Pour une banale affaire de panne de piscine, le prévenu Babacar G a cassé le bras d'Assane D. F. Tout a commencé le jour où ce dernier a invité ses amis à se baigner à la piscine alors qu'elle était en panne d'après les déclarations du prévenu.
Par la suite, une bagarre s'est déclenchée qui a occasionné des blessures à l'endroit de la partie civile. C'est ainsi que le sieur Babacar G. a été arrêté et placé sous mandat de dépôt pour coups et blessures volontaires avec un itt de 21 jours. Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu a nié les faits. Il déclare que c'est le plaignant qui l'a attaqué en premier en l'insultant de mère.
"Ce jour-là, la pompe de la piscine était en panne. Assane D. F. a amené ses amis pour se baigner à la piscine. Quand j'ai été informé de cela, je me suis dépêché sur les lieux et j'ai trouvé le plaignant avec ses amis. Je leur ai demandé de sortir de l'eau, mais ils n'ont pas obtempéré. Le plaignant Assane D. F. a réagi par des insultes et des menaces", avance-t-il.
Il poursuit en précisant qu'il lui a donné un coup de tête sur le nez. Il souligne que malgré l'intervention des gens pour les séparer, il l'a suivi dans son poste. Alors qu'à l'enquête préliminaire, il avait reconnu lui avoir lancé une brique pleine qui lui a occasionné sa blessure.
À son tour, la partie civile dira que le prévenu a gardé une haine contre lui depuis longtemps. "Ce jour-là, il s'est violemment attaqué à moi sans me demander des explications. La piscine appartient aux résidents. Je reconnais l'avoir insulté parce qu'il a voulu m'humilier devant tous mes amis. Mais je ne me suis pas laissé faire. C'est au moment d'échanger avec mes amis qu'il m'a frappé. Et lorsque les gens sont intervenus pour nous séparer, il m'a lancé une brique pleine sur la tête. Heureusement que je l'ai barré avec ma main. C'est la raison pour laquelle j'ai le bras cassé. N'eût été le blocage, peut être aujourd'hui, je ne serais plus de ce monde", narre-t-il.
Désigné comme témoin dans cette affaire, Mamadou L . Nd avoue que le sieur Babacar lui a fait part de la panne de la piscine. Par ailleurs, il confirme que c'est le mis en cause qui lui a lancé la brique alors que les gens les avaient déjà séparés.
Selon l'avocat de la partie civile, pour une banale affaire, il y a eu beaucoup de dégâts. " Dans le procès-verbal, le prévenu a fait des déclarations constantes. Et il y a beaucoup de préjudices dans cette affaire. La piscine appartient aux résidents", a souligné la robe noire qui précise que le prévenu a voulu provoquer sa victime parce qu'il a attendu la présence de ses amis pour l'attaquer. Tenant compte de tout cela, la défense réclame la somme de 3 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts.
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a relevé la constance des faits et requiert une application de la loi. Pour la défense, elle sollicite une application extrêmement bienveillante de la loi pénale. Et sollicite au tribunal de ramener la prétention à sa juste proportion.
Finalement, le président de la séance après en avoir délibéré conformément à la loi a déclaré le prévenu coupable et le condamne à 1 mois de prison ferme assorti d'une amende de 600.000 francs Cfa pour dommages et intérêts.
Par la suite, une bagarre s'est déclenchée qui a occasionné des blessures à l'endroit de la partie civile. C'est ainsi que le sieur Babacar G. a été arrêté et placé sous mandat de dépôt pour coups et blessures volontaires avec un itt de 21 jours. Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu a nié les faits. Il déclare que c'est le plaignant qui l'a attaqué en premier en l'insultant de mère.
"Ce jour-là, la pompe de la piscine était en panne. Assane D. F. a amené ses amis pour se baigner à la piscine. Quand j'ai été informé de cela, je me suis dépêché sur les lieux et j'ai trouvé le plaignant avec ses amis. Je leur ai demandé de sortir de l'eau, mais ils n'ont pas obtempéré. Le plaignant Assane D. F. a réagi par des insultes et des menaces", avance-t-il.
Il poursuit en précisant qu'il lui a donné un coup de tête sur le nez. Il souligne que malgré l'intervention des gens pour les séparer, il l'a suivi dans son poste. Alors qu'à l'enquête préliminaire, il avait reconnu lui avoir lancé une brique pleine qui lui a occasionné sa blessure.
À son tour, la partie civile dira que le prévenu a gardé une haine contre lui depuis longtemps. "Ce jour-là, il s'est violemment attaqué à moi sans me demander des explications. La piscine appartient aux résidents. Je reconnais l'avoir insulté parce qu'il a voulu m'humilier devant tous mes amis. Mais je ne me suis pas laissé faire. C'est au moment d'échanger avec mes amis qu'il m'a frappé. Et lorsque les gens sont intervenus pour nous séparer, il m'a lancé une brique pleine sur la tête. Heureusement que je l'ai barré avec ma main. C'est la raison pour laquelle j'ai le bras cassé. N'eût été le blocage, peut être aujourd'hui, je ne serais plus de ce monde", narre-t-il.
Désigné comme témoin dans cette affaire, Mamadou L . Nd avoue que le sieur Babacar lui a fait part de la panne de la piscine. Par ailleurs, il confirme que c'est le mis en cause qui lui a lancé la brique alors que les gens les avaient déjà séparés.
Selon l'avocat de la partie civile, pour une banale affaire, il y a eu beaucoup de dégâts. " Dans le procès-verbal, le prévenu a fait des déclarations constantes. Et il y a beaucoup de préjudices dans cette affaire. La piscine appartient aux résidents", a souligné la robe noire qui précise que le prévenu a voulu provoquer sa victime parce qu'il a attendu la présence de ses amis pour l'attaquer. Tenant compte de tout cela, la défense réclame la somme de 3 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts.
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a relevé la constance des faits et requiert une application de la loi. Pour la défense, elle sollicite une application extrêmement bienveillante de la loi pénale. Et sollicite au tribunal de ramener la prétention à sa juste proportion.
Finalement, le président de la séance après en avoir délibéré conformément à la loi a déclaré le prévenu coupable et le condamne à 1 mois de prison ferme assorti d'une amende de 600.000 francs Cfa pour dommages et intérêts.
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