
Le système des avocats commis d'office devrait être revu, selon l’avocat. « Il ne donne satisfaction à personne, du moins dans cette affaire du massacre de Boffa Bayotte », renseigne le conseil, constitué dès le début.
Pour lui, l’accusé avec un avocat commis d’office sera la plupart du temps moins bien défendu qu'un autre. Il parle de « brefs échanges entre accusés et avocats commis d’office, deux ou trois heures seulement avant l'audience ». Me Ciré Cledor Ly a également réitéré ses critiques sur le « défaut de concertation » des confrères commis d’office.
Défaut de concertation entre avocats de La Défense.
« Il faut dénoncer la façon de commettre d’office un avocat. Dans les affaires pénales, les avocats commis d'office interviennent le plus souvent dans l'urgence, sans beaucoup de vérifications et de concertation avec ceux (les avocats) qui étaient là depuis le début de la procédure. Dans ce dossier, je ne demande pas à être payé ni par l'État, ni par les accusés », a-t-il fait savoir.
La « robe noire » spécialisée en droit pénal dénonce un fait : « Lorsque le dossier est criminel, un avocat est choisi d’office, même si l’accusé, qui a déjà un conseil, n’en a pas besoin ». Et Me Ly de poursuivre : « L’avocat qui a été choisi par l’accusé et celui commis d’office entrent souvent en conflit, parce que chacun travaille en fonction de son degré de préparation. »
Le ténor du Barreau s'est également interrogé sur le système de l'aide juridictionnelle, qui ne serait en effet pas qu'un mécanisme de solidarité, mais aussi un marché pour les conseils. Un marché qui devrait être amené à s'étendre encore vers les « avocats opposants ».
Pour lui, l’accusé avec un avocat commis d’office sera la plupart du temps moins bien défendu qu'un autre. Il parle de « brefs échanges entre accusés et avocats commis d’office, deux ou trois heures seulement avant l'audience ». Me Ciré Cledor Ly a également réitéré ses critiques sur le « défaut de concertation » des confrères commis d’office.
Défaut de concertation entre avocats de La Défense.
« Il faut dénoncer la façon de commettre d’office un avocat. Dans les affaires pénales, les avocats commis d'office interviennent le plus souvent dans l'urgence, sans beaucoup de vérifications et de concertation avec ceux (les avocats) qui étaient là depuis le début de la procédure. Dans ce dossier, je ne demande pas à être payé ni par l'État, ni par les accusés », a-t-il fait savoir.
La « robe noire » spécialisée en droit pénal dénonce un fait : « Lorsque le dossier est criminel, un avocat est choisi d’office, même si l’accusé, qui a déjà un conseil, n’en a pas besoin ». Et Me Ly de poursuivre : « L’avocat qui a été choisi par l’accusé et celui commis d’office entrent souvent en conflit, parce que chacun travaille en fonction de son degré de préparation. »
Le ténor du Barreau s'est également interrogé sur le système de l'aide juridictionnelle, qui ne serait en effet pas qu'un mécanisme de solidarité, mais aussi un marché pour les conseils. Un marché qui devrait être amené à s'étendre encore vers les « avocats opposants ».
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