«Chez Claude», ce bar situé dans la banlieue de Dakar, plus précisément à Guédiawaye était le lieu de rencontre de Bécaye Sèye (accusé) et Pape Ndiaye (victime). Ces deux hommes, tous des disciples de Bacchus, y passaient le plus clair de leur temps pour se mettre à picoler. Ils étaient des amis et partageaient un verre d’alcool jusqu’au jour fatidique.
Un jour qui, à jamais, a bouleversé la vie de Pape Ndiaye. Ce jour-là, l’alcool avait coulé à flots dans le bar. Les deux amis avaient bu jusqu’à perdre la raison. Tout d’un coup, une bagarre sans aucune motivation a éclaté entre les deux hommes. C’est ainsi que Bécaye, muni d’un tesson de bouteille de vin, l’a attaqué avant de lui administrer un coup à la gorge. Le coup était fatal.
Pape Ndiaye trébuche avant tomber, laissant gicler son sang. Il est évacué à l’hôpital. Hélas, c’est peine perdue. Il passa de vie à trépas. Informés, les éléments du Commissariat de Guédiawaye ont rappliqué dare-dare sur les lieux. Sans problème, ils ont mis la main sur Bécaye Sèye qui, soumis au feu roulant des questions, a reconnu les faits devant les éléments enquêteurs. Itou devant le magistrat instructeur.
Jugé et condamné à 15 ans de travaux forcés en première instance, courant 2014, il a interjeté appel pour obtenir une réduction de la peine qui lui a été infligée. Devant le prétoire de la Chambre criminelle d’appel, hier, Bécaye, comme lors de sa première comparution, ne s’est pas débiné. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Toutefois, il a fait savoir qu’en donnant le coup de tesson à la victime il n’avait pas l’intention de lui donner la mort. Il soutient avoir agi sous le coup de Satan non sans avouer avoir perdu la raison à ce moment-là. Il a regretté son acte avant de solliciter la clémence de la Chambre criminelle d’appel.
L’avocat de la défense a abondé dans le même sens que son client. Il a demandé des circonstances atténuantes pour ce dernier car, à avis, il n’avait pas l’intention de donner la mort. L’avocat général a pris son contre-pied. Selon le maitre des poursuites, la préméditation existe bel et bien dans cette affaire. Il a, sur ces entrefaites, demandé la confirmation de la première peine.
Rendant sa sentence, le juge a, à la lettre, suivi le réquisitoire du parquet.
Un jour qui, à jamais, a bouleversé la vie de Pape Ndiaye. Ce jour-là, l’alcool avait coulé à flots dans le bar. Les deux amis avaient bu jusqu’à perdre la raison. Tout d’un coup, une bagarre sans aucune motivation a éclaté entre les deux hommes. C’est ainsi que Bécaye, muni d’un tesson de bouteille de vin, l’a attaqué avant de lui administrer un coup à la gorge. Le coup était fatal.
Pape Ndiaye trébuche avant tomber, laissant gicler son sang. Il est évacué à l’hôpital. Hélas, c’est peine perdue. Il passa de vie à trépas. Informés, les éléments du Commissariat de Guédiawaye ont rappliqué dare-dare sur les lieux. Sans problème, ils ont mis la main sur Bécaye Sèye qui, soumis au feu roulant des questions, a reconnu les faits devant les éléments enquêteurs. Itou devant le magistrat instructeur.
Jugé et condamné à 15 ans de travaux forcés en première instance, courant 2014, il a interjeté appel pour obtenir une réduction de la peine qui lui a été infligée. Devant le prétoire de la Chambre criminelle d’appel, hier, Bécaye, comme lors de sa première comparution, ne s’est pas débiné. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Toutefois, il a fait savoir qu’en donnant le coup de tesson à la victime il n’avait pas l’intention de lui donner la mort. Il soutient avoir agi sous le coup de Satan non sans avouer avoir perdu la raison à ce moment-là. Il a regretté son acte avant de solliciter la clémence de la Chambre criminelle d’appel.
L’avocat de la défense a abondé dans le même sens que son client. Il a demandé des circonstances atténuantes pour ce dernier car, à avis, il n’avait pas l’intention de donner la mort. L’avocat général a pris son contre-pied. Selon le maitre des poursuites, la préméditation existe bel et bien dans cette affaire. Il a, sur ces entrefaites, demandé la confirmation de la première peine.
Rendant sa sentence, le juge a, à la lettre, suivi le réquisitoire du parquet.
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