La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridés, transmis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec un taux de létalité de 10 à 40%.
Elle est endémique en Afrique, dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord, limite géographique de la principale espèce vectorielle, une tique.
Le virus de la FHCC se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage. Les cas se sont produits en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires.
La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Des infections nosocomiales peuvent aussi se produire à cause d’une mauvaise stérilisation du matériel médical, de la réutilisation des aiguilles et de la contamination des fournitures.
La durée d’incubation dépend du mode de contamination. Après une piqûre de tique, elle est en général d’un à trois jours, avec un maximum de neuf jours. Après contact avec du sang ou des tissus infectés, elle est en général de 5 à 6 jours, avec un maximum documenté de 13 jours.
L’apparition des symptômes est brutale, avec de la fièvre, des myalgies (douleurs musculaires), des vertiges, une raideur et des douleurs de la nuque, des douleurs dorsales, des céphalées, une sensibilité des yeux et une photophobie (sensation de gêne provoquée par la lumière). On observe parfois au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion. Au bout de deux à quatre jours, l’agitation peut laisser la place à une somnolence, une dépression, une lassitude; les douleurs abdominales viennent se localiser dans le quadrant supérieur droit avec, à la palpation, une hépatomégalie (augmentation du volume du foie) etc. Le taux de létalité de la FHCC s’établit à 30% environ, la mort survenant au cours de la deuxième semaine de la maladie. Pour ceux qui se rétablissent, l’état général commence à s’améliorer de neuf à dix jours après l’apparition des symptômes.
Chez l’homme, la prise en charge de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo repose principalement sur le traitement symptomatique de soutien à visée générale...
Elle est endémique en Afrique, dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord, limite géographique de la principale espèce vectorielle, une tique.
Le virus de la FHCC se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage. Les cas se sont produits en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires.
La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Des infections nosocomiales peuvent aussi se produire à cause d’une mauvaise stérilisation du matériel médical, de la réutilisation des aiguilles et de la contamination des fournitures.
La durée d’incubation dépend du mode de contamination. Après une piqûre de tique, elle est en général d’un à trois jours, avec un maximum de neuf jours. Après contact avec du sang ou des tissus infectés, elle est en général de 5 à 6 jours, avec un maximum documenté de 13 jours.
L’apparition des symptômes est brutale, avec de la fièvre, des myalgies (douleurs musculaires), des vertiges, une raideur et des douleurs de la nuque, des douleurs dorsales, des céphalées, une sensibilité des yeux et une photophobie (sensation de gêne provoquée par la lumière). On observe parfois au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion. Au bout de deux à quatre jours, l’agitation peut laisser la place à une somnolence, une dépression, une lassitude; les douleurs abdominales viennent se localiser dans le quadrant supérieur droit avec, à la palpation, une hépatomégalie (augmentation du volume du foie) etc. Le taux de létalité de la FHCC s’établit à 30% environ, la mort survenant au cours de la deuxième semaine de la maladie. Pour ceux qui se rétablissent, l’état général commence à s’améliorer de neuf à dix jours après l’apparition des symptômes.
Chez l’homme, la prise en charge de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo repose principalement sur le traitement symptomatique de soutien à visée générale...
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