Mon après-midi à la DIC, Motif : " Des indemnités........indument perçues dans le cadre du Projet JAXAAY "


Mon après-midi à la DIC, Motif : " Des indemnités........indument perçues dans le cadre du Projet JAXAAY "
Nous sommes le Lundi 22 Octobre, à trois jours de la célébration de l’Aïd el Kabîr, revenant de mon bureau et espérant rentrer à la maison sans beaucoup d’anicroches malgré les embouteillages, je reçois un appel téléphonique qui me demande si je suis bien Sidy Ady DIENG, le Chef de la Division Régionale de l’Hydraulique de Dakar.
Répondant par l’affirmatif, mon interlocuteur de manière laconique me dit que je suis « invité » demain à 15 Heures précises à la Division des Investigations criminelles (DIC).

Motif : « des indemnités……indument perçues dans le cadre du Projet JAXAAY ».

N’ayant rien à me reprocher et la conscience plus que tranquille, j’ai pris acte de cette convocation, promettant au Monsieur d’être présent à l’heure du rendez-vous.
Je n’ai même pas jugé nécessaire d’en informer ma femme, et encore moins un collègue ou autre proche, et le lendemain, Mardi 23 Octobre, après une réunion à la Gouvernance de Dakar et une visite de terrain dans le cadre de mes activités de travail, je me suis présenté à la DIC à 15 heures moins dix.

L’officier de police, Monsieur DICKO, chargé du « dossier », m’accueille dans la plus grande sérénité, faisant preuve d’une courtoisie extrême qu’il me plait de souligner ici.
15 Heures 20 minutes environ, l’audition démarre sur les chapeaux de roues, avec comme première partie, toutes ces questions relatives à la filiation, la santé, le cursus académique etc..

A la question de savoir si j’avais un antécédent avec la justice, je répondis par un non catégorique, et lorsqu’il m’a demandé si j’ai été honoré par une décoration, j’ai répondu également non, mais en lui lançant dans une boutade que je méritais largement de l’être, oubliant cependant de lui dire que je suis à ma connaissance, le seul Chef de Service Régional ayant reçu une lettre de félicitations d’un Gouverneur de Région, en l’occurrence le Gouverneur Saliou SAMBOU, pour services rendus à la Région de Dakar.

Cette première phase de l’audition qui d’après l’officier de police visait à découvrir la personnalité du mis en cause, lui a permis à défaut de cerner totalement la mienne, de comprendre au moins qu’il avait en face de lui un citoyen Sénégalais, sans histoire avec la justice, ayant la chance encore de vivre avec ses vieux parents, mariée à une seule femme et père d’une fille de trois ans.

Fonctionnaire de l’Etat du Sénégal, après un cursus académique honorable (Bac Série C, Technicien du Génie Sanitaire et de l’Assainissement, Technicien Supérieur de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural, Master 2 en Sciences Politiques et Relations Internationales, Licence Eau/Assainissement de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou), ce Sénégalais assume depuis 2000, la fonction de Chef de la Division Régionale de l’Hydraulique de Dakar.

Je me suis gardé de lui dire que je bénéficie de l’estime de toute ma famille, de mes supérieurs hiérarchiques et de tous mes Collègues, ces derniers qui m’ont porté le 14 Juillet 2012, à Kaolack, après une Assemblée Générale constitutive, à la tête de l’Amicale des Cadres de l’Exploitation et de la Maintenance des Forages Ruraux (ACEFEOR).

Je me suis gardé de lui dire qu’en dehors de mes qualités de techniciens, je suis un Poète, Lauréat 2004 du Bureau Sénégalais des Droits d’Auteurs (Prix Birago DIOP du meilleur manuscrit de poésie).

Je me suis gardé de lui dire qu’en 2009, excédé par le régime monarchique de WADE, j’ai adressé à ce dernier une lettre ouverte intitulée « Wade est-il toujours Wadiste ? », signé de mon nom et de ma qualité de Chef de la DRH/Dakar, tirant parmi les premiers sur la sonnette d’alarme, une publication que l’on peut toujours consulter sur www.seneweb.com.

Je me suis surtout gardé de lui dire, qu’en Août 2009, j’ai adhéré à l’APR, reçu en grande pompe par Maître Alioune Badara CISSE, qui m’a conduit jusqu’au bureau du Président Macky SALL, et que suis un membre de la Convergence des Cadres Républicains de l’APR.

