justice n’est rendue, le président ne peut rien faire », précise la robe noire qui s’est abstenue de commenter les actions de justice.

C’est pourquoi, il invite la société civile et l’opposition qu’au lieu de rester dans la rue ou d’organiser des meetings et manifestations, autant aller s’asseoir avec le président de la République et mettre tout sur la table pour discuter et trouver des solutions aux problèmes...
Jeudi 25 Mai 2023
Dakaractu



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