Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblés mercredi à Ouagadougou en soutien à la junte au pouvoir au Burkina Faso, quelques jours après la dénonciation par les autorités militaires d'un "grand complot" en vue d'une tentative de coup d'État.
Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Soutien total au président Ibrahim Traoré et au peuple du Burkina Faso", "À bas l’impérialisme et ses valets locaux", "Vive la résistance anti-impérialiste" ou encore "Non aux manœuvres des puissances impérialistes pour saper notre révolution".
Ils se sont réunis sur la place de la Nation, dans le centre de Ouagadougou, à l'appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC, pro-régime).
Des posters géants du capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en septembre 2022, étaient portés par les manifestants à côté de drapeaux burkinabè, russes et de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), une organisation créée avec le Mali et le Niger, deux pays voisins également dirigés par des régimes militaires et qui font de leur souveraineté nationale une priorité.
Ces trois pays, confrontés à des attaques récurrentes de groupes jihadistes liés à Al-Qaida ou au groupe État islamique depuis une décennie, ont tourné le dos à l’ex-puissance coloniale française pour se rapprocher de la Russie.
"En ce 30 avril 2025, journée mondiale de soutien au Burkina Faso et à son leader, le président Ibrahim Traoré, nous, peuples épris de justice et de souveraineté, affirmons notre solidarité indéfectible avec la lutte héroïque du peuple burkinabè pour son émancipation", a déclaré l'un des porte-parole de la CNAVC.
"C'est un meeting de soutien au capitaine Traoré, mais il s'agit aussi et surtout de dénoncer énergiquement les propos mensongers du général américain" Michael Langley, à la tête du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), "qui a accusé le chef de l'Etat d’utiliser les réserves d’or du pays à des fins de protection personnelle au détriment du bien-être de son peuple", a souligné Adama Kima, un des organisateurs du meeting, diffusé en direct sur la télévision nationale.
Le 21 avril, le régime militaire au pouvoir au Burkina Faso avait affirmé avoir déjoué un "grand complot en préparation" visant à "semer le chaos total" et dont les cerveaux seraient localisés en Côte d'Ivoire, régulièrement accusée par la junte au pouvoir d'héberger ses opposants. Abidjan a toujours démenti.
Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Soutien total au président Ibrahim Traoré et au peuple du Burkina Faso", "À bas l’impérialisme et ses valets locaux", "Vive la résistance anti-impérialiste" ou encore "Non aux manœuvres des puissances impérialistes pour saper notre révolution".
Ils se sont réunis sur la place de la Nation, dans le centre de Ouagadougou, à l'appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC, pro-régime).
Des posters géants du capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en septembre 2022, étaient portés par les manifestants à côté de drapeaux burkinabè, russes et de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), une organisation créée avec le Mali et le Niger, deux pays voisins également dirigés par des régimes militaires et qui font de leur souveraineté nationale une priorité.
Ces trois pays, confrontés à des attaques récurrentes de groupes jihadistes liés à Al-Qaida ou au groupe État islamique depuis une décennie, ont tourné le dos à l’ex-puissance coloniale française pour se rapprocher de la Russie.
"En ce 30 avril 2025, journée mondiale de soutien au Burkina Faso et à son leader, le président Ibrahim Traoré, nous, peuples épris de justice et de souveraineté, affirmons notre solidarité indéfectible avec la lutte héroïque du peuple burkinabè pour son émancipation", a déclaré l'un des porte-parole de la CNAVC.
"C'est un meeting de soutien au capitaine Traoré, mais il s'agit aussi et surtout de dénoncer énergiquement les propos mensongers du général américain" Michael Langley, à la tête du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), "qui a accusé le chef de l'Etat d’utiliser les réserves d’or du pays à des fins de protection personnelle au détriment du bien-être de son peuple", a souligné Adama Kima, un des organisateurs du meeting, diffusé en direct sur la télévision nationale.
Le 21 avril, le régime militaire au pouvoir au Burkina Faso avait affirmé avoir déjoué un "grand complot en préparation" visant à "semer le chaos total" et dont les cerveaux seraient localisés en Côte d'Ivoire, régulièrement accusée par la junte au pouvoir d'héberger ses opposants. Abidjan a toujours démenti.
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