En fait je ne souhaitais qu’une chose, c’est qu’on en arrive aux faits qui me sont reprochés, et que seule la vérité, mais toute la vérité puisse éclater.

Abordant enfin la dernière phase de l’audition, je me devais de justifier les indemnités que j’ai reçus à l’époque dans le cadre du Projet de Construction de Logements Sociaux et de Lutte contre les Inondations et les Bidons-villes (PCLSLIB), communément appelé JAXAAY, des indemnités qui d’après l’officier, ont été jugés indument dévolues par un rapport d’audit de la Cours des Comptes de 2008, un rapport dont j’ai eu l’écho et que j’ai jamais pris la peine de parcourir, pour la simple et bonne raison que les auditeurs qui l’ont établi, n’on pas pris non plus la peine de me contacter personnellement.

J’ai compris que ces auditeurs, fouillant les dépenses de personnel du projet, sont tombés sur des chèques établis en mon nom, et qu’ils se sont dit que ce Sidy Ady DIENG devait être un « ami » d’Oumar SARR qui lui faisait des cadeaux.

Aujourd’hui, j’en veux surtout aux responsables du Projet JAXAAY, qui dans le rapport contradictoire qu’ils ont du envoyer à la Cours des Comptes, n’ont certainement pas donné aux auditeurs les informations qui s’imposaient.

Mais ma grande satisfaction dans cette affaire, est de pouvoir enfin sortir de la réserve que je m’imposais et d’asséner librement certaines vérités crues qui ne feront certainement pas plaisir à tout le monde.

Ayant été obligé donc de vêtir ma propre toge d’avocat, voici ce que j’ai révélé à cet effet à l’officier enquêteur :

« A la suite des inondations de 2005, alors que le service que je dirige cohabitait avec la Direction de l’Habitat, feu Youssou DIOP Directeur de l’Habitat à l’époque, avait souhaité mon appui au Programme « JAXAAY » dont il avait la charge de conduire.

Je me suis mis systématiquement à sa disposition, pour l’appuyer bénévolement, à une période où personne n’attendait un quelconque avantage du projet et à une phase où Monsieur DIOP avait cherché en vain à obtenir l’appui inconditionnel d’un technicien du secteur de l’hydraulique et de l’assainissement.

Plus tard et par lettre confidentielle N°000073 du 01 Juin 2006, Monsieur Omar SARR, Ministre du Patrimoine Bâti, de l’Habitat et de la Construction, avait demandé ma mise à la disposition du projet, cumulativement avec mes fonctions de Chef de la Division Régionale de l’Hydraulique de Dakar.

Une demande à laquelle, Monsieur Farba SENGHOR, alors Ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique Rurale et de la Sécurité Alimentaire, qui était mon Ministre de tutelle, avait répondu favorablement par Lettre N° 2123/MAHRSR/CT.hyd du 19 Juin 2006, m’autorisant à intégrer l’équipe technique du projet.

Et mieux, en Septembre 2008, sur injonction du nouveau Coordonnateur du Projet, Monsieur Ibrahima DIALLO, qui souhaitait que je sois détaché en plein temps au projet, le Ministre Oumar SARR, Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique Urbaine, de l’Hygiène Publique et de l’Assainissement, a été saisi par lettre N° 1162/MRRHN/DRH/DKR du 16 Octobre 2008 du Ministre Adama SALL qui avait hérité entre temps du Département de l’Hydraulique Rurale et du Réseau Hydrographique National.

Cette lettre lui notifiait, suivant la demande du Coordonnateur Ibrahima DIALLO, mon détachement au PCLSLIB et lui annonçant l’entame des dispositions usuelles à prendre à cet effet.

C’est ce moment qu’à choisi Monsieur Ibrahima DIALLO, Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat Oumar SARR et non moins Coordonnateur de « JAXAAY », pour m’envoyer le 06 Mai 2009, une lettre d’information sommaire (Lettre N° 000085/PCLSLIB/Baf du 7 Mai 2009), mettant un terme à ma collaboration avec le Projet, pour soi-disant : motifs de contraintes budgétaires.

Dans cette lettre, Monsieur DIALLO a utilisé pour me désigner, le terme de « collaborateur externe » du Projet, alors qu’un certain 07 Octobre 2007, il a signé de sa propre main une Convocation dont la teneur était la suivante :

« Les agents du Projet de Construction de Logements Sociaux et de Lutte contre les Inondations et les Bidonvilles (PCLSLIB) sont convoqués en réunion ministérielle de coordination le Lundi 08 Octobre 2007 à 10 h à la Salle de Conférence du Ministère.
Il s’agit de messieurs :
• Serigne LY
• Abdoul Aziz DIOP
• Mansour NDOYE
• El Hadji Sidy Ady DIENG
• Abdourahmane MBENGUE
• Sadio Wouro BA
• Mamadou Alpha SIDIBE
• Djibril BA
• El Hadji Mansour DIOP
• Alioune DIOP
• El Hadji Malick SARR
• Alpha Limalé DIOP »

J’ai fais remarquer à l’officier enquêteur, ce glissement sémantique qui était une manière insidieuse de me retirer mon statut d’agent du Projet, et avec le recul, la lecture que je fais de cette manipulation et de cette mesure arbitraire, est que ce Monsieur était gêné de me voir au sein de ce Projet qui s’érigeait allégrement en projet « familial », une « famille » où j’étais un « étranger », car n’étant ni de DAGANA, ni du PDS, et étant animé d’un esprit critique et constructif qui me poussait à remettre en cause devant le Ministre Oumar SARR lui-même, le manque de rigueur de certains membres du projet, et certaines options comme le pompage tout azimut dont j’ai été le premier, preuve à l’appui, à démonter le caractère inutile et dépensier.

J’ai compris finalement que ma présence n’était plus souhaitée dans un cercle où la gestion familiale était devenue la règle, cause pour laquelle j’ai préféré retourner à mes taches Chef de Division Régionale de l’Hydraulique, laissant tomber la procédure de mon détachement au PCLSLIB.

Et même après qu’Oumar SARR est devenu quelques mois après mon nouveau Ministre de tutelle, j’ai continué à ignorer le PCLSLIB.

Preuve de cette gestion familiale, feu Youssou DIOP, ex Directeur de l’Habitat, Ingénieur de son état et premier Coordonnateur ayant donné un visage au projet JAXAAY, a été successivement écarté de la conduite du projet et même de la Direction de l’Habitat qui logeait ce projet.

Il n’en est pas sorti indemne, décédant quelques temps après.

Après un bref passage de Monsieur Serigne LY autre ingénieur à la tête de la Coordination du projet, Monsieur Oumar SARR a choisi de loger résolument JAXAAY dans son Cabinet, confiant successivement la direction du projet à ses des Coordonnateurs, Directeurs de son Cabinet, qui comble de paradoxe sont des juristes de formation, pour manager un projet dont les deux volets sont du Génie Civil et de l’Assainissement pluvial.

Autre preuve de cette gestion familiale, après qu’on m’ait remercié de ma « collaboration », JAXAAY a continué à recruté allégrement tout ce qui bougeait du coté de DAGANA, une foultitude de parents, de clients politiques tous ressortissants de cette localité, dont énormément ont bénéficié de Contrats à Durée Indéterminés, des gens qui jusqu’à présent continuent pour la plupart, à être payés à ne rien faire.

Madame le Ministre Khoudia Mbaye, qui a hérité de ce personnel, sait très bien de quoi je parle !

En résumé, mon parcours avec JAXAAY est simple et claire comme l’eau de roche, c’est ce projet qui est venu me chercher dans mon bureau, pour mes compétences, et sur demande formelle du Ministre d’Etat Oumar SARR, j’ai été autorisé, par mon Ministre de tutelle, à intégrer l’équipe technique du projet, cumulativement avec mes fonctions de Chef de Division.

Et comme tout travail mérite un salaire, j’ai reçu comme tous les autres agents du projet, les indemnités qui m’étaient dues, et mieux j’estime que j’ai été une victime de Monsieur Ibrahima DIALLO, qui m’a injustement écarté de ce Projet qui paradoxalement, était venu quémander ma collaboration et mes services.

C’est pourquoi d’ailleurs, je n’ai répondu à l’époque à ses manipulations que par le mépris, et sa présence aujourd’hui par la grâce justement de Oumar SARR, à la tête de la SONES, où il s’est même payé le luxe tout récemment de recueillir un CAURI d’OR pour........... « bonne gouvernance », est simplement une entorse au principe qui voudrait qu’on ait les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. ».

J’étais arrivé au terme de mon audition, après avoir signé les 05 exemplaires du PV et lorsque j’ai demandé à l’officier DICKO quelle serait la suite pour tout cela, il m’a répondu qu’il allait boucler son enquête et transmettre tout cela à qui de droit, mais il n’a pas manqué de me faire remarquer qu’il n’y avait pour lui rien de « méchant » dans tout cela.

Connaissant la rigueur et le professionnalisme de notre police, cette déclaration de l’officier de police s’il en était nécessaire, sert de « non lieu ».

Etant arrivé à la DIC sans un centime, Monsieur DICKO m’a remis 1000 Francs pour que je puisse faire les photocopies des lettres et autres pièces à adjoindre aux PV, je l’en remercie encore.

A 17 heures, je suis ressorti libre de la DIC, avec le sentiment amer que des personnes tapies dans l’ombre de leurs manigances, de leur incompétence ou de leur négligence coupable, ont joué avec ma liberté et mon honneur, mais ils ignoraient que l’agneau du sacrifice qu’elles se sont choisi pour l’Aïd el Kabîr, se suffit à sa bonne foi et au seul DIEU garant des justes !

Et je me donne aussi l’occasion, d’interpeler ici le Ministre de la Justice Garde des Sceaux, sur l’impérieuse urgence de faire toute la lumière sur la gestion de ce Projet, et d’avoir le courage de débusquer les véritables prédateurs de JAXAAY, au lieu de chercher des boucs émissaires à la place des vrais fautifs qui ne sont pas inquiétés.

Les cafards, il faudra les chercher dans les armoires, par exemple de ceux-là, comme en a fait écho la presse tout récemment, qui ont passé un marché de 05 milliards en produits phytosanitaires, contractant avec une entreprise sans domicile fixe.

Les cafards vous les trouverez aujourd’hui à la Citée JAXAAY, où vous serez surpris de voir des logements à étages, avec des fleurs au rez-de-chaussée, sensés appartenir à des sinistrés des inondations.

Et il y a bien d’autres choses que les enquêteurs se doivent eux-mêmes de trouver s’il font correctement leur travail.

Quant à moi, je reste dans la quiétude de ce celui qui ne se reproche rien, et peut être même dans les dispositions de réclamer à la justice de mon pays, une réparation de ce préjudice que je pense avoir subi.

Sidy Ady DIENG
Chef de la Division Régionale de l’Hydraulique de Dakar
Mercredi 31 Octobre 2012
Sidy Ady DIENG



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7.Posté par Sidy Ady DIENG le 31/10/2012 14:53
A ndiké :

Merci de ne pas douter de ma bonne foi, car c'est celà la vérité.
Si vous m'aviez bien suivi, vous auriez retenu que la procédure de détachement n'a jamais abouti.

Par contre ce qui était effective au début, c'est ma mise à la disposition du projet par autorisation de mon Ministre de tutelle, et comme vous le dites si bien, ces indemités qui étaient percues ne l'étaient pas sur la base d'une simple lettre, mais d'un Décret du Président de la République qui régissait le projet .

Vous parlez de mes états de services qui devraient me permettre de savoir tout celà, mais moi je vous réponds que je suis un technicien et non un adminitratif, et c'est vous qui m'apprenez par exemple la nuance, voir la différence qu'il peut y avoir entre indemnités et salaires, car dans mon secteur qui celui de l'Hydraulique, nous avons toujours percus des indeminités dans le cadre de nos projets, ce qui nous empecher pas d'avoir notre salaire à la fin du mois.

Je ne cherche ni de paravent, ni à éviter un quelqonque piége comme vous le pensez, et je crois que la vérité seule éclatera dans cette histoire, qui du reste ne m'empèche de dormir, car seul les fautifs ont peur.

Me qualifier de politicien-fonctionnaire, est simplement vouloir me juger sans me connaitre, et je vous donne rendez s'il plait à DIEU, dans quelques temps, et vous aurez toute la latitude de comprendre que votre interlocuteur est un citoyen Sénégalais plein d'ambition pour son pays, et résolument engagé à prendre toutes ses responsabiltés dans ce cadre, meme vis-vis du régime de Macky SALL pour qui j'ai voté en 2012.

En attendant, je vous renvois à mes blogs qui je l'espère vous donneront une petite idée de celui qui vous parle.

http://sidyady.seneweb.com
http://sidyadydieng.over-blog.com

6.Posté par Mike le 31/10/2012 14:40
Pour aller partager les locaux avec vous, je comprends à peu près l'injustice subie. Pas walo walo, ni pds, omzo et son staff ne faisait que te piétiner.
Du courage, même si la Justice "malheureusement" (et j'en doute fort) essayait de protéger une tête, c'est sûr que la plupart des gens vont tomber.

5.Posté par Sambiss le 31/10/2012 14:33
La beauté de la plume et la facilité du verbe ne qualifie pas un bon "avocat". Trop de blabla fait naitre une suspicion légitime.
Enfin, vous n'avez toujours pas pipé mot sur le MONTANT des "indemnités" indûment perçues Monsieur le vertueux fonctionnaire.
Que Dieu te préserve et te lave de tout soupçon!

4.Posté par Sidy Ady DIENG le 31/10/2012 13:29
Si tu connaissais un pays où on peut percevoir des centaines de millions, voir des milliards comme indemnités de travail, tu serais ceratainement le premier à courir pour y aller.

J'ai uniquement évoqué mon appartenace à l'APR ici, pour des raisons de convenance avec mon engagement qui ne date d'aujourd'hui, contrairement à tous ces transhumants et opportunistes qui gravitent autour du pouvoir de Macky SALL, et si vous comprenez bien le francais, c'est dans cet article et non dans le bureau du policier enqueteur que j'ai évoqué cette appartenance.

Et c'est mal me connaitre que de penser que je puisse faire un clin d'oeil à quelqu'un, je ne compte sur personne, en dehors de DIEU, pour toute chose.

Et là où je suis d'accord avec toi c'est de laisser la justice faire son travail, car je ne demande que celà.

3.Posté par ndiké le 31/10/2012 13:08
Je ne doute pas de votre bonne foi, mais monsieur vous avez été très léger en tant que fonctionnaire. VOUS AUREZ dû savoir:
- qu'une simple lettre, fût-elle signée par le Président de la République a fortiori un Ministre, ne peut vous détacher dans un autre service tout en assurant un cumul de fonctions;
- ensuite, vous dites "Et comme tout travail mérite un salaire, j’ai reçu comme tous les autres agents du projet, les indemnités qui m’étaient dues". Apparemment vous n'êtes pas débutant vu vos états de service, eh bien alors vous devez savoir que 2 salaires ne sont pas cumulables; vous évitez le piège pour dire indemnités, là aussi vous péchez d'imprudence puisqu'une indemnité est, à la rigueur; octroyée par l'acte qui vous nomme ou détache. Donc si j'étais vous je chercherais d'autres explications plus convaincantes à moins que votre casquette fonctionnaire-politicien (le vrai mal de l'Administration sénégalaise) vous sauve.
BONNE CHANCE tout de même
-

2.Posté par TISCALI le 31/10/2012 13:05
Mr Dieng je vous felicite pour votre courage ,mais aussi pour la clarté de vos propos...j'imerai bien q ces gens sur qui vs pointez justement le doigt aient la meme sinceritè dans leurs ropos....Ibrahima Dialoo est quelqu'un qui a vendu son ame et ses compétences de juriste....sa dignité a été ensevelie longtemps dans les meandres des eaux de pluis qui ont ruiné la vie a des milliers de senegalais....aakh bakhoul....

1.Posté par Sans commentaire le 31/10/2012 13:01
Dans tout ton commentaire tu nous a pas dit combien d'indemnités tu as touché???
Tout travail mérite salaire, tout service mérite rémunération mais la question c'est à quelle hauteur?
Si tu as perçu des centaines de millions voire des milliards c'est normal que l'on parle d'indemnités indues. Donc le clin d'oeil à la justice en montrant ton appartenance à l'APR n'en vaut pas la peine, et ce que le policier t'a dit n'est pas signe de non lieu, laisse la justice faire son travail rek, on verra aprés

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